Archive dans 21 juillet 2016

Tribune de juin 2016 : Une politique d’un autre temps !

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Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de juillet 2016

UNE POLITIQUE D’UN AUTRE TEMPS !

Alors que les richesses produites n’ont jamais été aussi grandes, notre pays est au bord de la crise de nerf, les tensions de plus en plus palpables. En cause : des inégalités croissantes résultant d’une mauvaise répartition de ces richesses, une répartition à sens unique !

Dans ces conditions, L’Etat doit redevenir notre bien commun et non le jouet de quelques-uns. Ses gouvernements ont le devoir de changer de cap pour répondre enfin aux aspirations du plus grand nombre, en mettant fin à l’austérité notamment. Toutes leurs politiques, souvent similaires, ayant lamentablement échoué.

Or le Département tente aujourd’hui de les copier.

En Seine-Maritime, notre collectivité, chef de file des solidarités, en première ligne pour agir, doit montrer le chemin et non reproduire à son échelle les politiques que l’immense majorité de nos concitoyens rejette. Et ce n’est surement pas en supprimant les bourses scolaires, en baissant les moyens au service de l’éducation, en taxant les personnes handicapées en foyer ou en envisageant de rançonner par des péages les traversées fluviales de la Seine qu’il se rendra utile et novateur.

Pendant ce temps, les banques, créancières du Département, engrangeront cette année 20 millions supplémentaires d’argent public, au nom d’une certaine logique de gestion de l’actuelle majorité qui va conduire à une congestion des besoins des seinomarins.

Pour télécharger la tribune : Tribune 2016 07

Nathalie Nail et Jean-Paul Lecoq reçus à Bercy ont porté la « voie » du Havre

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Reçus par le cabinet du Ministre de l’économie à Bercy, le 18 juillet, sur l’avenir de la filière industrielle de l’éolien en mer et de ses usines attendues au Havre, Nathalie Nail et Jean-Paul Lecoq ont obtenu des clarifications sur la position du gouvernement dans ce projet majeur pour l’emploi, un projet désormais enjeu d’une vaste partie de Monopoly à rebondissements.

Ils en ont profité également pour porter d’autres sujets de préoccupation du territoire et notamment :

  • La nécessité de maintenir le site de production de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville
  • L’avenir de la centrale thermique du Havre
  • Le confortement de l’axe Seine et de ses ports
  • La consolidation de nos raffineries

A l’issue de cette rencontre, ils ont décidé de tout mettre sur la table à travers un compte rendu public.

Pour télécharger les documents :

Le compte rendu de la rencontre : Compte rendu public

Le courrier adressé au Grand Port Maritime du Havre : Let NN JPL GPMH

Les courriers d’appel à la mobilisation : Courriers de mobilisation

Le courrier à l’origine de la rencontre à Bercy : Let commune 1er Ministre éolien offshore

 

L’appel de Nathalie Nail et de Jean-Paul Lecoq : la centrale thermique du Havre doit vivre et ses emplois sauvegardés !

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Communiqué de Nathalie Nail et de Jean-Paul Lecoq

« Avec le projet de fermeture pure et simple de la centrale thermique du Havre annoncé par la ministre de l’Ecologie alors que cette unité majeure de production était visée par une reconversion progressive sur vingt ans, s’allonge la douloureuse liste des reniements gouvernementaux. La libéralisation de l’énergie se poursuit et Le Havre est de nouveau percuté de plein fouet.

Que ce gouvernement ne tienne pas sa parole n’a rien hélas d’exceptionnel mais qu’il navigue à vue en matière d’aménagement du territoire comme dans le domaine de la politique portuaire et énergétique est accablant.

Cet amateurisme visant à privilégier les effets d’annonce sans se préoccuper de définir et de porter de véritables stratégies publiques industrielles, énergétiques, portuaires impacte gravement l’activité économique et l’emploi. C’est inacceptable, nous devons tous nous y opposer avec la plus grande détermination.

Ainsi, au lieu d’appliquer aveuglement les contraintes de la COP 21 et de fermer les yeux au passage sur les dérives constatées encore récemment avec le groupe Lafarge/Holcim et d’autres industriels qui marchandent les droits à polluer, ce gouvernement serait mieux inspiré d’ouvrir les voies du dialogue et de la construction collective pour aboutir à des projets alternatifs capables d’assurer un approvisionnement énergétique indépendant, à des coûts compatibles avec le pouvoir d’achat des usagers et dans le respect de l’environnement.

La centrale thermique du Havre doit vivre, tous ses emplois doivent être sauvegardés tout comme ses retombées sur l’activité économique et portuaire régionale, un projet alternatif au charbon doit être travaillé dans des délais raisonnables en lien avec les salariés de la centrale et en s’appuyant sur leur savoir-faire. Ce projet alternatif est indispensable, il est possible si tous le monde se mobilise.

C’est ce que nous irons dire au Ministre de l’économie le 18 juillet prochain. Nous sommes reçus initialement sur le dossier des usines AREVA de l’éolien offshore, nous emportons déjà avec nous le projet de nationalisation de la cimenterie Lafarge, le sort du terminal multimodal du Havre ainsi que le dossier de l’Axe Seine. Nous y ajouterons le dossier de la centrale thermique. Cela commence à faire beaucoup pour une région havraise capitale de l’économie normande.

Nous demandons à l’Etat d’organiser à la rentrée une réunion de travail avec tous les acteurs concernés par l’avenir de notre centrale thermique ».

Télécharger le communiqué : COMMUNIQUE CENTRALE THERMIQUE

Soutien aux Sidel : pour Jean-Paul Lecoq, 27 licenciements, c’est 27 de trop !

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Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher, Conseiller départemental et Vice-Président de la CODAH a souhaité réagir par communiqué aux licenciements qui interviennent dès ce mois de juillet au sein de l’entreprise SIDEL d’Octeville-sur-Mer dans le cadre du plan de restructuration décrété par le groupe Tétra-Laval.

« Après plusieurs mois d’âpres négociations et une lutte sociale exemplaire des salariés soutenus par la population, le plan de restructuration décrété par le groupe Tétra-Laval pour satisfaire l’appétit vorace de ses actionnaires, se solde au sein de l’entreprise Sidel d’Octeville-sur-Mer par 27 licenciements sur les 190 emplois initialement concernés.

Je tiens à saluer la détermination et le courage des salariés de Sidel et de leurs familles, de leurs organisations syndicales, pour avoir su faire reculer la direction du groupe. Ils ont su aller jusqu’au bout !

Cependant les 27 licenciements imposés par la direction sont 27 de trop, d’autant que les 14 départs annoncés dès le mois de juillet intègrent 4 licenciements forcés.

Je dénonce fermement cet acte mis en œuvre à la veille des congés scolaires d’été. Il s’agit d’un geste violent de la part de la direction qui est la marque d’un véritable mépris pour les salariés, ne me faisant par ailleurs aucune inquiétude quant à la qualité des vacances estivales que ne manqueront pas de prendre dirigeants et actionnaires d’un groupe qui se porte parfaitement bien !

Ce n’est pas la première provocation de cette direction. La gestion de ce plan a été plus que douteuse, s’accompagnant de pressions inacceptables sur le syndicat majoritaire CGT dont près de 80% de ses membres étaient visés par le premier plan de licenciement, et des reclassements internes loin d’avoir été tous menés avec la même attention…

Dernier fait en date, le refus du délai de six mois supplémentaire sollicité par les représentants du personnel pour laisser le temps aux salariés licenciés d’anticiper au mieux leur départ.

Le plan de licenciement porté par le groupe Tétra-Laval chez Sidel suit une logique actionnariale que nous ne cessons de dénoncer. Elle est le symbole d’un système économique à bout de souffle qui n’en finit pas de détruire de l’emploi pour remplir les comptes bancaires des plus riches, sous les yeux d’un gouvernement qui est passé maitre dans l’art du laissez-faire.

Face à ce constat, les syndicats de l’entreprise n’ont jamais lâché : ils restent combatifs et solidaires pour résister et défendre les intérêts des salariés ».

Télécharger le communiqué de Jean-Paul Lecoq : 06-07-08 – Communiqué SIDEL

La présence de proximité des services sociaux du Département menacée par l’austérité : le groupe communiste, Front de Gauche sonne l’alerte !!

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Alerté sur un projet de modification de l’organisation territoriale de l’action sociale en Seine-Maritime de grande envergure puisqu’il conduirait à la fermeture à court terme de 32 centres médicaux sociaux (CMS) et à la modification substantielle des UTAS en région rouennaise, le groupe communiste et républicain, Front de Gauche, au Département de Seine-Maritime a tenu à réagir auprès du président du Conseil départemental Pascal Martin sous la forme d’un courrier qu’il a rendu public.

Dans ce courrier signé de son président Hubert Wulfranc, le groupe rappelle son attachement à des unités territoriales situées au coeur des secteurs d’habitation, donc au plus près des habitants, avant de demander au président du Département de s’expliquer sur ce projet de réorganisation qui n’a fait l’objet d’aucun débat ou présentation préalable auprès de l’assemblée départementale. Il lui demande par ailleurs d’inscrire cette question à l’ordre du jour du prochain Conseil départemental et de suspendre ce projet d’ici là.

Télécharger le courrier d’Hubert Wulfranc : Courrier HW UTAS CMS