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Tribune mai 2013 : L’emploi : première préoccupation des français

L’emploi : première préoccupation des français

Alors que les chiffres du chômage sont en hausse et soulignent la disparition de nombreux emplois, les mesures d’austérité imposées par le gouvernement plombent à la fois la croissance et le moral des français.

Que ce soit la flexibilité du travail, la réduction de « charges » des entreprises, les subventions apportées aux grands groupes industriels sans contrepartie sur l’emploi, ou encore les économies réalisées sur des investissements publics pourtant nécessaires… les mêmes recettes ont les mêmes conséquences et démontrent à nouveau leur inefficacité et leur nocivité économique et sociale.

Au contraire, des actes forts sont attendus de la part des dirigeants politiques pour améliorer la vie quotidienne des français durement touchés par la crise. Pour relancer notre économie, il faut développer l’investissement public et limiter les pouvoirs de la finance. Il faut augmenter de manière significative le pouvoir d’achat des salariés et de l’ensemble de la population, à l’inverse des attaques annoncées sur les allocations familiales et sur les retraites.

La proposition de loi des parlementaires communistes, « visant à interdire les licenciements boursiers et abusifs», a été soutenue par les sénateurs socialistes. Elle doit à présent être débattue et votée au Parlement.

Le gouvernement doit mettre le cap à gauche et prendre enfin les décisions qui s’imposent pour sortir notre pays de la crise.

Blog des conseillers généraux communistes : http://departement.elus76.com

Tribune de Mars 2013 : Dette et Austérité

Depuis plusieurs années, on nous parle de la dette. Elle a été multipliée par 2 au cours du mandat présidentiel précèdent.

 Sa résorption justifierait, à elle seule, toutes les mesures “austéritaires” prise par le gouvernement.

Ainsi, dans le cadre de la réduction du déficit, et donc de la dépense publique pour diminuer la dette, les collectivités territoriales, dont le Département, sont mises à contribution.

Les budgets sont contraints mais l’Etat fait le choix de rembourser les banques plutôt que les collectivités.

De plus, la suppression de la Taxe Professionnelle se traduit par un cadeau de près de 8 milliards aux grandes entreprises, notamment celles du domaine industriel, importantes dans notre département.

Les populations, les collectivités sont soumises à la double peine, elles sont appelées à se serrer la ceinture avec une hausse des impôts et à subir dans le même temps la réduction des services publics de proximité.

Cette démarche entraine le pays, comme l’ensemble de l’Europe, dans le cercle vicieux de l’austérité. Elle nous enfonce dans la crise.

Pour inverser cette dérive, les conseillers généraux communistes, le Front de Gauche, portent des propositions pour inverser cette spirale. L’alternative à l’austérité est possible, par la relance des investissements et de la consommation utiles, par une hausse du pouvoir d’achat et des salaires, par une réforme de la fiscalité, par des droits nouveaux accordés aux salariés, par une politique de réindustrialisation digne de ce nom. Elle nécessite l’engagement absolu des pouvoirs publics.

 

Tribune de février 2013 : Pour l’emploi, un changement de cap

Pour l’emploi, un changement de cap

 

 

Le président de la République annonçait lors de ses vœux aux Français : « le cap est fixé, tout pour l’emploi ». Dans le même temps pourtant, le gouvernement réaffirmait son choix de tout mettre en œuvre pour réduire la dette publique, répondant ainsi aux attentes des sphères de la finance.

 C’est une contradiction majeure. La cure de rigueur du gouvernement ne peut conduire qu’à la récession. En effet, investissements publics, développement des services publics et vitalité économique vont de pair. C’est flagrant dans un Département fortement industrialisé comme le nôtre.

Pour favoriser l’emploi et la relance économique et sociale, il y a donc urgence à changer de cap, urgence à renoncer à l’austérité budgétaire.

Les luttes sociales, celles des salariés pour préserver les emplois, pour promouvoir d’autres choix de gestion dans leurs entreprises, indiquent la voie à suivre. L’écoute et le soutien des pouvoirs publics à ces luttes jouent un rôle majeur comme l’indique l’expérience récente de M’Real.

L’effort de relance et d’industrialisation doit être sans faille. Il doit s’appuyer sur de nouvelles lois, comme celle interdisant les licenciements boursiers, prête à être votée, qui n’attend plus que son inscription à l’ordre du jour des travaux parlementaires.

Face au pouvoir démesuré des actionnaires, il s’agit, en 2013, d’imposer un nouveau rapport de force, qui privilégie d’abord la raison économique et sociale, c’est-à-dire l’humain.

 

Tribune de janvier : 2013, l’année du changement

2013, l’année du changement

 

Les conseillers généraux communistes vous souhaitent une bonne et heureuse année 2013. Qu’elle soit une année de changement, de lutte contre l’austérité, une année de courage et de volontarisme politique à gauche.

 En effet, si une nouvelle majorité a été élue en 2012, force est de constater que la politique mise en œuvre n’est pas à la hauteur des attentes ou des espérances.

 Comme le confirme le « pacte de compétitivité » reprenant le rapport Gallois, cette majorité fait sienne les orientations libérales pourtant rejetées le 6 mai.

 Ainsi, le traité budgétaire, que nous avons combattu, instaure la règle d’or et l’austérité à tous les niveaux. Cela se traduit par des reculs dans les budgets du pays qui ont conduits les parlementaires communistes à ne pas voter ces textes. Pour les collectivités, c’est la confirmation du gel des dotations de l’Etat. Pour le département de Seine-Maritime, c’est encore une nouvelle augmentation d’impôts.

 Au département, comme à l’Assemblée et au Sénat, nous combattons cette austérité qui appauvrit le pays et empêche toute relance économique. Nous revendiquons d’autres choix pour le département, pour un budget solidaire, de sortie de crise, qui intègre en recette les 700 millions d’euros dûs par l’Etat au département.

 L’argent existe dans le pays. Nous militons pour que la gauche fasse un choix courageux et nécessaire : celui de mobiliser ces immenses ressources détenues par la finance pour répondre aux besoins des populations, pour changer de cap et redresser la France. Pour que 2013 soit une année d’espoir et de changement.

 

Tribune de décembre 2012 : Pont Mathilde : une situation qui appelle des mesures fortes

A la suite du grave accident survenu fin octobre, le pont Mathilde reliant les 2 rives de Rouen et emprunté par 80 000 véhicules par jour est coupé, entrainant pour plusieurs mois de grandes difficultés de circulation.

 Dans cette situation exceptionnelle, les élus communistes et républicains demandent que les moyens nécessaires soient mis à disposition le plus rapidement possible pour faciliter la vie et les déplacements des salariés, des habitants, des usagers, et que des décisions fortes sur les transports en commun soient prises. Ainsi, la gratuité, l’augmentation du nombre et de la fréquence de ces moyens de transports pourraient être mises en œuvre.

Au delà de ces mesures d’urgence, il est grand temps de réaliser le contournement EST de Rouen, dont on parle depuis plus de 30 ans. Il permettrait de limiter fortement le nombre de poids lourds traversant le centre ville de Rouen.

La remise en service rapide du pont Mathilde va nécessiter de gros moyens. Il est important que l’Etat s’engage dans son financement qui ne pourra être supporté uniquement par le Département et les impôts des seino-marins.

A moyen terme, la réduction du nombre de camions sur nos routes passe par un développement important du transport de marchandises par la voie fluviale et par le rail, avec un impact positif sur la santé, la sécurité, et plus largement sur l’environnement.

Tribune de novembre 2012 : Des moyens pour répondre aux besoins.

Des moyens pour répondre aux besoins.

 

Avec plus de 3 millions de chômeurs officiellement recensés en France métropolitaine la situation de l’emploi n’a jamais été aussi mauvaise depuis 20 ans.

Comment en serait-il autrement avec la multiplication des plans de licenciements dans des entreprises qui pourtant enregistrent des bénéfices ?

En Seine-Maritime plusieurs centaines de salariés supplémentaires et leurs familles, victimes de la crise, sont ainsi menacés par la précarité.

 Voici la conséquence de politiques exclusivement tournées vers le profit et les exigences de la finance, aggravées par l’austérité, au détriment du développement économique, des salaires, de l’emploi et des conditions de travail. A l’inverse, pour protéger l’emploi et empêcher la casse industrielle, nous proposons notamment d’interdire par la loi les licenciements boursiers.

 Dans ce contexte économique et social très dégradé, les collectivités locales doivent répondre présent et être à la hauteur des besoins qui s’expriment.

 Ainsi, le Département, rempart contre la précarité, doit renforcer et développer ses services aux habitants.

 Les collectivités locales ont donc besoin de moyens supplémentaires plutôt que de restrictions budgétaires.  La mise à contribution des revenus du capital et de la finance permettraient de dégager ces moyens. Pour notre Département, cela passe aussi par le remboursement des 700 millions d’euros – l’équivalent de son budget des solidarités – toujours dus par l’Etat.