Le bilan détaillé et concerté du 6e plan départemental de développement touristique adopté en 2016, ainsi que les propositions d’axes pour une stratégie touristique et un nouveau plan d’actions 2023/2027 étaient examinés par le Conseil départemental du 9 décembre.
Le bilan a fait notamment été des éléments suivants :
- 10 660 emplois en moyenne annuelle (37 730 en Normandie) et 13 360 emplois en moyenne en haute saison (juillet-août),
- 36 millions de touristes dont 25 millions de français
- 28 millions d’excursionnistes, dont 19 millions de français
- 2,9 millions de séjours,
- 10 millions de nuitées marchandes.
- En 2019, la Seine-Maritime se situe au 23ème rang des destinations départementales (27ème en 2017, 22ème en 2015).
Et le Conseil a validé comme principales orientations de :
- Consolider la fréquentation des clientèles ciblées
- Faire progresser l’intensité et la qualité des séjours
- Proposer, au regard de l’existant et des objectifs définis, une stratégie et des actions de promotion de la destination touristique
- Mobiliser, fédérer et accompagner les acteurs touristiques autour d’un projet partagé.
Pour le groupe de la Gauche combative, c’est Alban Bruneau qui a relayé plusieurs propositions.
« Ce rapport nous présente un bilan détaillé et concerté du 6e plan départemental de développement touristique que nous avons adopté en 2016, ainsi qu’une proposition d’axes pour une stratégie touristique et un nouveau plan d’actions 2023/2027.
Nous pouvons nous réjouir du constat que la Seine-Maritime est un département attractif pour les vacanciers et excursionnistes français et étrangers. Il apparaît normal d’ambitionner qu’il le soit encore davantage.
De plus, le fait que la dimension de tourisme durable dans diverses formes soit eu cœur des axes de la prochaine stratégie est cohérente et nécessaire face aux enjeux que nous connaissons tous, tant pour la protection de l’environnement qu’en réponse à la demande croissante des touristes souhaitant voyager de manière plus vertueuse.
Nous regrettons cependant quelques points. Ce rapport en dit très peu sur le tourisme portuaire, maritime et fluvial. De notre point de vue, il conviendrait de s’appuyer de manière plus forte sur le lien Transmanche qui n’est cité que 4 fois dans le rapport et ses annexes, l’engagement de notre instance dans le syndicat mixte méritait mieux.
Il pourrait aussi être fait mention que le port du Havre connaît un développement important de la croisière en tant que port principal d’escale, étant idéalement positionné comme porte d’entrée sur la Normandie et Paris.
Quant au tourisme industriel, nous pensons également qu’il en est fait mention de façon trop succincte, c’est pourtant un moyen d’attirer un nouveau type de clientèle, ceux qui ne veulent plus « bronzer idiot » (et ils ont été près de 15 millions en France en 2019) et un moyen de valoriser les entreprises du territoire.
La Normandie fait pourtant partie des quelques régions championnes pour montrer leurs savoir-faire, on pourrait donc trouver dans le rapport, des chiffres sur la fréquentation des vacanciers s’adonnant à ce type de tourisme dans notre département et les produits locaux et/ou secteurs qui remportent le plus franc succès. »
Des remarques qui ont été prises en compte en raison de leur pertinence, tant par le Président du Conseil que pour sa Vice-présidente en charge du tourisme Claire Guéroult.
Pour télécharger l’intervention d’Alban BRUNEAU : Stratégie touristique – AB