Malgré les annonces, malgré les engagements, les aides à domicile attendent toujours l’application des mesures de revalorisation salariale qu’elles méritent amplement.
Quant aux décisions prises récemment pour couvrir auprès des organismes employeurs le coût de ces revalorisations, les élus de la Gauche combative, communiste et républicaine au Département pointent une insuffisance préoccupante.
Face à cette situation, mais aussi pour demander que les mesures de revalorisation salariale puissent également concerner les personnels administratifs et techniques des établissements sociaux et médico-sociaux, à leur tour oubliés par les décisions du SEGUR, Nicolas LANGLOIS, Séverine BOTTE, Alban BRUNEAU, Maryline FOURNIER, Sophie HERVE, Laurent JACQUES, Christine MOREL et Joachim MOYSE, viennent de saisir le Président du Conseil départemental.
Extraits :
« Les personnels du secteur de l’aide à domicile font preuve au quotidien d’un engagement exemplaire, malgré des conditions de travail souvent difficiles et des rémunérations qui ne reflètent pas cet engagement et leur utilité auprès des personnes âgées et des autres usagers en perte d’autonomie. Ils méritent une revalorisation conséquente de leur salaire.
Cette évidence largement partagée lors de la crise sanitaire, a cependant été oubliée dans l’élaboration du SEGUR de la santé. La mobilisation des professionnels de ce secteur et des autres filières sociales et médico-sociales injustement « oubliés », et le soutien de nombreux élus locaux, ont permis, non sans mal, d’obtenir une première avancée sous la forme d’une revalorisation plancher de 183 Euros net par mois, avec effet rétroactif au 1er avril, dans le cadre du SEGUR II.
Depuis, ils attendent que cette décision soit appliquée et s’en émeuvent auprès de leurs employeurs, qui eux-mêmes attendent que leur soit précisées les conditions de financement de cette mesure.