Archive dans 31 août 2016

Tribune de septembre 2016 : la lutte pour le progrès ne connait pas les temps !

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Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de septembre

LA LUTTE POUR LE PROGRES NE CONNAIT PAS LES TEMPS !

Après un hiver pluvieux pour les salariés aux prises avec une loi travail d’un autre âge basée sur la régression sociale.

Après un printemps orageux, expression d’une France revendicative retrouvant des couleurs et refusant de se résigner face aux injustices procréées par le système libéral au pouvoir, ici comme à la tête de l’Europe.

Après les quelques rayons de soleil de l’été avec une équipe de France de football ayant remis les pendules à l’heure sur l’identité nationale, un peuple Britannique qui a su prendre son destin en main ou le souvenir d’un été 36 et de son héritage des congés payés dont on retiendra au passage que 80 ans plus tard, un tiers des français n’y ont pas accès.

L’automne s’annonce plus que jamais combatif… Contre une loi travail illégitime. Contre une carte scolaire confondant intérêt de l’enfant et intérêt financier. Ou encore contre les décisions de la majorité départementale de Droite qui après avoir réduit le nombre de casernes de pompiers et supprimer les bourses aux collégiens, veut diminuer la présence des services sociaux de proximité. Tout cela pour servir une logique dogmatique de désendettement, tout relatif d’ailleurs.

La lutte pour le progrès social ignorant les temps, les élus communistes du Front de Gauche, plus que jamais mobilisés, continueront d’oeuvrer pour construire une alternative à un modèle économique à bout de souffle désormais rejeté par la très grande majorité de nos concitoyens.

Télécharger la tribune : Tribune 2016 092016

La fin du TAFTA : enfin ! La mobilisation citoyenne a fait reculer le gouvernement

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Jean-Paul Lecoq, Conseiller départemental et Maire de Gonfreville l’Orcher, a souhaité réagir à la demande par la France de l’arrêt des négociations du traité transatlantique de libre échange TAFTA/TTIP contre lequel il a multiplié les interventions.

« La mobilisation citoyenne en France et en Europe a donc enfin payé : la France demande l’arrêt des négociations du traité transatlantique de libre échange (TAFTA/TTIP) qui visait, dans le dos des peuples, à créer un marché unique libéral totalement dérèglementé entre les Etats-Unis et l’Europe.

Il portait en lui la fin des services publics et de toute forme de protection en particulier dans le domaine alimentaire et environnemental.

Depuis plusieurs années de nombreuses organisations, syndicats, partis politiques progressistes et notamment le Parti Communiste Français, associations, relayées par des campagnes de mobilisation et des pétitions ayant recueilli des millions de signataires s’opposent à ce traité négocié dans le plus grand secret. J’ai multiplié les interventions dans ce sens, comme élu et comme militant, notamment depuis l’Assemblée Nationale.

La Ville de Gonfreville l’Orcher comme celle d’Harfleur avaient pris des positions fortes dans ce sens.

Le 3 novembre 2014, le Conseil municipal de Gonfreville l’Orcher a voté une délibération contre le Tafta déclarant la commune « hors zone » de ce traité, ce qui lui avait valu des déboires avec les autorités mettant en cause alors la légitimité à agir des élus locaux dans ce domaine.

Deux ans plus tard, le gouvernement exécute un énième changement de cap politicien pour préparer les élections à venir qui – une fois n’est pas coutume – va dans le bon sens.

Il légitime ainsi les actions et positions des élus Gonfrevillais qui, avec beaucoup d’autres, s’étaient mobilisés contre ce traité malsain. Mieux vaut tard que jamais !

Démonstration est une nouvelle fois faite que quand le peuple et ses représentants se mobilisent, rien ne peut lui résister ! ».

Télécharger le communiqué de Jean-Paul Lecoq : Communiqué Tafta Ville

Télécharger la délibération anti Tafta du Conseil municipal de Gonfreville l’Orcher : del-2014-11-16_-_la_ville_de_go_se_declare_hors_zone_de_traite_de_libre_echange_transatlantique

Casse industrielle chez Lafarge, l’Etat doit rendre des comptes !

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Les services de l’Etat en Seine-Maritime viennent de valider intégralement le projet de restructuration du groupe Lafarge/Holcim comprenant le licenciement collectif « pour motif économique » de 111 salariés de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville, la fin de la production normande de ciment, le redimensionnement de l’usine en simple station de broyage de clinker importé et l’arrêt de l’exploitation de la carrière.

Jean-Paul Lecoq, Conseiller département et Maire de Gonfreville l’Orcher a réagi à cette décision cynique et mortifère pour l’emploi et le dynamisme économique de la Vallée de Seine. Il demande des comptes au gouvernement et appelle l’ensemble des élus à en faire autant, tout en réaffirmant son soutien aux salariés en lutte, cette décision cachant bien des zones d’ombre.

 » (…) 111 travailleurs normands seront ainsi licenciés au motif des difficultés économiques de leur employeur ?… Les mots ont-ils perdu à ce point leur sens ?

Leur employeur, c’est le groupe Lafarge/Holcim : 460 millions d’euros de bénéfice net (après impôts, dépréciations et amortissements) au 2e trimestre, 6 % d’augmentation de ses marges opérationnelles dans un contexte où le prix du ciment a augmenté de 2,2 % et de prévision de croissance du marché de 1 à 3 % cette année. Le titre en bourse du groupe, leader mondial dans le ciment, a progressé de 5,9 % à l’annonce de ces résultats.

Quand l’injustice sociale rencontre à ce point le renoncement politique, l’heure n’est pas aux lamentations mais à l’action.

Agir pour obtenir cette table ronde et mettre l’Etat devant ses responsabilités, celles qu’il reçoit des citoyens et non des actionnaires cupides des grands groupes avides d’une rentabilité toujours plus forte.

L’Etat doit rendre des comptes suite à sa décision (…)

Ces questions doivent obtenir des réponses claires. J’invite l’ensemble des élus locaux à faire pression sur l’Etat avec moi pour les obtenir.

Les représentants du personnel poursuivent leurs mobilisations afin de mettre en échec un plan mortifère pour l’emploi et le dynamisme économique de la vallée de la Seine.

Il est de la responsabilité des élus, de tous les élus, d’en faire autant ».

 

Télécharger le communiqué de Jean-Paul Lecoq : Communiqué licenciement économique