Archive dans 15 septembre 2022

Revalorisation salariale des aides à domicile et extension du SEGUR aux personnels administratifs et techniques : les élus de la Gauche combative saisissent le Président du Département

Malgré les annonces, malgré les engagements, les aides à domicile attendent toujours l’application des mesures de revalorisation salariale qu’elles méritent amplement.

Quant aux décisions prises récemment pour couvrir auprès des organismes employeurs le coût de ces revalorisations, les élus de la Gauche combative, communiste et républicaine au Département pointent une insuffisance préoccupante.

Face à cette situation, mais aussi pour demander que les mesures de revalorisation salariale puissent également concerner les personnels administratifs et techniques des établissements sociaux et médico-sociaux, à leur tour oubliés par les décisions du SEGUR, Nicolas LANGLOIS, Séverine BOTTE, Alban BRUNEAU, Maryline FOURNIER, Sophie HERVE, Laurent JACQUES, Christine MOREL et Joachim MOYSE, viennent de saisir le Président du Conseil départemental.

Extraits :

« Les personnels du secteur de l’aide à domicile font preuve au quotidien d’un engagement exemplaire, malgré des conditions de travail souvent difficiles et des rémunérations qui ne reflètent pas cet engagement et leur utilité auprès des personnes âgées et des autres usagers en perte d’autonomie. Ils méritent une revalorisation conséquente de leur salaire.

Cette évidence largement partagée lors de la crise sanitaire, a cependant été oubliée dans l’élaboration du SEGUR de la santé. La mobilisation des professionnels de ce secteur et des autres filières sociales et médico-sociales injustement « oubliés », et le soutien de nombreux élus locaux, ont permis, non sans mal, d’obtenir une première avancée sous la forme d’une revalorisation plancher de 183 Euros net par mois, avec effet rétroactif au 1er avril, dans le cadre du SEGUR II.

Depuis, ils attendent que cette décision soit appliquée et s’en émeuvent auprès de leurs employeurs, qui eux-mêmes attendent que leur soit précisées les conditions de financement de cette mesure.

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Refus du transfert des Routes Nationales au Département : il faut assurer collégialement la fin des aménagements de la RN27 !

L’article 38 de la loi 3DS votée le 21 février et son décret d’application publié le 30 mars prévoit que 9.000 km de 400 routes nationales, autoroutes et tronçons d’autoroute non concédées par l’Etat peuvent faire l’objet d’un transfert de propriété aux départements et aux métropoles (cela représente presque tout le réseau national).

Par courrier du 1er septembre, le Président du Département qui avait visiblement envisagé dans un premier temps de répondre favorablement à cette « invitation à transférer » les RN27 (Dieppe/Tôtes) et RN 31 (Rouen/Reims par Gournay) fait marche arrière. Il informe de l’annulation du Conseil départemental exceptionnel du 19 septembre qui devait en délibérer.

Pour lui les conditions de ces transferts ne sont pas réunies, la compensation financière calculée par l’Etat en faveur du Département étant très inférieure aux estimations de celui-ci. Il ajoute que les conditions du transfert des personnels et du matériel ne sont pas établies.

Cependant, dans ce même courrier, le Président fait état de sa volonté de poursuivre l’intervention du Département en vue de régler les conséquences de la mise en service récente du nouveau tronçon de la RN27.

Nicolas LANGLOIS, Maryline FOURNIER, Laurent JACQUES, Conseillers départementaux, et le Député Sébastien JUMEL ont réagi à ce courrier et à cette décision. Ils regrettent son manque de concertation et  souhaitent savoir précisément les raisons qui l’ont conduit à rejeter ce transfert. Ils lui proposent d’organiser une table ronde réunissant les acteurs locaux afin de partager le même niveau d’information et de déterminer, collégialement, les meilleures mesures à prendre pour fluidifier les principaux accès routiers à Dieppe.

Pour télécharger le courrier du Président : Transferts des routes nationales – Courrier Pdt

Pour télécharger le courrier de réponse : Transferts des routes nationales – Courrier groupe

Tribune du mois de septembre : Pour une vraie priorité à l’Education

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de septembre 2022

Pour une vraie priorité à l’Éducation

Nous souhaitons une bonne rentrée aux élèves seinomarins, avec une pensée particulière pour les collégiens des 109 collèges publics départementaux.

Priorité à l’éducation : gage d’avenir, de confiance en notre jeunesse, devoir de notre République, tout le monde l’affiche mais la réalité demeure plus contrastée ; L’Education Nationale reste soumise à des considérations purement comptables bien éloignées de l’intérêt des élèves et des besoins des enseignants.

Pire, le Gouvernement Borne-Macron veut réformer notre système éducatif pour lui imposer les logiques du secteur privé. Comme si l’on pouvait gérer une école comme une entreprise ! Appliquées au secteur de la santé, nous pouvons tous constater combien ces logiques ont été dévastatrices.

Pour notre part, à l’inverse, nous déclarons que l’Education Nationale est un investissement et non un coût. Nous portons la nécessité d’investir dans l’école de la République. Pour nous prémunir contre tout décrochage et disposer d’un service public de qualité, il est indispensable de recruter des personnels enseignants et d’encadrement en nombre suffisant pour réduire les classes à 19 élèves maximum.

Il faut revaloriser les salaires pour rendre le métier attractif, rétablir la gratuité totale de la scolarité et renforcer l’enseignement professionnel. Il faut que chaque élève en situation de handicap puisse trouver une place en ULIS et un accompagnement personnalisé.

Les élus du groupe de la Gauche combative contribuent au quotidien par leurs propositions à aller vers ces objectifs nécessaires.

gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Septembre 2022