Catégorie dans Communiqué

Sophie Hervé et Alban Bruneau interviennent contre la fermeture d’une classe à Rogerville

Les mesures de carte scolaire 2025 préparée la direction départementale de l’Education Nationale, intègrent le retrait d’un poste d’enseignant en élémentaire pour la prochaine rentrée au sein de l’école Edgar-Degas de Rogerville. Cette décision repose sur la base d’un effectif prévisionnel total de 192 élèves, contre 201 pour cette présente année 2024/2025, selon les chiffres extraits des documents remis aux membres du CDEN (Conseil départemental de l’Education Nationale) du 6 mars.

Or, cette décision est incomprise et contestée par la mairie de Rogerville et par les parents d’élèves qui estiment que cette prévision d’effectif est erronée. Ils avancent notamment le fait qu’à ce jour le nombre d’inscription en mairie est déjà plus élevé que l’estimation ayant servi de base à cette décision, à savoir 195 élèves, alors que la période d’inscription ne fait que débuter.

Sophie Hervé et Alban Bruneau, Conseillers départementaux du canton, ont par conséquent saisi la direction de l’Education Nationale pour lui demander de revenir sur cette décision de fermeture de classe. Ils apportent ainsi leur soutien aux parents et aux élus communaux mobilisés.

Ils soulignent qu’il y a tout lieu de penser que l’effectif actuel de cette école sera non seulement maintenu mais peut-être même dépassé, ce qui correspond d’ailleurs à la dynamique démographique observée sur cette commune depuis plusieurs années.

Pour télécharger le courrier envoyé : Edgar-Degas DASEN 2025

Tribune du mois de mars : Comment travailler sans salaire en Seine-Maritime

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de mars 2025

Comment travailler sans salaire en Seine-Maritime

Le Médef en rêvait, Emmanuel Macron l’a fait, la droite au Département l’applique sans retenue malgré l’opposition des élus de Gauche : désormais on peut se voir imposer 15h d’activités professionnelles par semaine, sans percevoir un salaire ni bénéficier d’un contrat de travail. Il faut pour cela être allocataire du RSA qui peut vous être supprimé si vous refusez.

Pourtant le RSA est une allocation de solidarité bien faible pour tenter de survivre et non un privilège ! (635€ par mois pour 1 personne seule, 953€ pour 2, moitié moins que le seuil de pauvreté), non cumulable avec d’autres aides sociales contrairement à une fausse rumeur répandue.

La solidarité ne se conditionne pas, c’est un devoir pour une société dite civilisée. En créant cette obligation infligée aux plus démunis, les droites ouvrent la porte au travail gratuit.

Pourquoi continuer à payer un salarié, alors que l’on peut utiliser un allocataire du RSA sans débourser un centime ?

S’il y avait suffisamment d’emplois pour employer tous ceux qui en sont le plus éloignés, alors pourquoi ne pas les embaucher, avec contrat de travail et salaire au SMIC (3 fois plus que le montant du RSA) ?

Pendant que les plus pauvres que l’on rend ainsi seuls responsables de ne pas être en emploi sont stigmatisés, les vrais assistés continuent de bénéficier sur le budget de l’Etat de cadeaux fiscaux et d’exonérations de charges à profusion.

Nous condamnons ces dérives qui creusent les injustices, alimentent la colère et nuisent à la cohésion de la société.

gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Mars 2025

Le rapport Laïcité 2024 confirme de nouveau l’absence d’infraction aux principes de la laïcité dans les services publics départementaux

Obligatoire depuis l’année dernière, le rapport « Laïcité » établi par le référent laïcité du Département au titre de l’année 2024, a été présenté devant le Conseil départemental du 6 février. Ce rapport rappelle les principes de la laïcité, les bases législatives et réglementaires qui l’encadrent ainsi que la déclinaison pour les agents publics, les usagers, les élus. La collectivité s’est dotée d’une Charte de la laïcité dans les services publics.

Dans une seconde partie, le référent laïcité du Département et le chargé de mission « Lutte contre la radicalisation et promotion des valeurs de la République » au sein de cette même mission, placés sous l’autorité directe du DGS, font leur rapport d’activités.

En 2024, 8 saisines seulement ont été enregistrées et traitées (contre 10 en 2023). Sur ces 8 saisines, 5 étaient fondées et constituaient des infractions au principe de la laïcité. 

Pour le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, Séverine Botte a tenu à relever le grand écart entre un ressenti trop souvent diffusé pour agiter les tensions, et la très faible réalité de la situation…

« L’année dernière nous étions intervenus pour souligner le faible niveau de saisine du référent laïcité du Département, et pour nous en réjouir. On nous avait répondu que l’on partait de zéro et que le travail engagé permettrait sans doute de monter en puissance.

Force est de constater, et c’est heureux, qu’un an après nous sommes plutôt descendus en puissance…

Nous ne remettons nullement en cause ce plan d’actions, bien au contraire, il est utile notamment pour répondre aux interrogations, rappeler ce qu’est la laïcité, lutter contre les idées reçues et autres mauvaises interprétations des lois en vigueur, surtout en ces temps où les valeurs républicaines sont tellement mises à mal.

Mais ce rapport d’activité permet de constater que contrairement à la petite musique qui monte ici et là, il n’existe pas de phénomène significatif d’atteinte à la laïcité de la part d’agents et d’usagers des services de la première collectivité locale de Seine-Maritime…

Comme l’an passé, nous saluons les avancées et les initiatives prises par notre collectivité, et en particulier en matière d’information des usagers de nos services et de formation des agents publics.

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Les élus de la Gauche combative demandent le maintien du dispositif d’accès aux activités nautiques dans les collèges

Dans un courrier qu’ils viennent d’adresser au Président du Conseil départemental, les 8 élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine demandent que le dispositif spécifique favorisant l’accès aux pratiques nautiques pour les collégiens soit maintenu. Celui-ci vient en effet d’être supprimé…

« De longue date, et pour des raisons évidentes liées à son identité, à sa culture maritime, le Département de Seine-Maritime a favorisé l’accès aux pratiques nautiques telles que la voile, l’aviron, le canoë kayak, pour les élèves des classes de différents collèges de Seine-Maritime.

Organisée de concert avec les fédérations sportives et les clubs, cette politique spécifique a fait ses preuves en apportant aux collégiens qui en bénéficient, au-delà de ses vertus physiques, sportives, éducatives, une approche à l’éducation à l’environnement par la découverte des milieux aquatiques.

Or, sans qu’un quelconque bilan ne soit venu contester l’utilité de cette politique, ou ses aspects bénéfiques, vous avez souhaité y mettre en terme, en renvoyant sur le dispositif global de réussite éducative (CRED), objet d’une réforme l’année dernière, la possibilité pour les équipes éducatives de recourir aux activités nautiques au sein d’une offre globale de services renforcée.

Lorsque les partenaires ont été informés, en début d’année 2024, que le dispositif spécifique de soutien à l’accès aux activités nautiques serait fondu dans le CRED, ils vous avaient alerté, et nous en avions fait autant, sur le risque de voir cette spécialité régresser, voir se dissoudre.

Ces alertes n’ayant pas été entendues, vous avez persisté et supprimé ce dispositif spécifique. Or, il semble bien que les premiers éléments qui remontent des partenaires depuis la mise en œuvre de cette réforme confirment les craintes émises…

Par ailleurs, les partenaires associatifs se retrouvent confrontés à une absence de visibilité sur les heures qu’ils peuvent durablement dispenser auprès des collégiens, ce qui fragilise leur fonctionnement, leurs finances et leurs emplois.

Ne doutant pas de votre attachement à continuer de permettre l’accès aux pratiques nautiques pour nos collégiens, nous souhaitons que des solutions puissent être recherchées et trouvées avec les partenaires pour redonner aux activités nautiques une place toute particulière. »

Pour télécharger le courrier adressé par le groupe : Activités nautiques collèges

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Tribune du mois de janvier : Pour une année enfin solidaire !

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de janvier 2025

Pour une année enfin solidaire !

Malgré le résultat des élections, les politiques macronistes se poursuivent avec le soutien de l’extrême-droite, fragilisant toujours un peu plus le lien social, au profit d’une fragmentation de la société où les tensions, les colères et les peurs sont exacerbées.

Des politiques de droite ne répondant toujours pas à l’urgent besoin de restaurer un pouvoir d’achat permettant à chacun de faire face à ses besoins fondamentaux, et de réinvestir dans nos services publics pour résoudre les crises que nous affrontons : santé, médico-social, logement, éducation…

Dans ce contexte qui dégrade la qualité de vie du plus grand nombre, mais aussi la démocratie, communes et départements se retrouvent en première ligne pour tenter de répondre aux attentes des habitants dans tous les domaines de la vie.

Pourtant, le gouvernement allié à la droite et l’extrême-droite continue de leur faire les poches en voulant leur faire payer la facture de ses choix iniques.

Aussi, avons-nous tous besoin d’un Département pleinement mobilisé, ancré dans la vie réelle et faisant preuve de volontarisme :

  • En créant des centres de santé avec médecins salariés pour garantir un médecin pour chacun ;
  • En expérimentant un revenu d’autonomie pour les jeunes ;
  • En ouvrant les dispositifs de solidarité aux salariés insuffisamment rémunérés ;
  • En soutenant tous les projets de réussite éducative plutôt qu’en réduisant les crédits dans un tiers des collèges…

C’est ce que nous défendons dans le cadre du budget départemental pour que cette année 2025 soit un peu meilleure qu’elle ne s’annonce !

gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Janvier 2025

Le CMS du secteur d’Eu sous forte tension : Laurent Jacques demande un renforcement urgent de ses moyens

Le Centre Médico-Social (CMS) du secteur d’Eu se trouve sous forte tension depuis plusieurs mois en raison de plusieurs arrêts maladie. Les conséquences du sous-effectif résultant de cette situation sont lourdes pour les usagers. Les personnes suivies par le CMS se trouvent déjà dans un état de vulnérabilité sociale lorsqu’elles sont prises en charges, aussi toute défaillance, tout retard dans le traitement et le suivi de leurs besoins peut être fortement préjudiciable.

De plus, certaines aides de solidarité ne peuvent être déclenchées que par les agents du Département de Seine- Maritime et les employés des CCAS des communes d’Eu ou du Tréport, malgré toute leur bonne volonté, ne peuvent s’y substituer.

Cette situation intervient dans un climat général particulièrement difficile généré par une inflation toujours présente et par la défaillance de certains services publics rendus de moins en moins accessibles, surtout pour les publics fragiles.

Ce constat relatif au CMS pourrait être compréhensible s’il était ponctuel, mais il perdure à tel point qu’il semble être devenu un mode de fonctionnement. Tout récemment encore, alors que l’un des CCAS  soumettait un cas urgent au CMS, un rendez-vous à une échéance de plus d’un mois a été proposé !

Face à cette situation, Laurent Jacques est intervenu auprès du Président du Conseil départemental afin que des moyens humains soient affectés en renfort de l’équipe de ce CMS.

(Cliquer sur l’image pour agrandir ou télécharger le fichier en bas de page)

Pour télécharger le courrier de Laurent JACQUES : CMS Eu – LJ 2024

RD6015 : Alban Bruneau insiste pour obtenir le réaménagement du tronçon Gainneville/Harfleur

Lors de la réunion du collège départemental de sécurité routière qui s’est tenue le 27 juin dernier à Gainneville, Alban Bruneau a questionné sur l’état d’avancement du projet de réaménagement de la RD6015 entre Gainneville et Harfleur, et insisté pour qu’il puisse avancer rapidement eu égard aux enjeux de mobilité, mais aussi aux problématiques rencontrées quotidiennement sur ce tronçon. L’accidentologie constatée entre l’entrée de Gainneville et Harfleur sur cette RD6015 atteste de l’importance de travailler sur ce réaménagement.

Or, depuis une réunion le 27 février 2023 consacrée aux entrées routières du Havre, aucun travail n’a été engagé sur ce sujet. Le tronçon Gainneville/Harfleur est le plus congestionné de cette route départementale avec notamment des flux de circulation particulièrement denses et des ralentissements conséquents à hauteur de la commune de Gainneville et de son intersection avec les communes de Rogerville et de Saint-Laurent-de-Brèvedent, ainsi qu’en traversée de Gonfreville l’Orcher.

Cette situation entraine d’importantes nuisances et des problématiques de pollution et de sécurité sur ces différentes communes.

Par ailleurs, en terminaison de la RD6015 vers Harfleur, dans la côte dite de Gainneville entraine des questions de sécurité routière imputables notamment à l’état de la chaussée, au marquage au sol et à l’insuffisance de l’éclairage public.

La mise en service du centre de recyclage de la Communauté urbaine sur la ZAC du Cantipou nécessiterait la création d’un raccordement sur la RD6015 à hauteur de Bévilliers afin d’éviter aux usagers de traverser toute la zone commerciale, d’autant plus que le site de Bévilliers va accueillir prochainement de l’habitat.

Ce sont notamment ces diverses problématiques qu’il convient d’intégrer dans ce projet.

Alban Bruneau vient par conséquent de saisir de nouveau le Vice-président en charge des routes.

Pour télécharger le courrier envoyé : RD6015 AB 2024

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Sophie Hervé demande un renforcement des effectifs dans les bureaux de La Poste sur l’agglo havraise

Mardi 12 novembre, à l’appel de leurs organisations syndicales, de nombreux agents de La Poste ont fait valoir leur droit de grève afin de dénoncer une dégradation de leurs conditions de travail qui affecte également le niveau et la qualité de service offert aux usagers dans les 15 bureaux implantés sur Le Havre et l’agglomération.

En cause un manque d’effectif entrainant notamment une insatisfaction d’usagers avec comme conséquences un accroissement des incivilités, mais également la fermeture ponctuelle de bureaux.

La tendance étant déjà depuis une décennie à la réduction de la présence postale avec des suppressions/regroupements de bureaux et une baisse des amplitudes horaires d’ouverture, il est difficilement compréhensible que le niveau de service existant ne soit pas garanti à partir d’effectifs en nombre suffisant.

Sophie Hervé, Conseillère départementale du Havre qui siège également pour le Département au sein de la Commission Départementale de Présence Postale Territoriale, a donc saisi la Direction Régionale du groupe La Poste pour s’assurer qu’elle prend au sérieux ces alertes et travaille, de concert avec les organisations syndicales, à un renforcement des effectifs dans les différents bureaux de l’agglomération.

Dans son courrier elle s’étonne également « qu’il faille attendre un mouvement social pour répondre à ce qui apparaît comme un aspect fondamental d’un service au public : adapter les moyens aux besoins des usagers, en veillant au bien-être des agents qui en ont la charge. »

Pour télécharger le courrier envoyé : La Poste mouvement social SH

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Gainneville La Vallée : nouvelle intervention d’Alban Bruneau pour sécuriser la RD34

Les problématiques d’insécurité routière sur la RD34 qui exposent les riverains de la Vallée à Gainneville, appellent de la part du Département des interventions complémentaires aux deux chicanes provisoires réalisées il y a quelques années. Suite à la réunion organisée en septembre 2023 à ce sujet, il avait été convenu que le Département procèderait à des aménagements entre ces deux chicanes dans l’attente que la commune réalise une étude globale sur la mise en sécurité durable de cet axe en traversée de La Vallée. Or à ce jour ces aménagements n’ont pas encore été réalisés.

Alban Bruneau vient donc de saisir, de nouveau, le Vice-président Alain Bazille en charge des routes départementales pour demander qu’il soit procédé à ces aménagements dans les plus courts délais. Il explique également qu’il apparait nécessaire sans plus attendre de renouveler le marquage au sol, de revoir l’implantation du passage protégé qui pose problème, de sécuriser les abords de l’arrêt de bus et d’intervenir sur l’entretien des espaces verts générant un manque de visibilité.

Pour télécharger le courrier envoyé : Sécurisation RD34 Gainneville AB 2024

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Situation du chantier naval de Fécamp : Alban Bruneau et Laurent Jacques interviennent

Après plusieurs mois marqués par des retards dans les versements, la quinzaine d’ouvriers du chantier naval Mouquet à Fécamp n’ont pas reçu leur salaire mensuel et expriment leur plus vive inquiétude concernant l’avenir de leur emploi, dans un contexte marqué par l’annonce de la liquidation du chantier naval MIM, Manche Industrie Marine, installé à Dieppe et appartenant au même groupe FIPAM.

Ils indiquent également être confrontés à un manque d’information et de dialogue avec leur direction, ce qui ne fait qu’accentuer leurs craintes.

Alban Bruneau et Laurent Jacques, Conseillers départementaux communistes membres de la Commission départementale des infrastructures en charge notamment du suivi des ports départementaux, ont saisi le Vice-président Alain Bazille pour s’assurer de son intervention auprès de la direction de l’entreprise et celle du groupe pour d’une part connaître la réalité de la situation de ce chantier naval, et d’autre part contribuer à défendre les droits de ses salariés.

Pour télécharger le courrier envoyé : Chantier naval de Fécamp AB LJ 2024

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