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Création de Conseillers numériques pour 2 ans : Sophie Hervé pose la question : « Et après ? »

Dans le cadre du plan de relance, l’Etat a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour favoriser le recrutement de 4.000 conseillers numériques à recruter par les collectivités territoriales, les structures associatives et de l’économie sociale et solidaire volontaires. Le soutien financier de l’État à hauteur de 50.000 € par poste sur une durée de deux ans. Le Département se propose d’ajouter 5.000 € par poste comme l’a proposé la Vice-présidente Blandine Lefebvre qui a annoncé également le recrutement pour la collectivité départementale de 10 Conseillers.

Ces conseillers numériques auront vocation à :

  • Soutenir les Français dans leurs usages quotidiens du numérique : travailler à distance, consulter un médecin, vendre un objet, acheter en ligne, etc. ;
  • Sensibiliser aux enjeux du numérique et favoriser des usages citoyens et critiques: s’informer et apprendre à vérifier les sources, protéger ses données personnelles, maitriser les réseaux sociaux, suivre la scolarité de ses enfants, etc. ;
  • Rendre autonomes pour savoir utiliser seul le numérique pour ses démarches administratives en ligne.

Un dispositif soutenu par le groupe Communiste pour des raisons expliquées par Sophie Hervé : « Nous avons souvent déploré dans nos interventions, la dématérialisation à marche forcée, souvent d’ailleurs utilisée comme un moyen de baisser les coûts, plus que comme une réponse à des attentes nouvelles de la part des usagers. L’Etat faisant malheureusement preuve dans ce domaine d’un zèle préjudiciable, alors qu’une part importante de la population demeure empêchée ou éloignée des outils numériques… Le propre d’un service public c’est bien d’être et de rester accessible à tous ».

Mais un soutien que Sophie Hervé a modéré en soulevant une question de taille : et après ?

« Nous émettrons une réserve sur la durée de ce dispositif de soutien, ou plutôt sur la sortie de ce dispositif, dans deux ans. Car rien n’est prévu pour garantir l’avenir des 4.000 Conseillers numériques qui vont être embauchés dans le pays. On nous a dit : ils font former pendant deux ans leurs collègues, comme cela dans deux ans tout le monde pourra conseiller et assister les usagers dans leurs démarches numériques. Et eux que deviendront-ils ? Au revoir et merci pour tout ? Nous aurions souhaité trouver dans ce dispositif des mesures de protection, ou au moins incitatives pour assurer leur avenir professionnel. Concernant notre collectivité, qui prévoit 10 recrutements de conseillers numériques, nous pourrions sans doute offrir ces garanties par une perspective d’embauche pérenne ? »

« Mon dernier mot sera tout de même pour rappeler l’importance de maintenir les accueils physiques de proximité dans les services publics, car même si le numérique se développe, il ne remplacera jamais le seul lien indispensable à toute relation humaine en société, le contact humain direct. Le contact humain, et le sourire retrouvé une fois les masques tombés ! »

Pour télécharger l’intervention de Sophie Hervé : Conseillers numériques SH

Pour visionner l’intervention de Sophie Hervé en vidéo : https://www.facebook.com/100300338855088/videos/2889473744706898

Mauvais projet de contournement Est de Rouen : la Droite passe en force. « Une infamie » dénoncée par Stéphane Barré

Malgré le désengagement de la Métropole de Rouen d’un mauvais projet d’un autre temps, la Droite départementale et régionale passe en force ! En mode « donneurs de leçon », le Président du Département Bertrand Bellanger et son Vice-président Alain Bazille ont ainsi proposé au Conseil départemental du 8 avril, d’augmenter la participation de la Seine-Maritime pour qu’il puisse voir le jour, contre l’avis des autres collectivités locales concernées :

  • La Région augmente de 48 Millions pour atteindre 205 Millions
  • Le Département augmenterait de 18 Millions pour atteindre 40 Millions.

Une décision qui a provoqué les foudres du groupe communiste, exprimées par son président Stéphane Barré, mais aussi par les autres groupes du Conseil départemental, à l’exception bien entendu de celui des droites soutenu par les deux élus du groupe des « indépendants »…

« En cette période de doute et de difficultés sanitaires, cette délibération sur l’augmentation de la participation de notre collectivité au financement de ce projet d’un autre temps, sera marquée à tout jamais, et je pèse mes mots M. le Président, du sceau de l’infamie.

Votre engagement obstiné à vouloir défendre et justifier votre soi-disant « contre-offensive financière », après le retrait de la Métropole est purement et simplement une décision infamante !

Dans un ton professoral qui cherchait sans doute à surpasser nos arguments, vous avez voulu lors de la séance du 14 janvier dernier nous faire la leçon en insistant ce que vous appelez : « notre manque de considération pour le développement économique et pour l’avenir de ceux qui nous suivrons ».

Permettez-moi d’être en désaccord profond avec vos propos que nous assimilons à du mépris et qui sont le reflet de votre intransigeance vis-à-vis de nos déclarations, notre engagement en responsabilité mené sans relâche et avec la même constance aux côtés des riverains de cet hypothétique ouvrage, dans l’intérêt des populations et pour l’ensemble de nos concitoyens.

Reprenez nos discours, réécoutez nos propositions, vous avez encore la possibilité de changer d’avis sur le sujet !

Pour mémoire, depuis les prémices de ce mauvais tracé, nous agissons de manière commune au sein d’un collectif d’élus pour défendre les intérêts de milliers de riverains de l’Eure et de la Seine-Maritime qui ne disent qu’une seule chose : « Cette autoroute n’est que nuisance, bruit et pollution. Elle ne servira pas les intérêts annoncés parce que payante et détruira notre environnement, notre qualité de vie à tout jamais ! »

Voilà ce qu’une partie non négligeable de nos concitoyens assimilent comme l’expression certaine de leur souffrance.

Pourquoi refusez-vous d’entendre cette détresse ?

Pourquoi voulez-vous sans cesse opposer les populations les unes aux autres ? »

790 mètres d’autoroute à péage qui coutera donc 40 Millions au Département de la Seine-Maritime en raison du choix des droites et de ses deux alliés du groupe des élus « indépendants ». Le groupe communiste, le groupe socialiste et l’une des deux élues du groupe « Pour l’écologie au Département » ont voté contre (l’autre s’étant abstenue).

Pour télécharger l’intervention de Stéphane Barré : Nouveau financement – Contournement Est de Rouen SBA

Schéma directeur des mobilités : les fortes réserves du groupe communiste

Anciennement « Schéma directeur routier », ce document présenté devant le Conseil départemental du 8 avril, doit permettre au Département, selon le Vice-président Alain Bazille, « de s’adapter aux évolutions techniques et sociétales mais aussi de se doter d’un outil de référence technique et politique lui permettant d’assurer la continuité de son réseau, de l’exploiter et de l’entretenir ».

De réelles avancées ont tout d’abord été constatées et saluées par Alban Bruneau au nom du groupe communiste : « Que ce soit le covoiturage avec une augmentation de plus de 300 % du nombre de covoitureurs en 8 ans ; la mise en place du fauchage tardif pour préserver la biodiversité ; ou encore le développement des vélos routes qui en plus de développer la mobilité douce et active, est à la fois bonne pour la santé et l’environnement, et un facteur d’attractivité pour notre Département. »

Tout comme « les 8 bacs actuels gérés par le département permettent à 3,2 millions de véhicules de franchir la Seine chaque année, et ce, gratuitement. Cet accès libre aux bacs tient particulièrement à coeur des élus communistes qui le défendent depuis des années, et nous sommes ravis que votre majorité ait accepté de maintenir ce service public libre d’accès à toutes et à tous. »

Cependant Alban Bruneau a pointé ensuite de nombreux absences dans ce schéma :

  • « Quid des ponts ? Pourquoi certains usagers devraient payer le franchissement de la Seine et d’autres non ? Nous réitérons une nouvelle fois notre demande pour la mise en œuvre de la gratuité sur l’ensemble des ponts permettant de franchir la Seine. D’autant plus qu’un péage est fatalement une entrave à la libre circulation mais aussi à l’attractivité d’un territoire… Il serait judicieux que notre collectivité prenne position pour demander cette libération des péages. Au nom justement de l’équité entre seinomarins et entre normands. »
  • « De même, libérons le péage d’Epretot sur l’A29 qui pénalise fortement les mobilités en entrée d’agglomération du Havre et qui occasionne des reports de trafics nuisants sur la RD6015. »
  • « Et puisque j’évoque les péages, ne pourrait-on pas engager également une réflexion sur le niveau de celui de l’A150 entre Yvetot et Barentin ? 5,60 Euros pour 23 km c’est dissuasif, et ce coût surenchérit la liaison autoroutière nord entre Le Havre et Rouen à 13,20 Euros pour un aller simple. »
  • « L’autre absence que je souhaite relever dans ce schéma, c’est celui du ferroviaire. Le Parlement étudie actuellement la « Loi climat », même le président de la République après s’être évertué à affaiblir la SNCF parle désormais de nécessité de redevélopper le ferroviaire. Mais ici pas un mot. Nous l’avons noté, c’est la première fois que nous allons voter un « schéma directeur des mobilités », ce document se nommait auparavant schéma directeur des routes. Ce changement de nom a du sens, nous devons dorénavant agir sur l’enjeu mobilité dans sa globalité et non plus seulement sur la problématique routière. »

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Pour éclaircir l’horizon du quartier des Neiges et de ses habitants

Seconde réunion organisée ce matin par la Sous-préfète du Havre et consacrée aux conséquences sur le quartier des Neiges des zones de stockage de matières dangereuses liées à l’activité portuaire.

Depuis que les services de l’Etat ont notifié au Maire les risques liés à ces stockages, des restrictions d’urbanisme frappent le quartier et obèrent son avenir.

Avec Jean-Paul Lecoq, Député, Sophie Hervé et Alban Bruneau, Conseillers départementaux du canton, ont obtenu que le Grand Port Maritime du Havre (GPMH) avance l’étude de danger qui permettra de mieux cerner les zones soumises à ces risques et, autant que possible, de réduire ces risques à la source notamment en déplaçant certains stockages plus loin des habitations. Elle est attendue courant 2022.

Ils ont surtout insisté pour que les habitants soient accompagnés, et puissent bénéficier de mesures de soutien, par exemple pour mettre en sécurité leur habitat. C’est l’objet d’une proposition de loi que Jean-Paul Lecoq va présenter à l’Assemblée Nationale prochainement.

Enfin, ils souhaitent que la plus grande transparence soit faite et que tout le travail engagé soit parfaitement partagé avec les habitants. Il aura fallu plus d’un an et leurs alertes répétées pour qu’enfin une information publique soit réalisée sur cette problématique. Désormais, la concertation doit être permanente.

Pour télécharger le communiqué : Le Neiges – Communiqué

Autres éléments disponibles sur ce sujet :

L’avenir du quartier des Neiges doit être assuré : Alban Bruneau et Sophie Hervé saisissent le Préfet

http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article903

Alerte sur le recul programmé du réseau de proximité de la direction des finances publiques

Aux côtés de Céline Brulin, sénatrice, Sébastien Jumel, Jean-Paul Lecoq et Hubert Wulfranc, députés, Stéphane Barré et Alban Bruneau, Conseillers départementaux, demandent à la Direction Régionale des Finances Publiques à être reçus afin d’exposer leur opposition à la restructuration du réseau des Finances publiques.

Ce projet envisage en effet la fermeture définitive de la plupart de ses guichets pour le 1er septembre 2023 et de 8 trésoreries au détriment des collectivités et du service public rendu aux usagers.

(Cliquer sur l’image pour agrandir)

Pour télécharger le courrier collectif : DGFiP – Courrier

Démarches pour l’agrandissement du collège Jean-Charcot d’Oissel

Aux côtés des enseignants, de la direction de l’établissement et des parents d’élèves du collège Jean-Charcot d’Oissel, Séverine Botte et Stéphane Barré demandent au Département de Seine-Maritime, dont c’est la compétence, d’anticiper les hausses d’effectifs annoncées et de procéder aux extensions demandées (création de 4 classes supplémentaires).

Il est nécessaire d’agir pour que tous les enfants de la commune puissent être inscrits dans l’établissement de secteur.

Pour télécharger le courriel de Séverine Botte et Stéphane Barré : Courriel Charcot

Agents publics, travaillez plus avec un pouvoir d’achat en baisse : les remerciements du gouvernement !

Stéphane Barré, Conseiller départemental et maire d’Oissel, était présent ce matin sur la forte mobilisation, aux côtés des élus, des agents territoriaux d’Oissel pour réclamer l’abrogation de la loi de transformation de la fonction publique territoriale, adoptée en force par la majorité à l’Assemblée Nationale.

Alban Bruneau, Conseiller départemental et maire de Gonfreville l’Orcher, l’était également ce midi au Havre.

(Cliquer sur l’image pour accéder à la déclaration de l’Association Nationale des Elus Communistes et Républicains)

La lettre d’information de Sophie Hervé et Alban Bruneau vient de paraître

Afin de rendre compte de leur action et interventions auprès des habitants et des forces vives de leur canton, le 3e canton du Havre (quartiers sud du Havre, et les communes de Gonfreville l’Orcher, Gainneville et Rogerville), Sophie Hervé et Alban Bruneau, Conseillers départementaux, éditent une lettre d’information.

Le dernier numéro de cette lettre est désormais disponible et en cours de diffusion auprès de tous les foyers du canton.

Pour télécharger la lettre : Lettre du 3e canton

(ou cliquer sur les pages pour les agrandir)


Alerte sur la baisse des moyens dans les Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (CMPP) : intervention des élus communistes

Par un courriel largement diffusé le 9 mars, les présidents des PEP76 et de l’APAJH 76 alertent sur la baisse de moyens éducatifs décidée par la direction départementale de l’Education Nationale, dans le cadre du projet de carte scolaire 2021, dans plusieurs Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (CMPP) de notre département (Sévigné à Rouen et ses antennes, et Kergomard au Havre).

Cette décision de retirer des postes d’enseignants spécialisés au sein des CMPP serait motivée par le fait que l’affectation de postes d’enseignants en dehors des écoles constitueraient une « anomalie administrative ».

Aux yeux des Conseillers départementaux communistes, « l’anomalie » serait de retirer ces moyens, eu égard au rôle majeur occupé par le réseau des CMPP pour favoriser l’insertion et les apprentissages scolaires de nombre d’enfants en souffrance, en situation d’exclusion ou aux prises avec des pathologies entravant leur réussite scolaire.

D’autant plus dans une période où les conséquences de la crise sanitaire affectent un nombre croissant d’enfants et de jeunes adolescents.

C’est le sens de l’intervention que vient d’engager Stéphane Barré, Président du groupe des élus communistes et républicains du Front de gauche au Conseil départemental de Seine-Maritime.

Il demande que la collectivité départementale se mobilise fortement auprès de la direction de l’Education Nationale pour qu’elle renonce aux retraits de moyens envisagés dans les CMPP de Seine-Maritime.

Pour télécharger le courriel d’alerte reçu : Courriel d’alerte CMPP

Pour télécharger le courrier envoyé par Stéphane Barré : Courrier alerte CMPP 76