Archive dans 30 avril 2013

Tribune mai 2013 : L’emploi : première préoccupation des français

L’emploi : première préoccupation des français

Alors que les chiffres du chômage sont en hausse et soulignent la disparition de nombreux emplois, les mesures d’austérité imposées par le gouvernement plombent à la fois la croissance et le moral des français.

Que ce soit la flexibilité du travail, la réduction de « charges » des entreprises, les subventions apportées aux grands groupes industriels sans contrepartie sur l’emploi, ou encore les économies réalisées sur des investissements publics pourtant nécessaires… les mêmes recettes ont les mêmes conséquences et démontrent à nouveau leur inefficacité et leur nocivité économique et sociale.

Au contraire, des actes forts sont attendus de la part des dirigeants politiques pour améliorer la vie quotidienne des français durement touchés par la crise. Pour relancer notre économie, il faut développer l’investissement public et limiter les pouvoirs de la finance. Il faut augmenter de manière significative le pouvoir d’achat des salariés et de l’ensemble de la population, à l’inverse des attaques annoncées sur les allocations familiales et sur les retraites.

La proposition de loi des parlementaires communistes, « visant à interdire les licenciements boursiers et abusifs», a été soutenue par les sénateurs socialistes. Elle doit à présent être débattue et votée au Parlement.

Le gouvernement doit mettre le cap à gauche et prendre enfin les décisions qui s’imposent pour sortir notre pays de la crise.

Blog des conseillers généraux communistes : http://departement.elus76.com

PETROPLUS : Communique de Nathalie NAIL et Jean-Louis JEGADEN, conseillers généraux communistes du Havre

                         nathalie     jegaden

« C’est avec colère que nous apprenons aujourd’hui la fin de l’activité de la raffinerie de Petit Couronne. Malgré la mobilisation exemplaire des salaires tout au long du conflit que nous tenons à saluer, le tribunal de commerce de Rouen n’a jugé aucune offre recevable parmi les 4 en liste.

 

C’est une terrible nouvelle pour notre département déjà fortement fragilisé par la casse industrielle. Au-delà des 550 salariés de Petroplus, c’est plus de 4500 emplois menacés dans l’ensemble de notre département. Les conséquences sont terribles. C’est un drame social que nous sommes en train de vivre.

 

Le Havre sera fortement impacté par cet arrêt d’activité. D’après la direction du port et Haropa, c’est 18% de volume de tonnage en moins pour l’activité portuaire, des bacs de la CIM sont également menacés de fermeture.

 

C’est bel et bien l’ensemble de la Seine Maritime qui est touché par cette fermeture, mais également l’ensemble du pays.

 

Il faut continuer le combat, le gouvernement doit prendre les mesures importantes qui s’imposent.

 

Il faut travailler, de concert avec l’intersyndicale qui a prouvé, depuis 16 mois, son sérieux, à la nationalisation, même temporaire du site. Nous avançons plusieurs propositions.

 

Il est grand temps de lutter contre les volontés des grands groupes pétrochimiques qui visent à détruire la filière pétrochimique en Europe, jugée trop peu rentable. La question de notre indépendance énergétique ne peut être soumise aux règles du profit immédiat.

 

Le gouvernement doit également revoir sa copie sur la maîtrise de l’arrivée du pétrole brut sur notre territoire, défendu par les marins et les armateurs de France et combattu par l’industrie pétrolière.

 

Nous tenons à réaffirmer toute notre solidarité aux salariés et nous serons à leur côté, avec l’ensemble des élus et militants communistes de la région havraise pour défendre notre outil industriel ».

 

Mercredi 17 avril 2013

Nathalie Nail, Conseillère Générale, Conseillère Municipale du Havre

Jean-Louis Jegaden, Conseiller Général du Havre, Président du groupe des élus communistes au Département 

 

 

 

Les conseillers généraux communistes sensibles à l’alerte des agents du Département

Les personnels du Conseil Général du Département étaient aujourd’hui en arrêt de travail suite à un appel de l’ensemble des organisations syndicales.

A leur demande, un Comité Technique Paritaire extraordinaire s’est tenu au cours duquel ils ont exprimé leur mécontentement et leur inquiétude concernant notamment la gestion des personnels titulaires et contractuels, des remplacements, ainsi que des modalités de mise en place des contrats d’avenir. Ils ont souligné l’impact des difficultés auxquels ils sont confrontés sur les missions qu’ils effectuent au quotidien.

Cette situation n’est pas faite pour nous surprendre, tant les mesures financières contenues dans le budget 2013 du Département, que nous n’avons pas voté, portaient en elles une politique de rigueur, dont le personnel et les usagers ne peuvent qu’être victimes.

Cela renforce notre demande, plusieurs fois formulée, d’un bilan des effets des mesures contenues dans le plan de consolidation de juin 2011, notamment en matière sociale, et sur l’emploi dans le Département, plan qui apparaît de plus en plus pour ce qu’il est : un plan d’austérité.

Des constats dramatiques sont posés. L’objectif de limiter l’évolution de la masse salariale à 1% n’est déjà pas tenable. Nous ne saurions porter une évolution négative de la masse salariale, si ce choix était fait.

Nous ne pouvons, ni ne voulons nous enfermer dans cette logique de recherche permanente de réduction des budgets de la collectivité, qu’elles se fassent en direction des personnels ou des services de proximité, comme c’est la cas pour les Centres Médico-Sociaux.

Il n’y a pas de solution en dehors de la recherche de moyens financiers nouveaux permettant aux départements de répondre à leurs missions.

Nous continuons de réclamer le remboursement de la dette de l’Etat concernant l’APA, le RSA, la PCH, alors même que ces dépenses ont explosé entre 2004 et 2012.

Aujourd’hui le gouvernement prend le chemin inverse en décidant de réduire de 4,5 milliards d’euros le budget des collectivités d’ici à 2015.

Or, 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux patrons des grandes entreprises ont été décidés à l’automne. Et 40 à 50 milliards d’euros* de fraude fiscale manquent au budget de l’Etat et de la Sécurité Sociale. Qui a dit qu’il n’y avait pas d’argent ?

Jean-Louis JEGADEN, président du groupe des conseillers généraux communistes et républicains, membre du Comité Technique Paritaire

*selon rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le sujet

En direct – Mars 2013

En direct avec les conseillers généraux communistes – Compte rendu de la session du Conseil Général du 26 mars 2013

Un fil rouge guide l’ensemble des interventions des conseillers généraux communistes : l’austérité ne constitue en rien une solution à la crise. Au contraire, elle aggrave celle-ci. La conséquence est que, même des mesures pouvant aller dans le bon sens n’atteindront pas leurs objectifs, faute de moyens, si l’on érige l’austérité en postulat.

Lire ici