Archive dans 9 décembre 2021

Laurent Jacques alerte : Non à la casse d’une partie de la flottille de pêche normande !

Profitant d’une délibération soumise au vote du Conseil départemental du 9 décembre 2021 se proposant de créer une aire de carénage sur le port de Fécamp, Laurent JACQUES a lancé un appel à l’ensemble des élus départementaux pour sauvegarder l’ensemble de la flottille de pêche normande.

« Il y a quelques jours, j’étais aux côtés du Président Bellanger et du vice-président Bazille pour inaugurer la nouvelle capitainerie du Tréport. Je n’ai pas manqué de saluer les efforts du Département concernant les investissements qui permettent à nos ports de voir leurs activités se dérouler dans de bonnes conditions et, aussi, de rappeler que ces efforts étaient en partie vains si nos pêcheurs ne peuvent travailler convenablement.

Aujourd’hui encore, plusieurs navires sont toujours dans l’attente d’une licence pour pouvoir opérer dans les eaux britanniques. La situation se décante beaucoup trop lentement. Quelques licences ont encore été accordées ces derniers jours, mais au compte-goutte et nous avons toujours une dizaine de bateaux à quai sur notre littoral. Quatre navires sont Tréportais. Il s’agit de navires neufs, qui ont remplacé d’anciennes unités. Les patrons se sont endettés lourdement et leurs marins vont devoir poser le sac à terre.

Face à cette situation, la Ministre de la mer envisageait déjà il y a plusieurs semaines une sorte de plan Mellick bis. Subventionner la mise à la casse de bateaux est une ineptie dans notre pays. Aider financièrement des entrepreneurs qui ont à cœur de travailler, qui prennent des risques, qui créent des richesses et de l’emploi est totalement aberrant et en dit long sur l’état d’esprit de nos dirigeants.

Cette attitude est préjudiciable pour toute une filière importante de notre économie. De plus, les conséquences seront également perceptibles au moment de garnir nos tables de fête. Les produits nobles de la mer, moins nombreux à être débarqués, voient leur prix flamber.

Nous ne pouvons rester sans réagir. Le Président Macron s’est engagé, il y a quelques jours, à rencontrer les pêcheurs et élus locaux concernés. Il est grand temps qu’il tienne parole pour que ce dossier qui concerne directement le littoral seinomarin soit enfin réglé. »

Pour visionner l’intervention de Laurent JACQUES :  Flottille de pêche normande – Vidéo LJ

Pour télécharger l’intervention de Laurent JACQUES :  Flottille de pêche normande – LJ

A quand le réaménagement de la terminaison de la RD6015 entre Gainneville et Le Havre ?

Le projet de requalification de la traversée d’Alvimare sur la RD6015, proposé au Conseil départemental du 9 décembre 2021, a fourni une nouvelle fois l’occasion à Alban BRUNEAU de réclamer l’aménagement entre Gainneville et Le Havre, de cette route départementale majeure.

« Pas de problème concernant ce projet de sécurisation routière sur la RD6015 en traversée d’Alvimare, bien au contraire, après ceux de même nature présentés précédemment sur cet axe majeur entre Barentin et… Saint-Aubin. Mais raison de plus pour insister sur le chainon toujours manquant entre Gainneville et Le Havre…

Car après l’aménagement de la section Barentin/Yvetôt, notre Conseil a adopté, le 10 décembre 2018, le dossier de prise en considération de l’aménagement de la section de la RD6015 entre Yvetot et Le Havre. Le Havre, pas Saint-Aubin.

Cette décision concrétisait ainsi les orientations prises par l’assemblée départementale du 11 octobre 2011 de réaménager l’intégralité de la RD6015, entre Le Havre et la limite du département de l’Eure, afin je cite : « d’améliorer la sécurité et les conditions de circulation »sur cette route départementale majeure qui traverse la Seine-Maritime.

Au fur et à mesure, les aménagements se réalisent, Allouville-Bellefosse lors de notre dernier Conseil, Alvimare aujourd’hui, et toujours rien, aucun projet, entre l’entrée de Gainneville et Le Havre, via Harfleur et Gonfreville l’Orcher. Pourtant cette terminaison de la RD6015 en entrée d’agglomération havraise est congestionnée et confrontée à des problèmes importants de sécurité routière. »

Alban BRUNEAU a ensuite développé sur les différentes études décidées ou attendues.

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« Pack installation » pour les jeunes salariés s’installant en Seine-Maritime : Séverine Botte invite à aller vers un contenu plus conforme au titre du dispositif

Le Conseil départemental du 9 décembre 2021 a affiché sa volonté, à travers une délibération proposée, de créer un « Pack installation » pour accompagner financièrement l’installation en Seine-Maritime de jeunes salariés. Ce nouveau dispositif sera précisé ultérieurement à partir d’une réunion de travail ouverte à tous les groupes composant le Conseil. Séverine BOTTE, pour celui de la Gauche combative, communiste et républicaine, a répondu d’accord pour construire ensemble, tout en ajoutant : « D’ailleurs c’est heureux car pour l’heure ce Pack installation n’a de réalité que son nom et la volonté affichée de lui donner vie »

Avant de s’en expliquer :

« Ne vous méprenez pas chers collègues de la majorité, que l’on nous invite à co-construire un dispositif nouveau, en évitant de nous retrouver face à une délibération où tout est déjà ficelé, c’est très bien, mais de là à inscrire une délibération pour annoncer que nous allons travailler c’est, nous semble-t-il, un peu exagéré.

D’ailleurs, nous espérons bien que nos futurs travaux ne se limiteront pas à fixer les conditions d’utilisation d’une simple aide de 300 Euros pour équiper le nouveau logement seinomarin en appareils électro-ménagers, parce que pour le coup, le titre de « Pack installation » ne serait-il pas abusif ?

Répondre aux besoins des jeunes travailleurs qui viennent s’installer dans notre Département, comme répondre aux besoins des jeunes travailleurs seinomarins, mérite en effet d’aller bien au-delà.

Nous viendrons travailler sur ce sujet avec des idées, des propositions, et notamment la construction de résidences logement pour les jeunes travailleurs par exemple. »

Pour visionner l’intervention de Séverine BOTTE :  Pack installation – vidéo SB

Financement des collèges privés : Séverine Botte dénonce de nouveau l’absence de transparence

Le Conseil départemental du 9 décembre 2021 était invité à se prononcer sur une délibération annuelle fixant la participation du Département au fonctionnement des collèges privés. Une délibération sans évolution par rapport à la précédente qui a donc conduit Séverine BOTTE à intervenir de nouveau pour regretter « le manque de transparence, s’agissant pourtant ici de fonds publics ».

« Vous affichez une volonté de traiter à égalité les principes de financements départementaux pour le fonctionnement des collèges publics et les collèges privés, et je me vois une nouvelle fois dans l’obligation de vous démontrer que c’est faux.


Les collèges publics sont soumis, dans le calcul de la dotation de fonctionnement annuelle que nous leur attribuons, à un malus appliqué à leurs fonds de roulement constatés au 31 décembre de chaque année. Mesure que nous condamnons du reste depuis sa création.

Or les collèges privés échappent à cette mesure. Nous ne connaissons pas la réalité de leur fond de roulement, ni d’ailleurs la nature de leurs financements, puisqu’une nouvelle fois l’annexe individualisée de la délibération n’en dit rien. Nous finançons donc ici les yeux fermés sur la base uniquement des effectifs et des critères spécifiques de ces établissements (ULIS, SEGPA, petits collèges).

En refusant aux conseillers départementaux de l’opposition de siéger dans les conseils d’administration des collèges privés sur leur canton, alors que nous siégeons automatiquement dans ceux des collèges publics, vous avez peut-être craint que nous venions leur demander des comptes qu’ils ne nous fournissent pas ?

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Dispositif de soutien aux investissements des communes : Alban Bruneau souligne les avancées « encourageantes » obtenues par les élus de la Gauche combative

Le Conseil départemental du 9 décembre 2021 s’est prononcé sur la modification du dispositif départemental de soutien aux investissements communaux. Dispositif établi sous le précédent mandat départemental, puis adapté à titre exceptionnel en 2021 en augmentant le montant des aides en raison des conséquences de la crise sanitaire.

Pour le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, Alban BRUNEAU a tout d’abord souligné son utilité : « Au regard du bilan affiché, l’utilité et le succès rencontrés par ce dispositif sont indéniables. 407 communes en ont bénéficié cette année à travers 731 projets d’investissements soutenus.

Et nos communes en ont bien besoin ! Elles sont de plus en plus confrontées à des difficultés dans le financement de leurs projets. Elles ont perdu des dotations de l’Etat depuis 10 ans, de l’autonomie fiscale avec la suppression de la Taxe d’habitation et la réduction par deux de la Taxe Foncière sur les entreprises, cadeau fiscal offert au patronat en 2021. De ce fait, nos villes peinent à boucler leurs budgets alors que les attentes et les besoins des populations sont de plus en plus forts. Dans ces conditions, il est heureux que le Département puisse jouer son rôle essentiel de solidarité avec les communes, notamment sur leurs investissements. »

Puis il a rappelé la différence d’approche, regrettée par les élus communistes sous le précédent mandat, quant aux critères retenus pour fixer ces aides, car « les indicateurs pour l’attribution de ces aides ne reposaient pas sur des éléments socioéconomiques en lien avec les difficultés vécues par les populations. Bien sûr toutes les communes ont besoin d’être aidées mais certaines proportionnellement plus que d’autres parce que : soit elles ont un niveau de recettes budgétaires bien inférieur à des communes de même taille, notamment en lien avec les faibles ressources de leurs habitants, soit parce que les besoins de solidarité et d’accompagnement de ces habitants y sont plus forts. C’est d’ailleurs vrai en milieu urbain comme en milieu rural. »

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Plan d’urgence pour les investissements dans les EHPAD : Maryline Fournier questionne… et revendique

Le Conseil départemental du 9 décembre devait valider une convention avec l’Etat, au service d’un plan d’urgence pour les investissements dans les EHPAD en Seine-Maritime. Pour le groupe de la Gauche combative, Maryline FOURNIER s’est bien entendu réjouie de cette mobilisation financière, ce qui ne l’a pas empêché de questionner (notamment sur la méthode de sélection des projets) puis d’affirmer la nécessité de satisfaire tous les besoins… et pas seulement ceux qui devront entrer « au chausse-pieds » dans l’enveloppe définie…

« Nous savons tous combien ces besoins sont prégnants et pressants, tellement nous payons cash aujourd’hui, 20 ans de politiques gouvernementales de renoncement, qui se sont écartées des nécessités, de l’attention et de l’anticipation les plus élémentaires, pour prendre soin de nos hôpitaux, ou pour adapter l’offre d’accueil en EHPAD aux nécessités croissantes des demandes, ou encore pour développer urgemment les réponses d’accueil pour les adultes en situation de handicap.

Élus locaux, personnels de santé n’ont cessé pourtant d’alerter sur la dégradation des conditions d’accueil et d’exercice dans nos hôpitaux, dans nos EHPAD, ou sur le manque évident de solutions pour l’hébergement d’adultes en situation de handicap.

Alors oui, ce plan pluriannuel d’investissements est le bienvenu, même si nous doutons fortement qu’ils soient suffisants. Nous avons également appris à nous méfier des effets d’annonce gouvernementaux, surtout lorsque dans le même temps des lits continuent d’être fermés dans nos hôpitaux.

S’agissant des EHPAD, ici même, au cours de plusieurs débats sous l’ancien mandat, certains collègues de la majorité ou même la directrice de l’Agence Régionale des Santé, estimaient que les réponses n’étaient pas « capacitaires », que le nombre de places d’accueil en Seine-Maritime étaient suffisants.

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Création d’une aire de grand passage pour les gens du voyage sur la Métropole : Séverine Botte demande au Département de jouer son rôle

A l’occasion des débats de politique départementale, en ouverture du Conseil départemental du 9 décembre 2021, le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine a demandé, à travers la voix de Séverine BOTTE, que le Département intervienne sur le projet d’implantation d’une aire d’accueil pour les grands passages des gens du voyage sur la Métropole rouennaise, afin d’obtenir de son président qu’il revoit sa décision prise « unilatéralement dans l’urgence, sans étude préalable ni technique, ni environnementale, sans consultation des premiers intéressés, à proximité d’un axe autoroutier, de lignes à haute tension, sur un terrain en pente… ».

Elle a tout d’abord rappelé que « le schéma départemental d’accueil des gens du voyage 2020-2025 constitue le cadre de planification et d’action collective pour permettre aux gens du voyage d’accéder à leurs droits, selon leurs besoins spécifiques. Placé sous le pilotage de l’État et du Département, ce document doit prendre en compte la diversité des situations des ménages, qu’ils soient de passage ou présents de longue date sur le territoire de la Seine-Maritime. L’objectif inscrit dans le document est simple : prendre en compte les attentes et les besoins quotidiens des gens du voyage, être à leur écoute pour leur apporter un environnement adapté.

En effet, afin de faire coexister dans nos territoires des modes de vie différents, il nous appartient de garantir aux familles, aux enfants non sédentaires des conditions dignes pour la vie qu’ils ont choisie.

En tant qu’élue municipale à Oissel, je peux témoigner de cette volonté réelle de la municipalité qui fut l’une des premières communes de plus de 5.000 habitants à mettre à disposition, à titre gratuit, un terrain pour aménager une aire d’accueil permanente de 24 places. Ce terrain n’a pas été choisi au hasard mais en concertation avec la communauté des gens du voyage et en partenariat avec le relai d’accueil des gens du voyage, en tenant compte de l’environnement pour assurer aux personnes de bonnes conditions de vie. Depuis de nombreuses années notre ville accueille des familles, scolarise les enfants dans un climat de confiance et un dialogue régulier. »

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Débat sur l’énergie en Conseil départemental : Nicolas Langlois plaide pour des décisions courageuses

A l’initiative du groupe des élus écologistes, le Conseil départemental du 9 décembre s’est engagé dans un débat relatif à l’énergie, à l’heure où les seinomarins voient flamber leur facture d’électricité et de gaz, et où la décision de l’Etat d’implanter un EPR sur la centrale nucléaire de Penly est très attendue. Nicolas LANGLOIS, au nom du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine au Département s’est arrêté sur ces enjeux et sur les solutions portées par les élus communistes.

Pour visionner l’intervention de Nicolas LANGLOIS :  Débat sur l’énergie – NL

Les insuffisances et les oubliés du « SEGUR » de la santé : Laurent Jacques en appelle à une réaction énergique du Conseil départemental

Lors des débats de politique départementale, en ouverture du Conseil départemental du 9 décembre, Laurent JACQUES, au nom du groupe de la Gauche combative, est revenu sur le « Ségur » de la santé, pour dénoncer ses insuffisances et ses « oubliés » parmi lesquels les professionnels de la filière médico-social et du secteur social. Il a appelé à une intervention « énergique » de l’ensemble du Conseil départemental pour obtenir du gouvernement qu’il y remédie :

« Le « Ségur de la santé » a beaucoup fait parler de lui, mais les solutions proposées ne sont pas à la hauteur, et cela dans plusieurs domaines.

Les professions médico-sociales ont été laissées pour compte au moment d’octroyer les revalorisations de salaires tant attendues par tous.

Dans les EHPAD, le manque d’effectifs se fait cruellement sentir alors même que les résidents sont de plus en plus dépendants dès leur arrivée dans ces établissements.

Concernant les effectifs dans les hôpitaux, nous avons tous constaté ces dernières semaines, notamment en Seine-Maritime, la fermeture de lits, voire de services entiers, faute de personnels en nombre suffisant.

La question de la formation des soignants se pose. Dans une région qui est depuis longtemps le parent pauvre de la santé, où les délais de rendez-vous chez un spécialiste sont souvent indécents, où l’on peine même à trouver un médecin référent en dépit des efforts des élus locaux, où il n’y a pas de fac dentaire, il est temps d’exiger plus, d’exiger mieux.

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J.O. Paris 2024 : Joachim Moyse propose de saisir l’occasion pour renforcer le soutien aux associations

Au nom du groupe de la Gauche combative, Joachim MOYSE a profité d’un débat organisé au début du Conseil départemental du 9 décembre 2021 sur l’organisation des J.O. de Paris en 2024, pour proposer que le Département s’engage dans les financements de « Terres de jeux », vers les associations qui travaillent dans le domaine de l’éducation sportive, et vers les enfants et les jeunes, et notamment dans les quartiers prioritaires :

« Monsieur le Président, chers collègues,

Les Jeux Olympiques qui se dérouleront en France en 2024, et pas seulement à Paris, constituent un véritable enjeu et une réelle opportunité pour les territoires et les acteurs du monde sportif en général.

L’enjeu consiste à faire en sorte de ne pas limiter la valorisation du sport, des sportives et des sportifs aux seules pratiques de haut niveau et aux seuls grands clubs faiseurs de championnes et de champions.

Notre conception des jeux olympiques ne se résume donc pas aux décomptes des médailles récompensant les élites sportives et leurs mérites. Elle est beaucoup plus large.

Cet événement de portée internationale doit, selon nous, promouvoir l’égalité femmes-hommes et soutenir encore davantage les initiatives dans le champ du handicap. Lire la suite