Nos derniers articles

Conseil départemental du 28 mars : les élus de la Gauche combative, communiste et républicaine montent au créneau sur tous les fronts en faveur d’un Département plus actif face aux crises et aux urgences

Pour un droit à l’alimentation et pour expérimenter un Revenu d’autonomie pour les jeunes en Seine-Maritime…

Pour soutenir les travailleurs sociaux de la protection de l’enfance et pour que le Département s’oppose au plan social qui supprime 100 postes dans les EHPAD publics du Havre…

Pour que la MDPH en finisse avec des délais d’instruction à rallonge qui plongent de nombreuses personnes en situation de handicap dans le désarroi…

Pour un soutien résolu à l’agriculture raisonnée et durable, et pour que tous les agriculteurs et éleveurs puissent vivre décemment de leur travail…

Pour un renforcement des effectifs des agents départementaux…

Pour que le Conseil départemental se rende au Ministère des transports afin d’obtenir la gratuité des passages sur les ponts de Normandie et de Tancarville…

Les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine ont saisi, lors de la séance du Conseil départemental du 28 mars, toutes les occasions pour développer leurs propositions étayées afin que le Département réponde enfin présent à la hauteur des urgences et des crises qui se multiplient.

Ils étaient présents sur tous les sujets pour construire des solutions, mais aussi pour s’opposer aux nouvelles régressions sociales concoctées par les Macronistes au pouvoir et que la droite départementale accompagne : RSA sous condition, véritable « piège à com » qui accentue la « chasse aux pauvres »… Nouvelles attaques en direction des demandeurs d’emploi… Ségrégation scolaire avec l’instauration des classes à double niveaux au collège… Tout ceci ne fait que rajouter des tensions et aggraver la pauvreté et la précarité déjà galopantes sous le règle d’Emmanuel Macron.

Le Département dispose de leviers et de moyens financiers pour mieux protéger, mieux accompagner et mieux répondre aux besoins des seinomarins. Car au-delà de ses dispositifs qui structurent les politiques publiques, il lui faut aller plus loin en expérimentant des réponses nouvelles et progressistes face aux crises qui s’enchainent (logement, santé, pouvoir d’achat…).

Lire la suite

Un budget trop tiède, sans audace, face aux urgences et aux crises : les élus communistes ne votent pas le budget départemental

Le Conseil départemental du 28 mars a procédé à l’examen, puis au vote du budget 2024 du Département, sans les voies des élus de la Gauche combative, communiste et républicaine. Séverine Botte, présidente du groupe, s’en est expliquée à partir de l’analyse de ce projet de budget. Elle a également rappelé les propositions défendues par son groupe, en demandant à ce qu’elles soient enfin étudiées.

« Monsieur le Président, Chers collègues,

Le budget primitif qui nous est présenté s’inscrit logiquement dans les orientations et dans un contexte décrit au mois de février dernier. Ce contexte reste à la fois incertain et austère.

Le contexte est incertain parce que certains secteurs comme ceux de la construction et du BTP, le secteur du logement et de l’immobilier sont encore en crise et cela pèse sur nos ressources en droits de mutation. La ressource liée à la TVA est aussi incertaine parce que, même si l’inflation aurait pu créer une hausse de cette recette, la crise de confiance des ménages français fait baisser leur niveau de vie et la consommation. Précarité, chômage, inflation, avec notamment une hausse de 10% de l’électricité au 1er février : les besoins sociaux explosent.

Contexte incertain, mais aussi contexte austère ; et cette austérité est entretenue  par le gouvernement et le ministre Bruno Lemaire à tous les niveaux, avec des moyens insuffisants pour les hôpitaux publics, pour l’éducation nationale, pour l’environnement, pour l’emploi, pour le grand âge, pour les collectivités locales, et un nouveau serrage de vis de 10 milliards d’€ annoncé il y a quelques semaines et 20 milliards de moins pour seul horizon en 2025…

C’est scandaleux au moment où les aides aux entreprises représentent près de 200 milliards d’euros soit 30% du budget de l’Etat et au moment où le CAC 40 a franchi historiquement la barre des 8.000 points avec des dividendes qui viennent de dépasser un record de 67,8 milliards d’euros en 2023 ; et je ne parle pas du budget de l’armement passant de 32 milliards en 2017 à 47 milliards cette année en vue d’une trajectoire à près de 70 milliards en 2030.

Monsieur le président, Il est urgent de réagir et de réclamer les moyens qui nous sont dus.

Lire la suite

Sophie Hervé appelle au renforcement des effectifs des agents départementaux

A l’occasion de la présentation devant le Conseil départemental du 28 mars, du Bilan social de la collectivité, établi au 31 décembre 2022, Sophie Hervé a questionné et dénoncé les réductions de postes décidées avant 2021, avant de plaider en faveur du renforcement des effectifs des agents départementaux et du respect du statut de la Fonction publique que le gouvernement entend « détricoter »…

Pour visionner l’intervention de Sophie HERVE : Rapport social unique vidéo – SH

« Monsieur le Président, Chers collègues,

Belle et utile photographie, précise, des ressources humaines de notre collectivité que nous propose ce rapport social unique.

Il compile une mine d’informations, de statistiques, et nous mesurons le temps et l’énergie qu’il faut déployer pour parvenir à cet exercice. Chapeau à tous ceux qui ont contribué à ce rapport. Raison de plus pour qu’à l’avenir il soit encore plus exploitable.

Car il manque d’analyses, d’explications, de tendances, de comparaisons. Comparaisons avec d’autres collectivités similaires, comparaisons aussi d’une année sur l’autre au sein de la collectivité.

Je prends l’exemple des effectifs. Nous disposons, au-delà de la photographie, d’éléments nous permettant d’apprécier l’évolution des effectifs, par statut, depuis 2016.

Ce qui au passage met en lumière ce que notre groupe a souvent dénoncé lors du précédent mandat : une réduction de 400 postes, soit -7,3% de l’effectif global, que les transferts à la Métropole et à la Région n’expliquent que pour 128 d’entre eux.

Et que la hausse de l’effectif enregistrée à partir de 2021 (+192) ne compense pas, malgré la progression des besoins à couvrir et le développement des politiques publiques induit par tous les schémas et plans successifs que nous avons adopté.

Ce rapport acte également une forte progression des agents sous contrat au détriment des agents titulaires sur emploi permanent, en surfant sur ce que la loi macroniste de détricotage de la fonction publique souhaitait.

Lire la suite