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Encore une réorganisation à la baisse des bureaux de poste du Havre ? Sophie Hervé demande des comptes

Sophie HERVE, Conseillère départementale du Havre et membre de la Commission Départementale de Présence Postale Territoriale, s’inquiète des conséquences du projet de réorganisation qui semble actuellement se définir sous l’impulsion de la direction régionale du groupe La Poste. Un projet qui viserait une nouvelle réduction des amplitudes horaires de certains bureaux du Havre à l’horizon du début d’année 2022, et d’éventuelles fermetures d’autres bureaux.

De sources syndicales, les bureaux de Graville, du quartier de l’Eure (qui est d’ailleurs fermé depuis plusieurs jours) et du Palais de justice serait impactés par une diminution de leurs plages horaires d’ouverture aux usagers, et celui de Montmorency serait concerné par une fermeture.

L’élue vient donc de saisir par courrier la direction de La Poste en expliquant que « ces éléments sont particulièrement anxiogènes pour vos agents et pour les usagers, dont nous connaissons l’attachement à un accès de proximité aux services postaux. Ils sont également difficilement compréhensibles dans une période où chacun appelle à plus de services publics au plus proche des lieux de vie. Si je ne doute pas que la période de crise sanitaire ait pu avoir des conséquences sur le niveau de fréquentation de vos bureaux, je pense que les raisons multiples qui expliquent cette situation et dont certaines sont visiblement de la responsabilité de votre groupe qui n’a pas toujours été en capacité de maintenir ses services, méritent de ne pas se précipiter dans une nouvelle réduction des horaires et du maillage des bureaux de poste. Sans compter qu’en diminuant les possibilités d’accéder à vos services, vous encouragez de fait une partie des usagers à chercher d’autres solutions auprès de vos concurrents.« 

Sophie HERVE appelle la direction régionale à communiquer et s’expliquer sur ses projets en cours.

Pour télécharger le courrier de Sophie HERVE : La Poste réorga LH

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Centre d’Incendie et de Secours du Havre-Caucriauville en pénurie : Alban Bruneau, Sophie Hervé et Christine Morel en appellent au Président du SDIS

« 8 à la garde, un seul sergent pour 12 engins, LH sacrifié », « Effectif journalier opérationnel prévu : 15. Effectif réel aujourd’hui : 8. »… les pompiers du Centre d’Incendie et de Secours du Havre-Caucriauville qui couvre notamment tout l’Est de l’agglomération Havraise, alertent sur la dégradation de leurs conditions d’intervention et de travail.

Un message reçu aussitôt par Alban BRUNEAU, Sophie HERVE et Christine MOREL, Conseillers départementaux communistes de l’agglomération Havraise, qui viennent d’interpeller le Président du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours).

Au-delà de l’alerte relayée, ils demandent « que l’effectif de ce centre soit renforcé et que ses agents puissent bénéficier de toute l’attention et de l’accompagnement de leur hiérarchie dans cette période si difficile », et ils sollicitent « de pouvoir disposer d’un état rétrospectif du nombre d’interventions prises en charge par ce centre, accompagné de l’état rétrospectif des effectifs affectés à ce C.I.S. du Havre-Caucriauville. »

Pour télécharger le courrier envoyé : Let SDIS le Havre Caucri

Pour télécharger le courrier de réponse reçu du SDIS : Let SDIS le Havre Caucri réponse

Plus d’éléments à partir du lien : actu.fr/normandie/le-havre_76351l

Aucun agent SNCF en dehors du conducteur à bord des TER ?! Les élus de la Gauche combative dénoncent ce projet

Différents courriers adressés par les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, au directeur régional de la SNCF et au président de Région, relayent « la forte et légitime inquiétude exprimée par les élus locaux et par les usagers du rail, face au projet d’accompagnement non systématique sur les trains express régionaux ; projet présenté aux élus du personnel de la SNCF de Normandie dans le cadre du prochain projet de service annuel au titre de l’année 2022. »

Ils leur demandent le retrait de ce projet par la SNCF « afin de maintenir un accompagnement humain indispensable auprès de ses usagers dans tous les trains circulant sur notre département et notre région. »

Extraits :

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« Le simple fait de savoir pour les usagers que seul le conducteur est présent à bord est facteur d’anxiété et d’insécurité. Sans compter qu’ils ne bénéficient plus d’interlocuteur en mesure de les renseigner, de les orienter ou de répondre à des soucis créés par des comportements inciviles émanant de certains autres passagers. Nous ne doutons pas que si une étude a été conduite auprès des usagers de trains dépourvus de contrôleurs, ces éléments vous ont déjà été remontés. Dans ces conditions vouloir généraliser ce système déshumanisé aux trains des lignes fortement fréquentées est incompréhensible. »

« Au-delà de ces éléments, nous ne parvenons pas à comprendre non plus comment, en cas d’accident ou de déclenchement du signal d’alarme, la situation de crise pourrait être gérée par le seul conducteur ? »

« S’agissant des titres de transport, nous savons bien, et la Défenseure des droits s’en est émue récemment, que les dispositifs de délivrance en gare ou via Internet ne couvrent pas les besoins, et que les contrôleurs demeurent des interlocuteurs utiles et attendus à bord des trains pour s’assurer que l’usager dispose du bon titre de transport. »

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Terminaison de la RN27 et viaduc de la Scie : la mobilisation citoyenne pour mettre l’Etat devant ses responsabilités

Nicolas LANGLOIS et Maryline FOURNIER, Conseillers départementaux, étaient présents sur le rassemblement organisé ce soir, aux côtés de nombreux élus dont le député Sébastien JUMEL et la sénatrice Céline BRULIN, et de citoyens du territoire Dieppois, pour exiger la fin des travaux de la RN27 (axe Rouen/Dieppe) et la mise en service du viaduc de la Scie.

(cliquer sur les images pour agrandir)

Déclaration de Nicolas Langlois :

« RN27 terminons le tronçon. On y était ce soir, sur le viaduc. On est pressé qu’il ouvre ce viaduc. Les précieuses minutes gagnées faciliteront la vie des milliers de salariés et d’habitants qui empruntent la route pour aller bosser. Ces minutes sont aussi importantes pour les entreprises du territoire et celles qui veulent s’y installer.
Un coup, on nous annonce Juillet 2022. Un coup Juin. Nous, on veut que ce soit le plus vite possible, dès Mars.
Et dès maintenant, il faut se pencher sur sa prolongation jusqu’à Dieppe pour faire le lien avec le nord du territoire, avec les Villes Sœurs et les Hauts de France. Forts de notre rassemblement ce soir, nous saurons nous faire entendre. »
 
 
 
Pour visionner la vidéo de la mobilisation : RN27 viaduc de la Scie
 

Les élus de la Gauche combative sur tous les fronts au Conseil départemental

Les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, en séance du Conseil départemental de rentrée aujourd’hui à Rouen, pour faire avancer la nécessité d’un Département qui protège et qui prend bien soin de chacun, à tous les âges de la vie : « C’est possible si des décisions fortes sont prises, à la hauteur des besoins à couvrir, et en cessant ainsi de simplement gérer la pénurie ou de pratiquer la politique des « petits pas »… »

Ils ont démontré combien l’urgence santé impose de mettre fin par des propositions concrètes qu’ils ont détaillé, à la pénurie de médecins et de dentistes en Seine-Maritime, tout en obtenant de l’Etat les moyens nécessaires pour doter nos hôpitaux, nos EHPAD, des lits et des moyens dont ils ont besoin ;

Ils ont proposé d’expérimenter en Seine-Maritime, un véritable service public de l’aide à domicile en commençant par établir un vrai statut pour les salariés de ce secteur : « Nous proposons que notre Commission Sociale puisse constituer un groupe de travail pour jeter les bases de ce nouveau statut ».

Pour l’Education, ils ont soutenu, comme ils l’avaient porté durant la campagne électorale, la dotation d’un ordinateur portable ou d’une tablette à tous les élèves de 6ème , mais en demandant d’une part que ce dispositif puisse couvrir, dès la prochaine rentrée, ceux des autres classes, et d’autre part que cet équipement puisse être offert en fin de 3ème ;

Ils ont de nouveau plaidé pour que le Pass’Jeunes 76 (aide à la licence sportive et aux activités culturelles) soit ouverts à tous les collégiens ;

En revanche, ils se sont opposés à la Dotation de fonctionnement attribuée aux collèges par le Département pour 2022, la Droite continuant à vouloir faire des économies sur le dos des établissements.

Ils se sont associés à la proposition des élus Verts d’expérimenter un véritable Revenu universel en Seine-Maritime pour éradiquer la pauvreté : « 15 Départements s’engagent dans cette voie, le nôtre doit en être ! » ;

Ils ont haussé le ton pour exiger que la RD6015 fasse l’objet d’un réaménagement complet entre l’entrée de Gainneville et Harfleur, le projet actuel qui traite cet axe majeur depuis Rouen s’arrêtant en effet actuellement à Saint-Aubin ! Inacceptable.

Enfin, après 6 années de mandat des droites « macronisées » marquées par une baisse constante des effectifs touchant les services publics départementaux, ils ont expliqué tout au long de la séance combien au contraire, il faut miser sur les agents publics et les doter des moyens nécessaires pour accompagner, protéger, soutenir les seinomarins, leurs communes et leurs associations.

(Les principales interventions et propositions des élus de la Gauche combative au cours de ce Conseil départemental du 30 septembre 2021 font l’objet d’articles particuliers publiés sur ce présent blog)

Réaménagement de la RD6015 : Alban Bruneau et Sophie Hervé exigent sa terminaison jusqu’à Harfleur

Dans le cadre du réaménagement de la RD 6015 entre Yvetôt et Le Havre, le Conseil départemental du 30 septembre s’est prononcé en faveur de la modification et la sécurisation du carrefour d’Allouville-Bellefosse avec les RD 926 vers Fauville et l’A29, et RD 33 vers Allouville. L’occasion pour Sophie HERVE et Alban BRUNEAU de hausser le ton afin d’exiger que ce programme de réaménagement départemental puisse rapidement concerner également la section Gainneville-Gonfreville l’Orcher-Harfleur actuellement oubliée et confrontée à de graves difficultés.

Extrait de leur intervention en Conseil :

« Le Conseil départemental a adopté, en 2018, la nécessité de réaménager la section de la RD6015 entre Yvetot et Le Havre pour « améliorer la sécurité et les conditions de circulation » sur cette route départementale majeure qui traverse la Seine-Maritime.

Après avoir réalisé le réaménagement de plusieurs tronçons, dont Barentin/Yvetot, puis une partie du tronçon Yvetot/Saint-Romain, nous avons été invités à participer à une réunion du Comité de pilotage de ce projet, le lundi 17 mai dernier.

Et là, nous avons appris que la suite du réaménagement projeté s’arrête à la limite de la commune de Gainneville située à 15 km de l’entrée du Havre, sans aucun élément sur la suite et fin jusqu’au Havre.

Or, le tronçon Gainneville/Le Havre est le plus congestionné de cette route départementale, avec notamment des flux de circulation particulièrement denses et des ralentissements conséquents à hauteur de la commune de Gainneville et de son intersection avec les communes de Rogerville et de Saint-Laurent-de-Brèvedent, ainsi qu’en traversée de Gonfreville l’Orcher. Cette situation entraine d’importantes nuisances et des problématiques de pollution et de sécurité sur ces différentes communes.

Par ailleurs, en terminaison de la RD6015 vers Harfleur, dans la côte dite de Gainneville, nous avons eu plusieurs fois l’occasion d’alerter sur des questions de sécurité routière imputables notamment à l’état de la chaussée, au marquage au sol et à l’insuffisance de l’éclairage public.

Aussi, nous ne concevons pas que ce tronçon ne fasse pas l’objet du projet global, alors que visiblement il est à bien des égards prioritaire en matière de réaménagement.

Dans votre réponse du 5 août, Monsieur le Vice-président, vous nous avez indiqué que vous considériez ce réaménagement déjà réalisé au motif qu’il n’existe plus de voie de dépassement entre Gainneville et Le Havre, ce qui d’ailleurs au passage n’est pas exact. Et donc qu’aucun autre projet n’existe. On ne peut pas l’accepter car l’insécurité routière demeure !

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En Conseil départemental : intervention de Laurent Jacques sur la situation des petits clubs de football

Cet après-midi, en Conseil départemental, lors de la présentation du rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion du District de football de Seine-Maritime, Laurent JACQUES a exigé, au nom des élus de la Gauche combative, que la « cagnotte » constituée par le District, « profite à ceux qui le méritent et en ont besoin : à tous les petits clubs, à ceux qui font que le foot est populaire, qu’il passionne des minots jusqu’aux vétérans, qu’il mobilise les supporters derrière les mains-courantes. »

Son intervention complète :

« 1,5 millions d’euros placés et un patrimoine immobilier supérieur à 1 million » « Une aisance financière de l’association pouvant apparaître excessive » « De fortes carences dans la gestion des ressources humaines ». « Opacité des primes, recrutements peu transparents ». La lecture de ces termes m’a laissé croire un instant que j’avais en mains un article de presse relatant les agissements d’un patron voyou.
Mais non. Ce sont bien les constatations que font les magistrats de la Chambre au sujet du District de football de Seine-Maritime. D’ailleurs le rapport introductif rédigé par le Département pour accompagner celui de la CRC est bien édulcoré comparé à celui, plus accablant, des magistrats.
Quand je vois l’opulence du District, je me souviens de dirigeants de cette instance, venant en visite dans un petit club il y a quelques années, vêtus de beaux manteaux aux couleurs de grands sponsors, croisant sur la pelouse des bénévoles qui, chaque jour, se dépensent sans compter, emmènent les gosses dans les stades en faisant le plein sur leurs propres deniers, tirant la manche du petit commerçant pour récupérer quelques dizaines d’euros, rivalisant d’ingéniosité pour faire quelques économies.
Je pense à tout cela et mon sentiment se partage entre la honte et la colère.
Ce sentiment est exacerbé lorsque je songe, depuis le début de la crise financière, au nombre de licenciés qui ne sont pas revenus, aux bénévoles perdus, aux sponsors disparus. Pour le seul club de l’AS Tréport, 15 seniors, une douzaine d’enfants et dix féminines ainsi que plusieurs dirigeants manquent à l’appel.
Certaines fédérations sportives, je pense au handball, ont reversé des sommes conséquentes aux clubs pour compenser le départ des licenciés. À ma connaissance, cette attention n’a pas bénéficié aux associations affiliées au foot.
Le rapport de la CRC porte sur la période 2015-2019, mais je doute que les pratiques aient changé. Certaines habitudes ont la vie dure et il est difficile d’y renoncer quand on a pris ses aises depuis si longtemps. « Chez ces gens-là, on n’pense pas aux autres, on compte », aurait pu chanter Jacques Brel.

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La Droite contrainte de revoir sa copie : un peu d’air budgétaire pour les établissements médico-sociaux finalement voté en Conseil départemental

Le 30 septembre, le Conseil départemental était invité à se prononcer, comme il le fait chaque année, sur les tarifs 2022 des établissements et services médico-sociaux de Seine-Maritime pour personnes âgées dépendantes, pour personnes en situation de handicap, pour l’enfance, la jeunesse et la famille, relevant de la compétence départementale.

La proposition présentée par la majorité des droites et limitant cette augmentation à 1% (hors structure ayant signé un Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens) a été jugée, par l’opposition, trop modeste en rapport avec les besoins de ces établissements, qui plus est dans une période où la crise sanitaire, depuis 2020, est lourde de conséquences.

Grâce à cette mobilisation pour laquelle les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, ont pris une part active, le Conseil a finalement adopté, par amendement, un encadrement des tarifs relevé à 1,5%.

C’est ainsi 3 Millions d’€ supplémentaires qui viennent s’ajouter aux 10 Millions d’€ budgétés qui seront disponibles pour permettre aux établissements et services de faire face aux besoins à travers des prestations de qualité en faveur des publics accueillis en 2022.

Au nom du groupe, Nicolas LANGLOIS puis Sophie HERVE sont également intervenus pour plaider, de nouveau, la nécessité de renforcer, par les politiques départementales, comme par les interventions auprès du gouvernement, les conditions de rémunération et de carrière des personnels du secteur médico-social. Les dispositions actuelles, comme le Ségur de la santé, étant largement insuffisantes confrontées au besoin impérieux de reconnaissance, d’attractivité et de développement des femmes et des hommes qui exercent ces métiers essentiels.

Pour télécharger l’intervention prononcée en séance par Sophie HERVE :  Tarifs 2022 des établissements – SH

Pour visionner la vidéo de l’interventionTarifs 2022 des établissements- Vidéo – SH

Appel de Séverine BOTTE en Conseil départemental : Il faut étendre le Pass’Jeune 76 à tous les collégiens


Le Pass jeunes 76 (aide à la licence sportive ou à l’inscription pour une activité culturelle), version d’avant 2015, était attribué à tous les collégiens. Lors du changement de majorité, en 2015, les Droites se sont précipitées à en restreindre la distribution aux seuls bénéficiaires de l’Allocation de Rentrée Scolaire. En même temps qu’elles supprimaient les bourses départementales aux collégiens. Certes en rehaussant les crédits affectés à l’aide à la restauration, mais dans des proportions bien moindre que l’économie réalisée par la suppression des bourses.

Le Conseil départemental du 30 septembre était invité à créer un Pass exceptionnel de 25 Euros, ayant la même finalité que le Pass jeunes 76 mais ouvert aux 63.300 collégiens de Seine-Maritime inscrits dans le public et le privé.

Séverine BOTTE, pour le Groupe de la gauche combative, communiste et républicaine, en a profité pour plaider de nouveau en faveur d’une revendication constante des élus du groupe : « C’est exactement ce que nous vous demandons depuis 6 ans, mais avec deux bémols de taille : maintenir le plafond de 60 Euros et non de le diminuer à 25 Euros d’une part. Et d’autre part de rétablir cette universalité pour les collégiens, de manière pérenne et non à titre exceptionnel pour l’année scolaire 2022/2023. »

Avant d’ajouter :

« Enfin, il nous semble important de valoriser ce dispositif pour qu’il soit pleinement utilisé, en recourant à tous les réseaux disponibles, y compris les communes, les centres médico-sociaux et bien entendu les collèges eux-mêmes. »

Pour télécharger l’intervention prononcée en séance :  Pass Jeune 76 – SB vidéo

Pour visionner la vidéo de l’interventionPass Jeune 76 – SB

Outil numérique portable pour les collégiens : les élus de la Gauche combative l’accompagnent de revendications utiles

Le Conseil départemental du 30 septembre a validé le prêt d’un outil numérique mobile (tablette ou ordinateur, le choix n’est pas encore fait) pour tous les élèves de 6ème pour la rentrée 2022. Le groupe de la Gauche combative a soutenu d’autant plus facilement cette proposition, qu’elle figurait parmi les engagements de campagne ses candidats au printemps.

Cependant, ce vote favorable s’est accompagné de plusieurs revendications utiles car comme Séverine BOTTE l’a souligné : « Il ne suffit pas de posséder un ordinateur ou une tablette pour être connecté ! ».

Extraits :

« Et si cette délibération mérite d’être creusée en particulier sur les questions relatives à la maintenance, donc au dépannage de ces outils, à la responsabilité en cas de casse, à son articulation par rapport au dispositif analogue porté par la Région, ou encore pour s’assurer que pour la première année, ce portable sera mis à disposition de tous les collégiens, et pas seulement des 6ème, elle a surtout le mérite d’exister et nous la soutiendrons.

En revanche, il demeure un point sur lequel nous divergeons, à savoir la nécessité pour les collégiens de 6ème en septembre prochain, de rendre l’outil dans 4 ans, à l’issue de leur 3ème. Compte tenu en particulier de la vitesse à laquelle se déprécient ces outils, il nous semble que la collectivité aurait tout intérêt à prévoir la dotation définitive de ces portables à l’issue de la période. D’autant que cela renforcerait la motivation et l’attention des élèves pour en prendre le plus grand soin en sachant qu’il serait à eux à terme.

Enfin, nous souhaitons profiter de cette délibération pour rappeler combien nous devons tous rester mobilisés afin de soutenir l’affectation de moyens à la hauteur des besoins éducatifs et d’accompagnement des collégiens.

Car cette crise a indiscutablement accrue les inégalités, favorisée le décrochage scolaire et mis en difficulté nombre de collégiens, nombre de parents.

Le « quoi qu’il en coûte » présidentiel, s’adressait à l’économie, il n’a jamais concerné l’école ou l’université. La preuve, ces baisses de moyens enseignants qui touchent cette année encore le second degré alors que les effectifs sont en hausse. Ou encore le véritable plan social qui frappe depuis des années la médecine scolaire. Nous ne sommes pas hors sujet car chacun sait, je pense, qu’il ne suffit pas de disposer d’un ordinateur ou d’une tablette pour être connecté et arrimé aux apprentissages. Lire la suite