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Contre le plan social qui frappe les EHPAD publics du Havre (100 emplois supprimés) : nouvelle intervention de Sophie Hervé

En péril en raison d’erreurs de gestion et probablement d’erreurs stratégiques, sans compter un défaut évident de surveillance de la part de ses tutelles (Etat et Département), les EHPAD publics « Les Escales » au Havre sont visés par un plan drastique de réduction de ses effectifs (suppression de 100 postes).

Face à cette situation inacceptable, les agents sont mobilisés depuis des semaines. Lors du Conseil départemental du 22 février, Sophie Hervé, pour le groupe des élus de la Gauche combative, communiste et républicaine, avait appelé le Président du Département à s’opposer à ce plan social. Elle a renouvelé son appel, au début de la séance du Conseil départemental ce 28 mars.

Pour visionner l’intervention de Sophie HERVE : Question orale EHPAD LH vidéo  – SH

« Monsieur le Président,

L’établissement public médico-social « Les Escales » a été créé en 2016, par la volonté commune du Maire et de la Municipalité du Havre d’une part et du Centre Hospitalier du Havre d’autre part, pour fusionner les EHPAD gérés par l’hôpital et le Centre gériatrique Desaint-Jean. Un programme de reconstruction de 3 EHPAD a été décidé.

L’ensemble ainsi constitué gère 664 places et un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) de 44 places. C’est le plus grand EHPAD public du pays et, de l’aveu même de l’Etat, il repose sur un modèle atypique qui n’a pas d’équivalence.

Depuis la fin d’année, ce qui faisait ainsi la fierté du Maire du Havre, président du Conseil de surveillance de ces EHPAD et président du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier du Havre, est en naufrage. L’horizon est bien sombre pour ses résidents et ses agents…

Si les comptes généraient un faible déficit jusqu’en 2020, en 2 exercices seulement, un déficit abyssal est apparu pour atteindre 7 Millions d’euros et un endettement de 13 Millions en 2023, mettant clairement en péril l’établissement.

Raison qui a conduit l’ARS et notre collectivité à le placer sous administration provisoire le 14 novembre.

Dans l’urgence, notre Conseil a débloqué en décembre une aide de 1,5 Millions sous forme d’avance remboursable et l’ARS a attribué une aide exceptionnelle de 3,5 Millions.

L’administratrice, s’appuyant sur un rapport de l’ANAP (Agence nationale pour la performance sanitaire et médico-social), a réalisé un audit et, avec les tutelles, engagée la définition d’un CPOM (Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens) censé assurer le sauvetage puis la pérennité de l’établissement.

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Les élus de Gauche rassemblés aux côtés des travailleurs sociaux de la protection de l’enfance

A la veille du conseil départemental du jeudi 28 mars, le groupe des élus de la Gauche combative, communiste et républicaine au Département était présent par sa présidente Séverine Botte, Maryline Fournier et Joachim Moyse, aux côtés des syndicats des professionnels de l’enfance, en conférence de presse, pour soutenir leurs revendications. Des élus écologiques et socialistes au Conseil départemental, ainsi que les députés communiste Edouard Bénard et Insoumise Alma Dufour, étaient également mobilisés.

Alors que la Seine-Maritime est un département pilote dans le domaine de la protection de l’enfance, aucun signe encourageant n’est donné aux professionnels de l’enfance. A un tel point que les agents de la protection de l’enfance partagent ce qu’ils et elles vivent en pleurant.

Les moyens ne sont pas à la hauteur des besoins du territoire (par exemple, il y a entre 300 et 400 mesures de placements qui ne sont pas exécutées car il n’y a pas de place en foyer), l’épuisement est flagrant dans l’ensemble des services de la protection de l’enfance, les « équipes sont déshabillées et les enfants se retrouvent avec des professionnels qui changent tout le temps ». Et alors que nous connaissons un contexte d’inflation alimentaire inédit, où nos factures d’électricité et nos loyers deviennent insupportables, leurs métiers doivent être rémunérer à leurs justes valeurs.

Cette situation chaotique n’est pas le fruit d’un hasard mais est le résultat d’un retard accumulé depuis des années. En ne voulant pas adapter les moyens nécessaires aux besoins à couvrir, le groupe des élus communistes a pourtant alerté régulièrement, d’autres groupes de l’opposition de Gauche également, sur ce constat, Etat et Département ont créé du mal-être, du découragement et des situations inacceptables s’agissant de l’accompagnement d’enfants vulnérables. Désormais le Département doit débloquer des millions de crédits supplémentaires et encore c’est loin d’être suffisant !

Il faut lâcher cette politique antisociale et d’austérité budgétaire et aller vers une meilleure reconnaissance des métiers du lien, la droite départementale doit répondre de ses responsabilités. Il y a urgence.

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Tribune du mois de mars : Faire de l’Education une vraie priorité !

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de mars 2024

Faire de l’Education une vraie priorité !

N’en déplaise à la nouvelle ministre qui n’arrange rien par ses choix, la France est l’un des pays d’Europe où l’origine sociale pèse le plus dans le parcours scolaire. Ces inégalités, véritables ségrégations sociales, sont liées à l’application de la « Carte scolaire » et ses logiques comptables.

Quand un élève entre dans son établissement scolaire, quel qu’il soit, il devrait pouvoir être accompagné pour favoriser sa réussite, et écouté en fonction de ses besoins (santé, handicap, mal-être, difficultés sociales et familiales qui sont autant de freins à sa réussite scolaire). Il devrait effectivement pouvoir compter sur des enseignants, agents territoriaux et professionnels de santé en nombre suffisant…

Qui peut dire aujourd’hui que toutes ces nécessités sont couvertes ?

Car le gouvernement continue de baisser le nombre d’enseignants et les crédits affectés sont loin de rattraper le retard accumulé. Il démantèle le service de médecine scolaire et se révèle incapable, malgré sa promesse, d’accompagner tous les élèves en situation de handicap.

Il refuse d’engager les réformes de fond dont l’Education Nationale a besoin :

  • Plan de recrutement massif d’enseignants sous statut et revalorisation conséquente des salaires ;
  • Limitation de toutes les classes à 19 élèves maximum ;
  • Création d’un service public des AESH (que nous proposons de confier aux départements) ;
  • Rétablissement d’une infirmière, d’un psychologue et d’une assistante sociale dans tous les établissements.

Ce sont ces propositions que nous défendons : gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Mars 2024

Séverine Botte succède à Nicolas Langlois à la présidence du groupe des élus de la Gauche combative, communiste et républicaine au Département

Nicolas Langlois, Maire de Dieppe, ayant été élu en décembre dernier Président de l’agglomération dieppoise, il a souhaité passer le relais de la présidence du groupe des élus de la Gauche combative, communiste et républicaine au Conseil départemental, présidence qu’il exerçait depuis 2021, afin de concentrer son temps sur Dieppe et son territoire.

Pour lui succéder, les élus du groupe ont élu Séverine Botte, Conseillère départementale du canton de Saint-Etienne-du-Rouvray depuis 2015, et 1ère adjointe au Maire d’Oissel.

Comme l’a déclaré Nicolas Langlois : « Séverine a l’expérience et les convictions pour peser dans cette assemblée dominée par le droite macroniste, et organiser la vie de notre groupe ».

Le groupe est composé de :

  • Séverine Botte, 1ère Adjointe au Maire d’Oissel, Conseillère départementale du canton de Saint-Etienne-du-Rouvray ;
  • Alban Bruneau, Maire de Gonfreville l’Orcher, Conseiller départemental du canton Le Havre 3 ;
  • Maryline Fournier, Maire d’Arques-la-Bataille, Conseillère départementale du canton Dieppe 2 ;
  • Sophie Hervé, Conseillère municipale du Havre, Conseillère départementale du canton Le Havre 3 ;
  • Laurent Jacques, Maire du Tréport, Conseiller départemental du canton d’Eu ;
  • Nicolas Langlois, Maire de Dieppe, Conseiller départemental du canton Dieppe 2 ;
  • Christine Morel, Maire d’Harfleur, Conseillère départementale du canton Le Havre 2 ;
  • Joachim Moyse, Maire de Saint-Etienne-du-Rouvray, Conseiller départemental du canton de Saint-Etienne-du-Rouvray ;

Mobilisation pour assurer l’avenir des Centres sociaux

La forte inflation touche les centres sociaux, socioculturels et espaces de vie sociale, alors que les charges augmentent, les subventions stagnent voire diminuent. Aussi, la Fédération nationale des centres sociaux qui regroupent 1.400 centres sociaux dont de nombreux en Seine-Maritime, appelle au « déblocage d’un fonds de soutien exceptionnel pour permettre aux structures de fonctionner normalement, de maintenir des actions en faveur des solidarités, dans un contexte de crise sociale qui augmente les besoins des usagers. »

Les Conseillers départementaux du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine soutiennent la mobilisation des centres sociaux et ont pris différentes initiatives pour contribuer à la satisfaction de leurs justes revendications.

A l’image de la saisine du 1er Ministre par Nicolas Langlois, Maryline Fournier et Laurent Jacques, aux côtés du Député Sébastien Jumel et du Maire d’Eu.

(cliquer sur les images pour agrandir)

Pour télécharger leur courrier : Let PM centres sociaux

Alban Bruneau est venu soutenir les dirigeants et les salariés du Centre social AGIES à Gonfreville l’Orcher.

Pour ouvrir la pétition lancée par la Fédération des centres sociaux : Pétition centres sociaux

Appel pour ne pas appliquer la loi immigration

La loi « asile-immigration » votée par le Parlement fin 2023 constitue un recul inédit des protections et des droits garantis aux étrangers dans notre pays. Cette loi bafoue les principes issus de la Révolution française, restreint l’accès aux prestations sociales et au logement pour les étrangers qui séjournent de manière régulière en France.

32 départements en France se mobilisent comme « bouclier républicain » et n’appliqueront pas le durcissement des conditions de versement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA).

Les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine au Conseil départemental de Seine-Maritime viennent d’écrire au Président du Département pour lui demander de se joindre à ce mouvement et d’en faire autant.

(cliquer sur l’image pour agrandir)

Pour télécharger la lettre du groupe : Loi immigration  – Pdt

Tribune du mois de janvier : Une bonne année 2024 : C’est possible !

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de janvier 2024

Une bonne année 2024 : C’est possible !

Nous vous souhaitons une bonne année, résolument solidaire et combative, pour surmonter les difficultés qui obscurcissent le quotidien.

Le dire c’est bien, mais le faire en y contribuant par les décisions politiques que le Conseil départemental est amené à prendre tout au long de l’année, serait encore mieux !

Raison pour laquelle nous nous mobilisons pour faire avancer les propositions que nous portons afin de pouvoir compter sur un Département pleinement engagé à vos côtés.

  • Pour remédier aux difficultés à trouver un médecin en créant des centres de santé départementaux avec des médecins salariés ;
  • Pour en finir avec la crise du logement en augmentant la construction et la rénovation du parc public par le doublement des aides aux bailleurs sociaux ;
  • Pour expérimenter un revenu d’autonomie pour les jeunes ;
  • Pour étendre les dispositifs individuels de solidarité aux salariés modestes dont le salaire ne suffit plus pour payer les factures ;
  • Pour reconstruire et rénover plus de collèges ;
  • Pour décider une baisse généralisée des tarifs de cantine au moment où la Droite applique sa décision de les augmenter dans un tiers des collèges…

Le Département dispose de 188 Millions d’€ disponibles et de 40 Millions d’€ bloqués inutilement pour le projet de contournement routier de Rouen qui ne verra jamais le jour en raison de sa nocivité pour la santé et l’environnement. Il y a donc de quoi faire !

Ce sont ces propositions que nous défendons dans le cadre de la préparation du budget départemental 2024 : gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Janvier 2024

Tribune du mois de novembre : Crise du pouvoir d’achat, en finir avec la fatalité !

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de novembre 2023

Crise du pouvoir d’achat : en finir avec la fatalité !

Les crises s’empilent et 1 habitant sur 3 vit désormais sous contrainte face à ses dépenses essentielles. C’est considérable. Disposer d’un emploi ne protège plus forcément contre la vie trop chère.

Or il n’y a pas de fatalité dans cette situation indigne d’un pays qui bat des records de richesses sans qu’elles ne bénéficient à ceux qui les produisent.

A coup de petits chèques, petites primes, et grande communication, le gouvernement met des pansements là où il faudrait traiter les problèmes à la racine.

Contre la hausse des prix, le pouvoir d’achat amputé, la pauvreté qui progresse, des mesures fortes sont nécessaires :

  • Augmenter salaires et pensions, et les indexer sur l’inflation ;
  • Imposer fortement les superprofits et les dividendes ;
  • Établir par la loi une réelle égalité Femmes-Hommes ;
  • Nationaliser le secteur de l’énergie ;
  • Et rétablir l’encadrement des prix.

Il faut aussi que le Département agisse davantage pour protéger les plus modestes avant qu’ils ne basculent à leur tour dans la pauvreté en décidant :

  • D’étendre les dispositifs de solidarité et le Fonds de Solidarité Logement (FSL) aux salariés modestes ;
  • De lancer un grand plan d’aide alimentaire pour accompagner les associations, les centres sociaux et les CCAS face à l’accroissement des demandes ;
  • De baisser les tarifs de restauration dans les collèges.

Et une politique de l’habitat volontariste garantissant à chacun un logement adapté à ses besoins.

Le Département en a largement les moyens.

Ce sont ces propositions que nous défendons : gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Novembre 2023

Tribune du mois de septembre : Renforcer la République, c’est renforcé les services publics de proximité

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de septembre 2023

Renforcer la République, c’est renforcer les services publics de proximité 

L’enseignement public n’a pas de prix tellement l’Éducation Nationale représente un investissement crucial au service des futurs citoyens, des futurs actifs, et de la société toute entière.

Il en va ainsi de l’école, de la santé et des autres services publics : ce qui permet à la République de remplir son rôle, c’est sa capacité à organiser des services accessibles, en proximité, couvrant l’ensemble des besoins des habitants, de la petite enfance jusqu’à nos ainés.

Si le Département est le garant des solidarités, il doit s’interroger sur ce qu’il s’est passé au début de l’été, aux côtés de l’État, des acteurs de l’éducation populaire, des élus municipaux, pour analyser et répondre concrètement aux besoins, aux urgences.

La République est abîmée, des habitants ont eu peur, sont en colère, ils attendent des réponses. Le besoin d’égalité, de respect, d’écoute de tout le monde est grand. Nous avons besoin d’une police de proximité avec des liens renforcés avec les citoyens. Nous avons besoin d’écoles aux classes de 19 élèves maximum et de formations pour se dessiner un avenir. Nous avons besoin d’en finir avec la crise du logement, de l’hôpital, de mettre un terme aux inégalités, à la pauvreté grandissante en répartissant équitablement les richesses produites par tous.

C’est par ces investissements et politiques publiques fortes que la République retrouvera l’apaisement et que la fraternité se substituera aux divisions et aux tensions.

Ce sont ces propositions que nous défendons : gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Septembre 2023

RD925 (entre Dieppe et les 3 Villes Soeurs) : nouvelle intervention pour sa modernisation

Si les élus locaux, sous l’impulsion des Conseillers départementaux Maryline Fournier, Valérie Garraud, Laurent Jacques, et Nicolas Langlois, avec le soutien du Député Sébastien Jumel, ont d’ores et déjà obtenu du Département le doublement de la RD925 entre Dieppe et la centrale de Penly, indispensable notamment pour accueillir le futur EPR, le reste de cet axe majeur du nord de la Seine-Maritime doit également pouvoir bénéficier d’aménagement pour le sécuriser et le moderniser.

C’est pourquoi, ils sollicitent le Président du Département afin que des études soient rapidement engagées sur la portion de la RD925 comprise entre Penly et les 3 Villes Soeurs. 

(Cliquer sur les images pour agrandir)

Pour télécharger le courrier : RD925 Penly/Villes Soeurs

A lire également : RD925 « Paris-Normandie »