Archive dans 30 avril 2020

Carte scolaire de la rentrée 2020 : il y a comme un problème à Gainneville ! Sophie Hervé et Alban Bruneau interviennent

Le Ministre de l’Education Nationale a annoncé, il y a quelques semaines, deux positions de principe quant à l’élaboration de la carte scolaire de la rentrée de septembre :

  • pas de fermeture de classe dans les communes rurales sans l’accord du maire ;
  • pas de diminution du niveau d’encadrement (donc du nombre d’enseignants par rapport au nombre d’élèves) dans les communes urbaines et péri-urbaines, sans l’accord du maire…

Sauf que, la carte scolaire arrêtée par la direction des services départementaux de l’Education Nationale, le 15 avril dernier, prononce une fermeture de classe à la maternelle Louis-Aragon de Gainneville…

Ce retrait d’un poste au sein de cette école n’est donc pas conforme à la position du Ministre. 

En effet, le retrait d’un poste entrainant de facto une augmentation sensible du nombre d’élèves par classe, le taux d’encadrement s’en trouverait ainsi dégradé sur la commune, l’école élémentaire ne faisant pas l’objet d’un renforcement de ses moyens.

Par ailleurs, il semble que le Maire de Gainneville n’aurait pas été consulté dans le cadre de la préparation de cette carte scolaire et qu’il y serait opposé.

Des raisons qui conduisent Sophie Hervé et Alban Bruneau, conseillers départementaux du canton, à demander l’annulation de ce retrait de poste.

Pour télécharger le courrier d’alerte : Courrier au DASEN – Aragon

Tribune du mois de mai : Demain devra être un jour nouveau !

Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de mai 2020

Demain devra être un jour nouveau

A l’heure où nous écrivons ces lignes, nul n’est en mesure de déterminer la fin exacte de la crise sanitaire sans précédant que nous affrontons, ni de déterminer l’ensemble de ses conséquences.

Chaque jour la mobilisation est de rigueur pour, tous ensemble, la surmonter. Mobilisation de chaque foyer soumis au respect des consignes sanitaires. Mobilisation dans les services publics et entreprises dont la production et les services assurent nos moyens de subsistance. Mobilisation des communes et départements dans leurs fonctions de proximité et de solidarité. Mobilisation des personnels de santé, de secours et de sécurité, en première ligne. A tous, nous sommes redevables et reconnaissants.

Et le meilleur moyen de le leur prouver n’est-il pas de mettre un terme (enfin) à toutes les politiques d’inspiration libérale qui ont fragilisé pendant tant d’années nos services publics pressurés au nom du dogme de la rentabilité, de l’austérité ?

Rappelons-nous ces mois où soignants, pompiers, agents des EHPAD étaient dans les rues pour exiger les moyens de faire leur métier. Rappelons-nous ces années où la recherche du profit était préférée à la satisfaction des besoins de première nécessité : se loger, se nourrir, disposer d’un travail, se soigner.

S’il y a un engagement à prendre, c’est de faire le nécessaire pour que tous les enseignements soient vraiment tirés de cette catastrophe.

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de mai