Le Conseil départemental du 7 octobre a voté à l’unanimité les premières revalorisations salariales obtenues de haute lutte par une grande partie des personnels des secteurs sociaux et médico-sociaux employés directement par le Département.
L’occasion pour Nicolas Langlois de souligner qu’il ne peut s’agir que d’une première étape « car ce n’est pas fini. Enfin, nous l’espérons ! » Et d’appeler à ce qu’il en soit de même pour tous les agents de ces secteurs, et sans exception. Car actuellement les personnels administratifs et techniques des établissements et services sociaux et médico-sociaux sont exclus de ces mesures.
Une intervention en séance qui fait suite à un courrier envoyé par le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine au Président du Département en septembre.
« Nous avons pris connaissance de ce rapport au contenu très utile qui nous permet notamment de bien mesurer la pénibilité avec laquelle sont arrachées progressivement les revalorisations salariales, pourtant largement méritée, pour les professionnels des secteurs médicaux, sociaux et médico-sociaux.
Et encore, ce n’est pas fini. Enfin, nous l’espérons.
D’abord parce que si des oubliés du SEGUR 1 ont été repêchés, le SEGUR 2 laisse encore sur le carreau des agents essentiels des équipes sociales et médico-sociales.
Mais surtout parce qu’au regard du caractère essentiel des missions couvertes par tous ces professionnels, au regard aussi de leur engagement exemplaire et des contraintes fortes qui pèsent sur l’exercice de leurs métiers, toutes les mesures rappelées ici ne peuvent être considérées que comme un premier geste.
Nous sommes encore loin du compte pour que tous ces métiers soient enfin assis sur des rémunérations proportionnées à leur utilité. C’est indispensable pour qu’ils deviennent de nouveau attractifs et véritablement valorisants.
Pourtant il y a deux ans au plus fort de la crise sanitaire, que n’a-t-on dit et entendu sur la nécessité de reconnaître ces personnels essentiels en leur octroyant des niveaux de rémunération à la hauteur, à la bonne hauteur.
Il aura fallu deux ans, deux SEGUR, des accords, des décrets, des lois et combien de mobilisations, de manifestations, pour améliorer un peu leur sort sur le plan salarial.
Reconnaissons que c’est long et complexe !
Mais commençons par les oubliés, ceux qui ne sont pas mentionnés dans ce rapport.
Lire la suite