Archive dans 22 juin 2018

Dissolution du Syndicat Mixte du Port de Dieppe et adhésion à Ports Normands Associés

Pour le groupe communiste du Front de Gauche : « Pas de problème de fond concernant cette délibération » inscrite à l’ordre du jour du Conseil départemental du 21 juin et qui prévoit la dissolution du Syndicat Mixte du Port de Dieppe et l’adhésion à Ports Normands Associés.

Sophie Hervé a ainsi estimé que « le port de Dieppe et sa ligne transmanche pourront ainsi bénéficier des mêmes avantages que les ports transmanches de l’ancienne Basse-Normandie, notamment en termes de promotion et d’accompagnement de la Région ». La fin souhaitée d’une différence de traitement territorial que Sophie Hervé avait dénoncé lors d’un précédent Conseil.

La Conseillère havraise a également espéré « que cet élargissement à Dieppe, de Ports Normands Associés sera un premier pas vers l’arrivée de la Région au sein du syndicat mixte transmanche, dont l’absence demeure toujours incompréhensible s’agissant de la collectivité en charge du développement économique et du tourisme ».

Voulant s’assurer que « les conditions de transfert des personnels du syndicat mixte vers PNA sont pleinement établies de manière satisfaisante pour les agents concernés et pour la place portuaire dieppoise », Sophie Hervé a estimé que « ce transfert ne doit pas être l’occasion de réduire les effectifs et d’éloigner les centres de décision, notamment pour les services supports, ressources humaines, commandes ou finances… ».

Les réponses aux garanties demandées ayant été pour le moins évasives, le groupe communiste du Front de Gauche a décidé de s’abstenir dans cette attente. Le groupe socialiste a voté contre.

Pour télécharger l’intervention de Sophie Hervé : 5.05 – SHE – PNA Dieppe

La construction du Pôle Social Départemental au Havre soutenue par les élus communistes

Feu vert donné à l’unanimité du Conseil départemental du 21 juin à ce projet. A l’origine, il consistait à reconstruire le centre Médico-Social (CMS) Lecesne, vétuste, sur une parcelle Ville du Havre rue Duguay Trouin (quartier Danton). Le projet a évolué et il s’agit désormais de rassembler au sein d’un même équipement des services départementaux disséminés sur le territoire local havrais (UTAS, CMS, UAF, Délégation Territoriale…).

Cette nouvelle construction va ainsi permettre de mutualiser les locaux et donner l’opportunité aux équipes de s’associer et de partager leurs compétences.

Le groupe communiste du Front de Gauche a apporté son soutien à ce projet : « Voir ainsi notre collectivité investir au Havre dans des locaux modernes et adaptés pour nos différents services et pour les usagers, ne peut qu’entrainer mon adhésion » s’est exprimée Sophie Hervé, non sans y ajouter quelques allusions : « Si l’on voulait toutefois pinailler, on pourrait bien y voir la résurgence de l’antenne départementale du Havre pourtant condamnée avec empressement dès votre élection. Ou encore voir dans l’évolution de ce projet, qui à l’origine était limité à la reconstruction du CMS Lecesne devenu vétuste, et dans le choix de sa localisation, une bouée de sauvetage départementale lancée à la majorité municipale du Havre en panne sèche depuis trop longtemps pour réhabiliter le quartier Danton. Mais je n’en ferais rien. Je préfère retenir l’essentiel : l’intérêt du Havre, de nos agents, et des havrais ».

Un projet voté par le groupe communiste du Front de Gauche après qu’il se soit assuré de l’avis favorable « des agents concernés et de leurs organisations syndicales » et que ce futur pôle n’entrainera « ni suppression de postes, ni de diminutions d’ouverture des autres CMS sur Le Havre et l’agglomération ».

Des garanties aussitôt données par la Vice-Présidente Nathalie Lecordier.

Pour télécharger l’intervention de Sophie Hervé : 3.07 – SHE – Pôle Social Dept LH

Gestion de la dette : « Il n’existe pas de fatalité en politique, les collectivités n’ont pas à financer les marges des banques » a rappelé Stéphane Barré

Le compte rendu de la gestion de la dette 2017, commenté par le Vice-Président Luc Lemonnier, a fait réagir Stéphane Barré : « Ce n’est pas la gestion de la dette qui nous pose problème, c’est la part du budget mobilisée pour le surdésendettement dogmatique de notre dette : 112 millions depuis 2014, dont 30 en 2017 et alors même que grâce aux transferts à la Métropole vous en aviez réalisés 51 l’année d’avant… ».

Estimant que cette politique « n’est pas raisonnable au regard des besoins de financement insatisfaits de nos politiques publiques », il a invité la majorité des droites à « instaurer une pause dans cette course effrénée ».

Mais au-delà de ces considérations, c’est la loi qui était dans le viseur du groupe communiste du Front de Gauche : « Lorsqu’ici, comme dans nos communes, nous constatons les sommes d’argent public mobilisées pour servir les appétits financiers des banques et leurs actionnaires (29 millions pour notre collectivité en 2017), nous pouvons qu’être encouragés dans notre volonté de voir émerger un pôle public bancaire dans notre pays et une révision de la loi de 1974 ».

Et d’appeler à la création d’un « pôle bancaire sous contrôle de l’Etat, et qui ferait directement bénéficier les collectivités des taux dérisoires que la Banque Centrale Européenne consent aux banques privées pour leur permettre ensuite d’aller faire leur marché en ponctionnant les budgets de nos collectivités ».

Stéphane Barré a fait état de sa conviction selon laquelle « la réelle source d’économie pour les finances publiques est ici, et non dans la réduction du nombre de fonctionnaires ou la mise sous tutelle de nos budgets de fonctionnement. Cette source d’économie est à portée de vote d’une loi qui viendrait corriger les effets désastreux de la loi Pompidou de 1974 ».

Ainsi, estimant qu’il « n’existe pas de fatalité en politique », il a appelé chacun à se souvenir que « rien d’autre que la loi de 1974 ne dit que les collectivités ou l’Etat doivent continuer à alimenter les marges des banques et des financiers. Des banques qui d’ailleurs, lorsqu’elles sont en difficulté comme en 2008, se font renflouer par de l’argent public. C’est la double peine.

Car depuis 1974, l’Etat est condamné à se financer par des emprunts contre intérêts, auprès de banques privées au lieu de continuer, comme avant, à emprunter sans intérêt auprès de la Banque de France. Ce fut d’ailleurs notamment pour cela que le pays, en moins de 30 ans, est parvenu à se reconstruire et se moderniser. Imaginez un seul instant qu’il est du, pendant cette période, emprunter aux banques avec des taux d’intérêts ? ».

Et concluant à l’adresse des septiques : « Pour ceux d’entres vous qui douteriez de cette analyse, je souhaite préciser qu’elle n’est pas tirée du manifeste L’Humain d’abord du Parti Communiste Français, mais de l’un des ouvrages écrits par Michel Rocard, peu connu pour ses accointances marxistes… ».

Le Président Martin a bien tenté de se justifier en précisant que « rembourser les emprunts plus rapidement permettait justement de moins verser d’intérêts aux banques », il n’a pas convaincu pour autant Stéphane Barré qui lui a rétorqué : « Si cette politique conduit à diminuer les budgets sociaux nous ne pouvons pas la cautionner ».

Pour télécharger l’intervention complète de Stéphane Barré : 3.09 – SBA – Gestion de la dette

Examen du bilan budgétaire 2017 : les analyses des élus communistes sont confortées par les chiffres

L’examen du Compte Administratif 2017 (c’est-à-dire la réalité des recettes et des dépenses de la collectivité pour l’année écoulée) était à l’ordre du jour du Conseil départemental du 21 juin. Présenté par Luc Lemonnier, il a été l’occasion pour Stéphane Barré de s’étonner du « taux de réalisation des équipements départementaux qui est à son plus bas niveau depuis au moins 2013 avec 86,04 %. Il était par exemple de 96,13 % en 2016… Même tendance pour les équipements non départementaux : 71,22 %. Il était de 83,06 % en 2016… ». Un besoin de comprendre donc « si cette tendance, visiblement générale dans de nombreux départements, est uniquement imputable aux conséquences désastreuses des politiques gouvernementales de l’époque en défaveur des collectivités… ».

Une situation qui « serait alors d’autant plus inquiétante, compte tenu que ces politiques se poursuivent sous d’autres formes aujourd’hui ».

Après avoir rappelé au passage que « le niveau d’investissements de notre collectivité est lui même très bas, si l’on se réfère à la moyenne des investissements mobilisés par notre Département sur la précédente décennie », Stéphane Barré a ensuite souligné que ce « Compte Administratif permet à la collectivité de dégager un excédent de fonctionnement cumulé à 211 millions d’€, soit 3,99 % de plus que l’année précédente. Les dépenses de l’exercice 2017, toutes sections confondues, étant en légère progression de 1,83 % par rapport à 2016, alors que les recettes quant à elles ont progressé de 6,4 % ».

Pour le groupe socialiste, Nicolas Rouly a déclaré : « Pour ne pas rallonger le débat, je souscris pleinement aux analyses et questions de Stéphane Barré. Les chiffres sont particulièrement édifiants, la réalité factuelle : à l’arrivée 125.000 millions d’€ inscrits au budget, et non réalisés un an après, ne s’expliquent pas… Il existe un déséquilibre flagrant dans ce Compte Administratif avec d’un côté des millions déployés pour le remboursement de la dette et, de l’autre, des millions grappillés au service des seinomarins et aux restrictions d’engagements. Il démontre magistralement ce que nous avions avec d’autres groupes dit au moment au budget primitif ».

Cette délibération a été adoptée par le groupe majoritaire des droites et le groupe des indépendants.

Pour télécharger l’intervention complète de Stéphane Barré : 3.11 – SBA – CA 2017

 

Budget Supplémentaire du Département : les élus communistes avaient vu juste, 16 millions d’€ doivent être réinjectés pour les solidarités !

« Si la situation n’était pas aussi difficile pour nombre de nos concitoyens, comme pour de nombreux agents de notre collectivité, le budget supplémentaire que vous nous proposez prêterait à sourire ! ». C’est par ces mots que Stéphane Barré est intervenu pour le groupe du Front de Gauche à propos du Budget Supplémentaire soumis au Conseil départemental du 21 juin, avant de motiver cette ironie :

« Il porte noir sur blanc une partie de ce que nous vous avions demandé d’inscrire au Budget Primitif en décembre, et que vous vous étiez refusés à faire (6 millions pour la prise en charge des mineurs non accompagnés, 8,5 millions pour le RSA, 870.000 € pour les contrats CUI-CAE pour les collèges et établissements ou services sociaux ou médico-sociaux et 707.500 € pour le volet insertion) ».

Et de rappeler à ses collègues de la majorité qu’ils avaient présenté et soutenu un budget 2018 de la collectivité « chef de file des solidarités, où la plupart des dépenses sociales étaient en baisse, à hauteur totale de 4 millions. Pour le RSA, vous avez tablé sur une diminution de 5,4 millions sur la base d’une baisse du nombre de bénéficiaires de 2,5 % », sous couvert que la situation économique s’améliorait. Or entre janvier et avril, le nombre de bénéficiaires a augmenté de 1,2 % pour le RSA forfaitaire et de 2,44 % pour le RSA majoré…

Résultat :« 6 mois plus tard, vous réinjectez ici 8,5 millions pour financer le RSA. Et encore, rappelons nous bien que d’après des estimations sérieuses, 1/3 des bénéficiaires potentiels du RSA dans notre pays ne le sollicitent pas… ». Moralité pour Stéphane Barré : « Nous vous l’avions dit, il ne fallait pas faire confiance aussi aveuglément à Macron ! Il ne prête qu’aux riches ! Alors oui, confrontés aux réalités de l’an I du nouveau monde, vous mettez aujourd’hui un coup de barre à gauche. Et d’ailleurs heureusement, ne plus pouvoir verser le RSA avant la fin de l’année en raison d’insuffisance dans les prévisions de crédits aurait fait un peu désordre ».

Malgré « cette correction de trajectoire » et « l’effort budgétaire salué en faveur de la prise en charge des mineurs non accompagnés », le groupe communiste du Front de Gauche n’a pas voté ce budget supplémentaire estimant que « le compte n’y est toujours pas ».

Stéphane Barré s’en est expliqué : « Parce qu’en remettant ici simplement le budget de la collectivité au niveau minimum des besoins, nous ne pouvons pas faire plus alors que la situation l’exige. De manière constructive, nous avions chiffré lors de la préparation du budget, à 9 millions (*) la somme à mobiliser pour faire mieux dans la réponse aux besoins de première nécessité des seinomarins. Si le budget initial avait été à la hauteur de ce qu’il aurait du être, alors aujourd’hui ces 9 millions supplémentaires pourraient être mobilisés à partir des excédents dégagés en 2017. Or, à l’arrivée, ils manquent toujours à l’appel ».

(*) 9 millions = 4 pour rectifier les coupes budgétaires réalisées sur l’éducation et les solidarités l’année dernière, et 5 pour répondre à l’accroissement des besoins de prise en charge et d’accompagnement.

Le Président Martin et son Vice-Président Lemonnier ont rappelé que tous les budgets sont établis à partir d’éléments de contexte au moment de leur élaboration, mais que ces contextes évoluent.

Luc Lemonnier a ensuite tenu à justifier la « sincérité » du budget établi en fin d’année, en laissant supposer que les mises en cause des élus des groupes communistes et socialistes représentaient une défiance vis-à-vis du service des finances du Département dont « tout le monde salue par ailleurs l’action ». Il s’est défendu de prendre ses consignes auprès de l’Elysée indiquant que le seul bureau qu’il fréquentait pour batir le budget était celui du directeur des finances.

Ce à quoi Stéphane Barré a rétorqué qu’un budget était un acte politique et non le simple résultat des prévisions des services avant de déclarer : « assumez vos choix politiques ! C’est pas dur, non ? ».

Le budget supplémentaire a été adopté par le groupe de la majorité et celui des indépendants.

Pour télécharger l’intervention complète de Stéphane Barré : 3.14 – SBA – BS 2018

Contrat financier : la Droite place le Département sous la tutelle financière du gouvernement

A l’ordre du jour du Conseil départemental du 21 juin, le contrat financier imposé par le gouvernement aux collectivités locales a été défendu de manière zélée par le Vice-Président Lemonnier qui a justifié la volonté du gouvernement d’obtenir une nouvelle baisse de la dépense publique pour se conformer aux objectifs européens. Qualifiant ce contrat « d’excellente nouvelle » il a indiqué que les dotations d’Etat resteraient stables si le Département maintenait son niveau actuel de dépenses maîtrisées.

Vent debout contre ce contrat financier, le groupe communiste du Front de Gauche n’a pas mâché ses mots… Ainsi pour Stéphane Barré « tout sonne faux dans ce contrat, à commencer par son titre. Une fois de plus il procède à une révision en règle du dictionnaire pour satisfaire ses effets de com. Car un Contrat, c’est un accord de volonté en vue de créer une ou des obligations. C’est un engagement volontaire, pas sous la contrainte ».

Le qualifiant de « diktat gouvernemental inacceptable », il en a énuméré les objectifs: « C’est une atteinte à l’autonomie des collectivités locales. Il impose un ratio qui ne tient pas compte des spécificités locales, des besoins à couvrir, des objectifs poursuivis à travers leurs politiques publiques par les collectivités… Il ne permet pas de mieux gérer les services publics, mais de diminuer des services, des capacités d’intervention… C’est une remise en cause de la décentralisation au profit d’une gestion technocratique… Une régression grave, un pas vers la recentralisation, qui permet à l’Etat de décider à la place des collectivités de ce qui est bon pour les habitants ».

Stéphane Barré a estimé qu’à travers ce dispositif « Macron poursuit ainsi ce que Sarkozy a engagé et ce qu’Hollande a amplifié (11 milliards de ponctions sur les budgets des collectivités), l’habillage change mais l’objectif reste le même : diminuer la dépense publique, donc les moyens des services publics ».

Puis il a rappelé que l’ensemble des associations d’élus, l’Association des Maires de France, l’Association des Départements, celle des Régions, considèrent « que ces contrats contreviennent aux objectifs des politiques publiques ».

Le groupe a donc voté « contre ce faux contrat, ce marché de dupes ». Toutefois son appel aux autres composantes du Conseil départemental pour « en faire de même afin de ne pas cautionner ce que, par ailleurs, nous dénonçons tous » n’aura été entendu que par le groupe socialiste qui a également voté contre, et celui des indépendants qui s’est abstenu.

En réponse à une question posée par Nicolas Rouly pour le groupe socialiste, le Président Martin a du reconnaître que ces contrats divisent : « Une majorité de départements considère que le compte n’y est pas. 20 % signeront, 50 % aujourd’hui ne signeraient pas et 30 % hésitent. Même situation en Normandie, la Région ne signera pas, le Département de l’Eure a signé, celui de la Manche a refusé ».

Denis Merville, élu de la majorité, a également relayé ces réserves : « Il s’agit d’un rapport nouveau dont nous sommes un certain nombre à penser que nous aurions pu nous en dispenser. Que les collectivités prennent leur part dans le désendettement certes, mais au niveau de leur propre responsabilité. Ce n’est pas le cas ici, le poids de la dette que l’on fait supporter aux collectivités est bien supérieur. Et les conséquences sont là : l’investissement chute, ce n’est pas bon pour l’emploi, ni pour les communes, ni pour les services ». Après avoir énoncé un certain nombre de restrictions déjà subies par les collectivités, il a estimé que « tout cela conduit à une perte d’autonomie des collectivités. J’ai connu la centralisation, puis la décentralisation, aujourd’hui on peut en effet parler de recentralisation ».

Télécharger l’intervention complète de Stéphane Barré 3.16 – SBA – Contractualisation

Télécharger le communiqué commun des associations d’élus : Communiqué commun assos élus

Propos de la directrice en charge du service d’adoption : réaction du groupe communiste du Front de Gauche

Réaction à l’interview de la responsable du service adoption

du Département de Seine-Maritime

Les propos tenus par la responsable du service adoption de notre collectivité départementale, sur les ondes de France Bleu, ont entrainé aussitôt de vives réactions et condamnations à la hauteur de l’infamie des mots prononcés.

Parmi elles, celle du Président du Conseil départemental. Nous saluons cette réactivité et cette unanimité.

Nous, élus du groupe communiste et républicain du Front de Gauche au Conseil départemental les avons condamnés fermement, comme d’ailleurs tout propos ou toute pratique remettant en cause l’égalité de droit dont chaque citoyen doit pouvoir bénéficier au sein de notre République, quels que soient ses origines, ses opinions, ses revenus, ses orientations sexuelles ou sa religion éventuelle.

Par ces mots exprimant une discrimination des couples homosexuels dans les procédures d’adoption, ce cadre départementale s’est écartée de la déontologie qui s’impose à tout fonctionnaire du service public.

Mais elle a également jeté de sérieux doutes sur l’existence de pratiques discriminantes au sein même de l’institution dans les procédures d’adoption.

Pour lever ces doutes et restaurer la confiance dans notre collectivité, il convient, au-delà de la suspension de ce cadre, qu’un audit extérieur et indépendant puisse être diligenté afin notamment d’établir que l’égalité de droit a bien été respectée dans toutes les procédures d’adoption.

Pour télécharger le communiqué : 2018 06 20 – Adoption communiqué groupe

Alerte sur les sous effectifs des personnels du Centre Pénitentiaire du Havre

Alertés par les syndicats des personnels du Centre Pénitentiaire du Havre, Sophie Hervé et Alban Bruneau, Conseillers départementaux, viennent à nouveau de saisir la Sous-Préfecture du Havre pour obtenir des mesures d’urgence.

Depuis son ouverture en 2010, le centre pénitentiaire du Havre souffre d’un sous-effectif chronique tant au niveau des gardiens que des personnels en charge de la probation et de la réinsertion des détenus.

Or, cette situation risque de se dégrader plus encore dès ce mois de juin. D’ici juillet, il manquerait en effet au tableau des effectifs 35 surveillants sur un organigramme comptant 183 agents. Un niveau historiquement bas. Sans compter les difficultés de même ordre affectant le bon fonctionnement du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP)

La dégradation des conditions de travail, comme les exigences de sécurité sont incompatibles avec une carence aussi prononcée des effectifs, d’autant que ce centre accueille tout type de détenus : petites peines, longues pleines et détenus radicalisés.

Les deux conseillers départementaux demandent donc à l’Etat d’augmenter sans délai les effectifs.

Le Député Jean-Paul Lecoq à pour sa part saisi la Ministre.

Pour télécharger leur courrier : 2018 06 01 – Let AB SH CP LH

Pour télécharger la réponse obtenue : 2018 07 03 – Réponse Etat CP Le Havre