Le Conseil départemental était invité par son Président à se réunir aujourd’hui, sans public, et en présence d’un élu sur deux pour cause de gestion de crise sanitaire. Une décision abusive puisque assise sur aucune base règlementaire, et contrariante sur le plan démocratique. En particulier au moment où plusieurs mouvements sociaux souhaitent profiter de cette séance de l’assemblée départementale pour interpeller les élus.
C’est ce qu’ont exprimé les 8 élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, suivis par les 2 élus du groupe des indépendants, en refusant de se conformer à ces dispositions (* voir courrier). Ils sont donc tous présents, avec le masque bien entendu et le respect des gestes « barrière », en séance.
Une séance où ils interviennent, les uns derrière les autres, pour exprimer leur souci que le Département renforce son rôle de protection et de moteur des solidarités, en multipliant les propositions concrètes.
- Pour adapter les moyens dédiés aux sapeurs-pompiers à la hauteur de leurs besoins pour assurer les secours ;
- Pour renforcer les effectifs des agents départementaux en charge des solidarités ;
- Pour obtenir que le « Ségur de la santé » puisse concerner les professionnels qui en sont exclus, dans la filière médico-social et le secteur social ;
- Pour s’assurer des réponses attendues face aux difficultés rencontrées dans les EHPAD ;
- Pour contribuer à la création d’un Pôle public de l’énergie ;
- Pour refuser de voir sacrifier une partie de la flottille de pêche normande ;
- Pour mettre fin aux abus des péages sur les autoroutes et les ponts ;
- Pour que les associations sportives bénéficient des retombées des J.O. de Paris ;
- Pour que les agents départementaux en télétravail puissent voir couverts leurs frais ;