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Tribune du mois de mars : La Protection de l’enfance doit être une réalité pour tous ceux qui en ont besoin

Tribune du Groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine

Bulletin départemental du mois de mars 2023

La Protection de l’enfance doit être une réalité pour tous ceux qui en ont besoin

« La protection de l’enfance vise à garantir la prise en charge des besoins fondamentaux de l’enfant, à soutenir son développement, à préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation » : telle est la mission assignée aux pouvoirs publics, au premier rang desquels figurent les départements.

Cependant, alors que les familles sont confrontées à de multiples difficultés, force est de constater que la protection de l’enfance est trop souvent délaissée.

Les réponses adaptées aux besoins des enfants, de leurs parents, prennent trop de temps. Le réseau des CMPP (centres médico-psychologiques) a été réduit. Les capacités d’accès à un accompagnement pluridisciplinaire dans les établissements diminuent. Des jeunes de l’ASE sont livrés à eux-mêmes dès leur majorité. Les travailleurs sociaux font au mieux sans être reconnus dans leur engagement…

Car ce secteur, tout comme le secteur hospitalier, est soumis aux politiques de réduction de moyens humains, financiers. Cette pénurie organisée découle d’une conception comptable qui n’a pas sa place ici. Elle aboutit à ce que de très nombreux enfants et ados soient privés de soins et d’accompagnement.

Il est plus que temps que tout cela change !

La loi Taquet affiche de belles ambitions, mais où sont les moyens nécessaires ?

Il faut à la fois renforcer ces moyens (recrutements, nombre de places, diversification des solutions d’accueil…) mais aussi redonner de l’attractivité aux métiers du secteur.

C’est ce que nous défendons.

gauchecombative.76@gmail.com

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de Mars 2023

Conseil départemental : Quand les propositions fortes de la Gauche combative tranchent avec le silence de la Droite qui finit par ne plus savoir dire où elle habite…

Séance quelque peu surréaliste du Conseil départemental, le 9 février, au cours de laquelle les élus départementaux étaient censés débattre des orientations budgétaires du Département en cette année 2023 marquée par de multiples crises qui affectent un grand nombre d’habitants de Seine-Maritime et leurs collectivités… Car de débat, il en fut bien peu question… Pas plus que sur la réforme des retraites…

La longue et un tantinet théâtrale présentation du rapport d’orientations budgétaires du Vice-président aux finances, sans doute pour que chacun puisse compatir au contexte très dégradé dans lequel la majorité des droites élabore le budget, n’a pas entamé la détermination des élus du groupe de la Gauche combative à dérouler leurs nombreuses propositions :

  • pour l’expérimentation en Seine-Maritime d’un service public de l’aide à la personne d’une part et pour le recrutement par le Département des AESH d’autre part, afin de doter ces différents personnels d’un vrai statut protecteur et d’harmoniser par le haut leurs conditions de travail et de rémunération ;
  • pour que le Fonds de Solidarité Logement soit réformé en vue de l’ouvrir à tous ceux qui en ont besoin ;
  • pour que soit engagée la révision de l’ensemble des dispositifs de solidarité individualisés afin de les adapter aux besoins d’accompagnement des jeunes (dont un tiers vivent en dessous du seuil de pauvreté) et des salariés aux revenus modestes ;
  • pour que les revendications légitimes des travailleurs sociaux agissant pour la protection de l’enfance, et qui se mobilisaient une nouvelle fois ce jour face à la dégradation des conditions d’exercice de leurs métiers, soient concrètement satisfaites ;
  • pour que soit expérimenté, comme d’autres départements le font, un revenu minimum d’autonomie pour les jeunes ;
  • pour que le Département couvre à 100% les surcoûts budgétaires, créés par l’inflation, des EHPAD et des résidences autonomie ;
  • pour que soient mises en oeuvre des réponses nouvelles face au déficit dans l’offre de soin auxquels sont confrontés 170.000 seinomarins dépourvus d’un médecin traitant ;
  • pour réviser les dotations de fonctionnement des collèges afin que les équipes puissent gagner en sérénité ;
  • pour la définition d’un plan de rattrapage des équipements sportifs dédiés à la pratique de l’EPS dans les collèges…

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Un plan de rattrapage pour les équipements sportifs des collèges demandé par Séverine Botte

Profitant du débat sur les orientations budgétaires du Département pour cette année 2023, le 9 février en Conseil départemental, Séverine Botte, au nom du groupe des élus de la Gauche combative s’est arrêtée sur les conditions dégradées de la pratique de l’EPS dans plusieurs collèges de Seine-Maritime.

« Monsieur le Président,

Depuis plusieurs mois, Tony Estanguet, le médiatique président de « Paris 2024 », nous annonce que les JO seront « le plus grand événement jamais organisé par la France ». Il nous promet une cérémonie d’ouverture « grandiose ». Le Département s’est impliqué dans ce vaste dispositif qui, soit dit en passant, pourrait bien être source de dérapages sur le plan financier.

Les JO sont la partie émergée de l’iceberg, mais à quoi bon vouloir nous présenter comme étant la nation du sport si l’on ne favorise pas réellement sa pratique par les jeunes ?

Le dispositif « Pass Jeunes 76 », parfois appuyé par des initiatives dans les communes, existe et c’est heureux, mais on fait peu de cas de ce qui me semble pourtant essentiel : la pratique du sport au collège. C’est dans le cadre des cours d’EPS que l’on trouve le plus sûr moyen de donner à nos jeunes le goût du sport.

Mais quelle envie peut-on avoir de pratiquer un sport quand le seul aspect que l’on en connaît, c’est un gymnase délabré et des équipements extérieurs à l’abandon ?

Depuis trop longtemps, le Département néglige ses investissements en la matière, préférant établir des conventions avec les communes avec une compensation au ras des pâquerettes là où les équipements existent. Malgré la récente réévaluation, le taux horaire, à peine 12 euros, est loin d’être à la hauteur au regard de l’inflation, surtout concernant les piscines. Cette absence de politique volontariste impose par ailleurs aux collégiens de longs trajets en bus là où les équipements sont absents.

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