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Insupportable : l’austérité jusqu’aux poches des personnes handicapées en foyer d’accueil !

Bienvenue en austérité

Pour renforcer le financement de l’aide sociale en Seine-Maritime mis en péril par les politiques gouvernementales successives, la nouvelle majorité de droite au Département applique désormais une directive d’austérité prise fin 2011 sous l’ancien président socialiste. Son objet : intégrer à ce financement tous les revenus des personnes handicapées placées en foyer, y compris leur argent de poche ! C’est ainsi par exemple que même les bien modestes intérêts du Livret A ouverts au nom de personnes handicapées en foyer d’accueil sont concernés !

Beaucoup de foyers d’accueil, considérant qu’il n’était pas dans leur rôle de jouer les supplétifs comptables du Département en fragilisant encore un peu plus leurs résidents, refusaient jusqu’à présent de collaborer à l’application de ces directives. Ils y sont désormais contraints, ce qui provoque un malaise certain dans la relation entre ces structures professionnelles et reconnues et la collectivité départementale.

Saisis par plusieurs familles et tuteurs de personnes handicapées, les élus communistes et républicains dénoncent avec force cette situation et exigent du Département qu’il cesse de faire ainsi les poches à des personnes vulnérables pour gagner quelques milliers d’euros.

C’est le sens du courrier qu’Hubert Wulfranc vient d’adresser au Président du Département :

« Cette véritable chasse aux ressources de personnes handicapées à des fins de financement de l’aide sociale, décrétée par l’ancienne majorité dans le cadre de son plan dit de consolidation de 2012 malgré notre opposition, serait ainsi visiblement appliquée désormais systématiquement, et donc aveuglement, depuis plusieurs mois en provoquant incompréhension et colère. (…)

Sur le fond, cette chasse aux petites économies est vécue, je vous en fais l’écho comme il nous parvient, comme un détroussage en règle de personnes vulnérables. (…)

Nous ne parlons pas ici de comptes « offshore » ou de plus-values d’actions dans des grandes multinationales, nous parlons de quelques dizaines ou au plus centaines d’euros par an. De l’argent de poche en quelque sorte que le Département vient désormais tenter de récupérer dans la poche même des personnes handicapées placées. (…)

Nous souhaitons par conséquent obtenir explication à ce sujet considérant que nous refusons de cautionner de telles pratiques que nous dénoncerons avec force si cette situation devait persister. »

Télécharger le courrier complet : Courrier HW taxation handicap

Axe Seine : les élus communistes alertent ! Attention danger : la Seine est à conforter, pas à « réinventer » !

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Le développement économique de l’axe Seine avec notamment le désenclavement de ses ports et la sauvegarde de ses industries, est devenu une question de priorité nationale urgente à l’heure où le canal Seine Nord vient d’être confirmé.

Les élus communistes et républicains ne se résignent pas à voir cet enjeu vital se réduire à un simple appel à projet touristique. La Seine n’est pas à réinventer, elle est à consolider. Ils souhaitent apporter leur éclairage et rappeler leurs propositions en faveur d’une vision nécessairement ambitieuse de l’aménagement du territoire.

Ils réclament un plan d’investissement d’un milliard à l’Etat en faveur de l’axe Seine pour transformer les bonnes intentions d’hier en réalités de demain, et les promesses en actes concrets.

Extraits du documents diffusés par les élus communistes et républicains de Seine-Maritime :

« Réinventons la Seine »… telle est l’invitation sympathique lancée par les maires de Paris, de Rouen et du Havre à travers un appel à projets visant à « valoriser et à revitaliser » 42 sites retenus le long du fleuve: bâtiments en friche, écuries, ponts… afin « d’instaurer de nouveaux rapports à l’eau » ou encore« d’innover dans les usages du fleuve : touristique, culturel, patrimonial ».

Il nous avait pourtant semblé que l’axe Seine, son potentiel et ses enjeux d’intérêt national majeur sur le plan économique, industriel, portuaire, sur le plan de l’emploi, sur le plan environnemental, faisait l’objet d’une mobilisation générale, toute sensibilité politique confondue, décrétée à grand renfort de publicité pré-électorale il y a quelques années à peine.

L’éléphant aurait-il finalement accouché d’une souris ?

Car avec cet appel à projets « petits-bras », on nous invite en quelque sorte à nous occuper de la vitrine, de la carte postale, et d’y investir de l’argent public alors même que le fonds de commerce est en péril, à terme, si une stratégie et des investissements publics massifs ne viennent pas rapidement consolider et développer les places portuaires et industrielles de l’axe Seine.

A l’heure même où le canal Seine Nord qui reliera directement les ports concurrents du nord de l’Europe au bassin parisien, menaçant de transformer la Normandie en Finistère touristique, vient d’être lancé, l’axe Seine doit obtenir les financements publics qu’il mérite. C’est vital.

A moins que les promoteurs de cette opération de marketing territorial anticipent par leur impuissance une agonie industrielle et portuaire de notre région et la destruction des dizaines de milliers d’emploi qui lui sont liés, « Réinventer la Seine » n’est pas à la hauteur des enjeux posés. Cela manque de souffle et d’ambition, de volonté politique et surtout de cohérence.

L’axe Seine est en panne comme l’a déclaré, peut être en soupirant, le nouveau Président de Région. Nous pourrions ajouter qu’il manque aussi d’un pilote dans l’avion, ou en l’occurrence dans le sémaphore, pour assurer l’essor et le bel avenir qu’il y a à peine 10 ans tout le monde lui promettait.

Nous élu-e-s communistes et républicains de Seine-Maritime ne nous résignons pas à ce manque de souffle et d’ambition.

Ce projet est certes meilleur que son titre mais il demeure sans commune mesure avec les besoins. Ainsi, nous aurions aimé constater dans les sites retenus : la seule cimenterie de Normandie menacée de fermeture boursière, le terminal multimodal du Havre pour le faire enfin fonctionner, la pérennisation de l’usine Chapelle Darblay, la raffinerie de Grand Couronne pour la ressusciter à partir du projet de ses ex salariés ou encore l’émergence d’un pôle de déconstruction navale pour se positionner sur ce marché éthique…

Réinventer la Seine ne doit pas constituer une diversion ou un lot de consolation. Il ne doit pas non plus amorcer la reconversion touristique d’un axe portuaire et industriel abandonné par les pouvoirs publics.

Ses atouts évidents d’un point de vue géographique comme du point de vue de son patrimoine industriel méritent une action politique volontariste.

L’axe Seine ayant cette particularité de voir représenté l’ensemble des filières économiques du pays, il faut le conforter, le valoriser et désenclaver les ports du Havre et de Rouen.

L’axe Seine n’est donc pas une page blanche sur laquelle tout serait à écrire tel que le suggèrent la Droite et le PS. Les élu-e-s communistes souhaitent faire connaître leurs propositions et leurs priorités pour un fleuve tourné durablement vers l’économie réelle et profitable à l’ensemble du territoire normand.

Nous demandons par conséquent à l’Etat, sous l’impulsion des régions concernées, de prendre ses responsabilités en annonçant d’ici la fin de l’année un plan d’investissements d’un milliard d’euros sur 5 ans dédié à l’axe Seine. Budget correspondant à la moitié de ce qu’il a accepté de débloquer pour la construction du canal Seine Nord.

Ce programme d’intérêt national créera au passage et à coup sûr des milliers d’emplois par la réalisation des investissements attendus ».

Et aux élus de joindre toute une série de propositions concrètes pour renforcer l’axe Seine, ses ports, ses industries et ses emplois…

Pour télécharger le document avec les propositions des élus communistes : SeineAxe Expression ADECR

Pour le maintien de la cimenterie de Normandie à St Vigor d’Ymonville

Usine de Lafarge à Saint-Vigor d?Ymonville, près du H

Dès le lendemain de l’annonce par le groupe multinational Lafarge/Holcim de son plan de restructuration visant à la reconversion de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville en simple station de broyage, Jean-Paul Lecoq a demandé, avec Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat et Gilbert Le Maitre, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville, à la Région Normandie, chef de file de l’action économique depuis la loi NOTRe, et à l’Etat d’organiser une table ronde.

Celle-ci doit permettre d’assurer l’avenir de ce site de production, de ses 144 emplois et de ses apports d’intérêt général en particulier pour les 600 emplois indirects concernés.

Nous sommes toujours dans l’attente de la réaction de l’Etat et de la Région que les élus du Front de Gauche de cette assemblée viennent de relancer par courrier collectif.

De son côté, Jean-Paul Lecoq a saisi l’ancienne Députée de la circonscription, devenue entre-temps Ministre, Estelle Grelier, afin qu’elle rende compte des initiatives qu’elle a pris dans ce sens depuis qu’elle siège au sommet de l’Etat.

Dans le prolongement de cette démarche, il vient également d’écrire au Président Directeur Général du groupe Lafarge/Holcim pour lui demander de revenir sur ce plan de reconversion aberrant sur le plan économique, sur le plan social, environnemental et sociétal ou, à défaut, de bien vouloir envisager et chiffrer la vente de cette usine à un futur groupement d’investisseurs publics et éventuellement privés qu’il appelle de ses vœux.

Enfin, Jean-Paul Lecoq a saisi par courrier le Grand Port Maritime du Havre pour que l’activité de l’actuelle cimenterie ne soit pas défavorisée en matière de loyer en raison de son impact modeste sur le trafic portuaire. Considérant en effet qu’elle génère un important trafic fluvial qui, lui, n’est pas suffisamment pris en compte comme élément modérateur du loyer réclamé, des solutions existent pour consolider la rentabilité de la cimenterie par la baisse de ses charges fixes non liées à la masse salariale.

Ces démarches appuient l’appel que lance aujourd’hui Jean-Paul Lecoq :

« Aujourd’hui, pressé par ses salariés, par les élus, par l’opinion publique, le groupe multinational Lafarge/Holcim, numéro 1 mondial du ciment, doit revenir sur sa décision de fermer le site de production de St Vigor d’Ymonville ou envisager sa cession à un groupement d’investisseurs publics et éventuellement privés que j’appelle de mes vœux.

Il est du devoir de l’Etat, de la Région, des autres collectivités concernées, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Havre et du Médef de s’engager pour maintenir la production du ciment Made in Normandie, celle-là même qui a construit le Pont et qui assure aujourd’hui une activité pleinement rentable, économiquement comme sur le plan sociétal. Ils doivent, ensemble, impulser une alternative publique/privée à cette fermeture annoncée.

Les salariés et leurs organisations syndicales sont mobilisés pour mettre en échec un plan cynique de casse de l’emploi et de l’industrie. Collectivités, élus, décideurs économiques, chefs d’entreprise de l’estuaire de la Seine ont les moyens et l’opportunité pour agir et s’en saisir. Chacun sera alors gagnant.
C’est l’objet de la table ronde que je demande à la Région et à l’Etat d’organiser pour assurer et construire la pérennisation de la cimenterie de Normandie ».

Les annexes à télécharger :

L’appel de Jean-Paul Lecoq : NOTE LAFARGE

Le courrier de Jean-Paul Lecoq à la direction nationale de Lafarge : Let JPL DIRECTION LAFARGE

Le courrier des élus du Front de Gauche au Président de Région : DEMANDE TABLE RONDE LAFARGE

Le courrier de Jean-Paul Lecoq à la Ministre Estelle Grelier : Let JPL GRELIER

Le courrier de Jean-Paul Lecoq au Grand Port Maritime du Havre : Let JPL GPMH

Le premier communiqué de presse : Communiqué de presse

2016 : une rentrée scolaire au rabais ? Les élus communistes interpellent le Département et le Gouvernement

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Pour prolonger leurs interventions lors du dernier Conseil départemental de Seine-Maritime consacré au budget 2016, les élus communistes et républicains, Front de Gauche au Département souhaitent réagir face aux conditions inquiétantes dans lesquelles se prépare la prochaine rentrée scolaire à quelques jours du Conseil Départemental de l’Education Nationale de Seine-Maritime (CDEN).

« De nombreux représentants des parents d’élèves de Seine-Maritime, d’élus locaux et d’enseignants expriment une totale incompréhension et un profond malaise face à l’accumulation combinée des mauvais coups qui se préparent autour des conditions d’enseignement pour la prochaine rentrée. Aux mesures gouvernementales imposant une réforme des collèges mal ficelée qui va fragiliser les élèves et affaiblir l’enseignement dans le secondaire, aux nouvelles mesures de carte scolaire comptable que se prépare à annoncer la Direction de l’Education nationale condamnant des classes pourtant utiles au prétexte qu’elles ne seraient pas numériquement rentables, s’ajoutent les choix d’austérité de la majorité UDI/Républicains au Département de Seine-Maritime (…).

Loin d’être une priorité, les politiques éducatives du Gouvernement et du Département sont réduites à la portion congrue.

Les élus du Front de Gauche ont rejeté ces orientations au Parlement et au Département. Nous soutenons les initiatives des parents d’élèves qui, nombreux, demandent pour le pays et le Département une autre politique éducative. Une autre ambition et d’autres moyens pour sortir de l’impasse de l’austérité ».

Télécharger le communiqué complet : Communiqué rentrée scolaire

L’article de Paris-Normandie :

http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/5234942/les-elus-communistes-et-du-front-de-gauche-redoutent-une-rentree-au-rabais-dans-les-colleges-en-seine-maritime#.Vt2TC-a1oUO

 

Suppression du péage de St-Romain sur l’A29 : un premier pas encourageant !

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Pour faire suite aux démarches engagées par Jean-Paul LECOQ, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller départemental, visant à sécuriser la route départementale 34 sillonnant la vallée du Saint-Laurent entre Harfleur et Saint-Laurent-de-Brèvedent et à obtenir la suppression du péage de St-Romain/Epretot sur l’A29, cause des reports de trafic sur les axes secondaires de l’agglomération havraise, le Département vient d’accepter d’organiser une table ronde avec l’ensemble des partenaires concernés.

Rappelons que la section de l’autoroute A29, à partir de sa jonction avec l’A131 en sortie du Havre jusqu’au péage de Saint-Romain-de-Colbosc/Epretot, est sous utilisée par les automobilistes résidant et travaillant dans la grande agglomération havraise en raison de l’obligation d’acquitter un droit de péage de 1,10 Euro totalement disproportionné par rapport aux 8 kilomètres parcourus.

Le Conseil municipal de Rogerville lors de sa séance du 29 février vient d’ailleurs de plaider dans le même sens en adoptant à l’unanimité un vœu pour demander la suppression de ce péage prohibitif.

Dans son courrier de réponse aux démarches de Jean-Paul LECOQ, le Vice-Président du Département en charge des infrastructures confirme cette analyse et soutient leurs solutions même si, prudemment il rappelle que ce projet avait avorté en 2010 faute d’un accord sur son financement.

Pour Jean-Paul LECOQ : « il s’agit donc désormais d’obtenir à la fois une action volontariste de l’Etat prié de ne pas rester aux abonnés absents à partir du moment où il concède la gestion des autoroutes à des concessionnaires qui, jusqu’à preuve du contraire, réalisent de substantielles plus-values, et la mobilisation financière de toutes les collectivités concernées : la Région Normandie, le Département, la Communauté d’agglomération du Havre et la Communauté de communes Caux-Estuaire ».

Et de conclure : « La suppression de cette barrière de péage (qui pour le « coût » prend tout son sens !) est devenue une question d’intérêt général. Tous les partenaires publics et privés concernés doivent l’entendre ! ».

Télécharger le communiqué de Jean-Paul LECOQ : Communiqué péages St Romain 2

Télécharger la réponse du Département : Péage St Romain, réponse Département

Télécharger le voeu adopté par le Conseil municipal de Rogerville : PV CM Rogerville du 29 février 2016 – Extrait

Télécharger le communiqué de presse initial du mois de janvier 2015 : Scan communiqué JLP péage St Romain

Dotation Horaire Globale des collèges havrais : la Ministre renvoyée à sa (mauvaise) copie

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A l’heure où la Ministre de l’Education parade en région havraise pour découvrir les bienfaits d’une école modèle, Sophie Hervé, Conseillère départementale l’interpelle concernant l’insuffisance « historique » des dotations horaires des collèges du Havre et de son agglomération. Une baisse des moyens d’enseignement pour les collèges qui en dit long sur la volonté du gouvernement de faire de l’éducation une priorité et la réalité de sa prétendue réforme du collège.

Le courrier de Sophie Hervé à télécharger : Let SH Ministre EN DHG Havre

Terminal multimodal du port du Havre : Jean-Paul Lecoq en appelle au retour en force du public et de l’intérêt général !

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Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller départemental, membre du Conseil de Développement du Grand Port Maritime du Havre (GPMH), a souhaité rendre public le courrier qu’il a adressé à la direction du GPMH pour demander qu’elle prenne rapidement l’initiative pour sortir le terminal multimodal, pourtant flambant neuf, de l’impasse privée dans laquelle il se trouve.

Jean-Paul Lecoq propose notamment l’organisation d’une table ronde avec les différents acteurs concernés, ou susceptibles d’être mobilisés, dont le savoir-faire pourrait garantir la pleine réussite de cet outil attendu : dockers, portuaires, cheminots, logisticiens, SNCF, Voies Navigables de France sous l’égide du GPMH.

Dans le même temps, il a également sollicité le Président de la CODAH afin que l’agglomération havraise puisse relayer cette proposition, en demandant l’inscription de ce dossier à l’ordre du jour du prochain Bureau communautaire.

Jean-Paul Lecoq estime que « l’expérience calamiteuse qui peut être facilement tirée de la gestion privatisée et privative de ce dossier plaide en effet pour une mobilisation large, dans un esprit d’intérêt général et non de rentabilité financière à court terme et donc de courte vue, de tous ceux qui ont à cœur de doter la place portuaire havraise d’un outil de développement durable et de développement commercial éthique ».

Cet outil destiné à favoriser le transport par le fer et par le fluvial des marchandises débarquées au Havre a couté 137 millions d’euros dont 70 millions d’argent public. Laissé aux mains d’opérateurs privés incapables de le faire fonctionner, il est aujourd’hui planté et avec lui les belles ambitions qu’il portait.

Télécharger la lettre ouverte de Jean-Paul LecoqLet JPL GPMH

 

Cimenterie Lafarge : Thierry Foucaud interpelle le gouvernement

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Thierry Foucaud, Sénateur, a relayé la démarche de Jean-Paul Lecoq et de Gilbert Le Maître, Maire de St Vigor, pour demander au Ministre de l’économie et à la Préfète de Région l’organisation d’une table ronde pour sauvegarder le site Lafarge, ses emplois et sa production locale.

Pour télécharger les courriers de Thierry Foucaud : Let TF Lafarge Mme la Préfète / Let T. Foucaud à Macron

Cimenterie Lafarge : mobilisation pour sauver le site de production et ses emplois

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Jean-Paul Lecoq, Conseiller départemental et Maire de Gonfreville l’Orcher, accompagné du Maire de St Vigor d’Ymonville Gilbert Le Maître, a rencontré les représentants et la direction de l’usine Lafarge près du Havre. A l’issue il a appelé à la mobilisation générale pour la sauvegarde de la cimenterie, de tous ses emplois et de la production de clinker et de ciment « Made in Le Havre Normandie ». Il demande de la tenue d’une table ronde d’urgence à cet effet.

Le groupe Lafarge, fusionné depuis l’année dernière avec le suisse Holcim, vient d’annoncer un plan de restructuration de ses usines en France entrainant, avant la fin de l’année, la reconversion de son site de la zone industrialo-portuaire alimenté par la carrière de St Vigor d’Ymonville, en simple station de broyage de clinker importé.

Cette décision, si elle était mise en œuvre, entrainerait la perte localement de 111 emplois sur les 144 emplois actuels, un impact lourd sur les 700 à 750 emplois indirects liés à cette usine de production de ciment et de clinker, l’arrêt de l’exploitation de la carrière et sa reconversion en station de stockage, ainsi qu’un préjudice porté à l’économie circulaire, l’utilisation des fours de Lafarge étant fréquente pour valoriser en énergie des matériaux impropres.

Elle aurait également comme conséquence, dans le cadre des futurs chantiers de construction de notre région, de recourir à du clinker importé et du ciment frabriqué ailleurs alors même que nous disposons actuellement d’un site de production qui a largement fait ses preuves, tant en matière écologique, qu’en matière de qualité.

Ce plan de restructuration est une aberration sur le plan social, sur le plan sociétal, sur le plan écologique, il l’est également sur le plan économique, l’usine de St Vigor étant parfaitement viable.

La décision du nouveau groupe prenant prétexte de la baisse constante du marché depuis le début de la crise de 2008, s’inscrit dans une logique de rentabilité financière toujours plus forte pour les actionnaires. En effet, ni les parts de marché de Lafarge (stables depuis le début de la crise), ni ses marges bénéficiaires proches de 30 % (constantes également depuis des années) permettent de considérer cette décision stratégique comme une conséquence de difficultés économiques telle que l’absence de rentabilité.

C’est d’autant plus avéré qu’en 2013, la direction nationale du groupe avait fait adopter par les salariés du site normand un plan de compétitivité qui a dépassé ses objectifs en 2015. 80 millions d’investissements devaient l’accompagner, 17 millions ont été réalisés.

Or, le plan de restructuration annoncé se trouve en totale contradiction avec chaque point de l’argumentaire développé en 2013 par la direction nationale du groupe. Cet argumentaire vantait les mérites économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux d’une production locale de ciment, en opposition avec les stations de broyage de clinker importé, alors portées par ses concurrents.

Télécharger le communiqué de Jean-Paul Lecoq : Communiqué de presse

Télécharger l’intervention de Thierry Foucaud, Sénateur, auprès du Gouvernement : Let T. Foucaud à Macron

Jean-Paul Lecoq demande le retour de gardiens permanents dans les immeubles

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POLITIQUE DU LOGEMENT :
DES CONSTRUCTIONS, DES REHABILITATIONS… ET DE L’HUMAIN D’ABORD !

Lors du Conseil d’administration d’ALCEANE le 27 janvier, Jean-Paul Lecoq s’est réjoui de la hauteur du Plan pluriannuel d’investissements programmé par ce bailleur important de la région havraise et qui, sur Gonfreville l’Orcher notamment, va procéder à la réhabilitation du groupe Pablo Picasso, de la cité des Corderies à Gournay et des pavillons de la rue Georges Brassens.

Mais en ces temps marqués par les difficultés croissantes éprouvées par nombre de familles pour trouver un logement adapté, il a insisté sur la nécessité de mieux valoriser les centaines de logements vacants sur Le Havre qui ne trouvent pas preneur.

Cela passe par des travaux d’entretien bien sûr, cela passe aussi par entretenir le lien humain.
Ainsi, nombre de bailleurs abandonnent progressivement la présence de gardiens permanents préférant renvoyer les locataires sur des numéros uniques d’appel téléphonique ou des permanences ponctuelles.
La dématérialisation est certes utile, mais à partir du moment où elle vient compléter et non se substituer à la relation humaine directe.

Cette relation directe qui, souvent, change tout en facilitant la vie, en aidant les solidarités à s’organiser, en permettant aux locataires et au bailleur de maintenir une liaison directe.

C’est dans ce sens que Jean-Paul Lecoq a demandé à ALCEANE, avec le soutien des représentants de la Confédération Nationale du Logement (CNL), que soit étudié le retour systématique des gardiens d’immeuble à demeure.

Télécharger le communiqué : Communiqué gardiens ALCEANE