Archive dans 20 octobre 2017

La Lettre d’information de Séverine Botte et Stéphane Barré diffusée sur le canton de Saint-Etienne-du-Rouvray

Séverine Botte et Stéphane Barré, Conseillers départementaux, viennent de publier une lettre d’information diffusée sur le canton de Saint-Etienne-du-Rouvray, pour notamment présenter les diverses interventions et positions prises lors du dernier Conseil départemental de Seine-Maritime le 25 septembre dernier.

Pour télécharger la lettre : La Lettre

 

 

Tribune du mois de novembre : Les caisses sont vides… La France va mal ! ??

 

Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de novembre 2017

LES CAISSES SONT VIDES… LA FRANCE VA MAL ! ??

Les dividendes versés aux actionnaires vont atteindre cette année le montant historique de 1.208 milliards de dollars dans le monde. La France figure sur le podium avec un accroissement sans précédent des rémunérations financières.

Pourtant, il n’y aurait plus d’argent dans ses caisses, au point de raboter les aides au logement, de livrer les salariés à la pressurisation à outrance, de supprimer les contrats aidés, d’asphyxier les collectivités ou de brader la participation de l’Etat dans de grands groupes industriels !!

Communes et départements préparent actuellement leur budget. Un exercice qui tourne de plus en plus au cauchemar pour maintenir coûte que coûte, malgré l’acharnement d’un gouvernement autoritaire pressé d’en finir avec les contre-pouvoirs locaux, des services utiles à la vie quotidienne de leurs administrés. Pour les solidarités, l’école, la jeunesse. Pour les associations, le logement, l’entretien des routes. Pour la santé, les services publics…

Pendant que l’argent public est rançonné pour alimenter privilèges et profits, que l’impôt n’a jamais été aussi injuste, les richesses continuent d’être captées par une petite minorité. Elles sont pourtant produites par toutes celles et tous ceux qui concourent par leur travail à la vitalité du pays. Un pays qui, au passage, est sur le point de devenir la 5e puissance économique mondiale.

Décidément la France va mal !…

Télécharger la tribune : Tribune 2017 11

Le collège Jean-Charcot d’Oissel a besoin de moyens ! Intervention de Séverine Botte et de Stéphane Barré

Aucun cours de sciences physiques pour deux classes de 4e, manque d’anticipation concernant le remplacement d’un enseignant d’arts plastiques, le professeur référent de la classe ULIS ou encore le congé maternité d’une enseignante de mathématiques… Les conditions d’enseignement au sein du collège Jean-Charcot d’Oissel nécessitent rapidement des moyens adaptés.

Séverine Botte et Stéphane Barré, conseillers départementaux, ont saisi la direction des services de l’Education nationale après avoir participé, le 11 octobre dernier, au rassemblement organisé devant l’établissement pour dénoncer le manque de moyens humains dont souffre ce collège pourtant situé en quartier prioritaire.

Hubert Wulfranc, Député, en a fait de même.

Télécharger le courrier : 2016 10 16 – Courrier Charcot S. Botte S. Barre

 

Le port de pêche du Havre est menacé : Sophie Hervé et Alban Bruneau alertent le Département

Il n’y a plus de capitaine à la barre du port de pêche du Havre ! La loi NOTRe qui devait clarifier les compétences des collectivités a finalement tout compliqué, résultat aucune collectivité n’est compétente pour l’heure afin d’administrer le port de pêche du Havre et le Grand Port Maritime du Havre non plus.

En attendant, les infrastructures de ce port et notamment les quais se trouvent dans un état inquiétant. Il est urgent d’agir.

Sophie Hervé et Alban Bruneau viennent de saisir le Président du Département à cet effet.

Jean-Paul Lecoq, Député, en a fait de même auprès de la Préfète de Région.

Pour télécharger le courrier de Sophie Hervé et Alban Bruneau : 2017 10 12 – Let AB SH port de pêche du Havre

Pour télécharger le courrier de Jean-Paul Lecoq, Député : 2017 10 11 – Let Préfète Port de pêche

Absence d’aide aux devoirs et d’un poste d’AESH au collège Picasso de St-Etienne-du-Rouvray, intervention de Séverine Botte

Séverine Botte a saisi ce jour Nicolas Bertrand, Vice-Président du Département en charge de l’éducation, concernant l’absence depuis la rentrée du dispositif d’aide aux devoirs et d’un poste d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) au collège Picasso de St-Etienne-du-Rouvray.

La Droite départementale n’aurait-elle pas été trop confiante envers les déclarations de bonnes intentions gouvernementales annonçant que l’Etat allait se charger de l’aide aux devoirs, en supprimant avec un peu trop d’empressement le dispositif départementale en la matière ?

Réponse aux cours des prochains jours…

Pour télécharger le courrier : 2017 10 13 – Let N. Bertrand aide aux devoirs Picasso SER

Message reçu 5 sur 5 par le Département qui va intervenir pour corriger cette situation en réponse aux démarches engagées par Séverine Botte.

Télécharger les courriers de réponse : courrier-bertrand0001

 

Conseil départemental du 25 septembre, les élus du Front de Gauche contre des réformes départementales qui ressemblent de plus en plus à du Macron

Conseil départemental de rentrée et première séance pour Stéphane Barré et Alban Bruneau qui ont pris le relai d’Hubert Wulfranc et de Jean-Paul Lecoq après leur élection à l’Assemblée Nationale. Si certains avaient pu pousser un ouf de soulagement en apprenant le départ de l’hémicycle des deux tribuns communistes, ils ont appris lundi que la génération suivante n’est pas en reste !

Quant aux deux doyennes trentenaires du groupe, Séverine Botte et Sophie Hervé, elles ont pris successivement l’offensive pour s’opposer avec force et arguments : à la réduction des subventions pour de nombreux centres sociaux associatifs, à un projet de réforme du Fonds de Solidarité Logement risquant de faire sortir du dispositif de nombreux bénéficiaires sous prétexte que leurs difficultés seraient seulement « conjoncturelles », à la nouvelle baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement des collèges publics et… à la nouvelle hausse de la même dotation pour les collèges privés !

Car, comme le fit remarquer Sophie Hervé au Président du Département : « vos réformes ressemblent de plus en plus à du Macron ! ».

Une séance marquée également par la situation des réfugiés mineurs isolés et par le projet de contournement Est de Rouen. Projet routier contre lequel les élus communistes sont « vent debout ».

Pour télécharger le compte rendu des interventions du groupe lors du Conseil : En Direct 2017 09

Pour télécharger la version de synthèse de ces interventions : En Direct 2017 09 Synthèse

Ou retrouvez les sur les différentes pages de ce blog…

Sophie Hervé intervient de nouveau concernant la prise en charge des réfugiés mineurs isolés

A l’occasion d’un débat organisé lors du Conseil départemental du 25 septembre sur la situation des réfugiés mineurs isolés en Seine-Maritime, Sophie Hervé, pour le groupe communiste du Front de Gauche qui avait saisi au printemps le Président du Département sur cette situation intolérable, a tenu à dénoncer « les gouvernements successifs et l’Europe qui se montrent incohérents dans l’approche de cette question des réfugiés fuyant les guerres et la pauvreté », avant de demander que « le Département puisse déployer les moyens nécessaires à la prise en charge des mineurs isolés. Et là, il ne saurait être question de contexte budgétaire contraint ! ».

Elle a ensuite donné lecture des obligations légales en vigueur qui s’imposent au Département, avant de regretter d’être pourtant « alertés depuis des mois par des associations locales ou des citoyens sur le fait que ces dispositions ne sont pas systématiquement respectées dans notre Département ». Soulignant « l’importance d’accompagner et d’écouter les agents, très professionnels et dignes, des services de l’Aide Sociale à l’Enfance », Sophie Hervé a conclu en appelant le Département à agir désormais sans faille.

Nathalie Lecordier, pour la majorité, a tenu à préciser que ce n’est pas « à l’échelle d’un Département que cette situation peut être réglée ». Elle a reconnu toutefois que « le Département rencontre de réelles difficultés pour organiser cette prise en charge, ce qui lui a valu deux condamnations récentes ». Avant de s’expliquer : « Ce n’est pas une question de moyens, c’est une question d’augmentation croissante des demandes et d’absence de places suffisantes d’hébergement. D’où un appel à projet qui vient d’être lancé ». Le Président a rappelé pour sa part que le nombre de mineurs non accompagnés était, en Seine-Maritime, « de 39, puis de 154, puis 272 l’année dernière et 380 au 1er septembre… Pour un coût global de 10 millions ».

Pour télécharger l’intervention de Sophie Hervé : DPD 2 – Interv SH – Mineurs réfugiés

 

Face à la Macronite, dans quel sens marche notre Conseil départemental ?

Le dernier débat de politique départementale, lors du Conseil du 25 septembre, initié par le groupe communiste du Front de Gauche cherchait à y voir clair dans le positionnement des uns et des autres face au déferlement de régressions sociales…

Le titre du débat : « Face à la Macronite, dans quel sens marche notre Conseil départemental ? » résumait bien la crainte exprimés par les élus du Front de Gauche de voir le Département, non pas s’opposer ou atténuer les politiques gouvernementales, mais plutôt de les accompagner ou de s’en inspirer… Pour en avoir le cœur net, Stéphane Barré a questionné…

« Ayant pris connaissance de la composition de notre assemblée et n’ayant pas noté, pour l’heure en tout cas, la présence d’un groupe se réclamant de la pensée complexe du Président, cet exercice ne devrait pas être bien compliqué… Ainsi, nous voudrions savoir si notre collectivité est prête à résister aux nouvelles attaques massives qui se profilent contre le financement des collectivités et la diminution du nombre de fonctionnaires ?

Puisque nous faisons tous ici, a priori, parti de l’opposition nationale, fusse-t-elle qualifiée de constructive par certains, les planètes semblent donc bien alignées contre la menace de Jupiter pour que nous nous opposions, tous ensemble, à ce cataclysme promis à nos moyens ».

Et de continuer ses questions : « Savoir, si nous sommes tous prêts à soutenir nos services publics… Savoir si nous nous opposons à la fin des contrats aidés dont on connait l’importance pour les collectivités, pour nos écoles et collèges, pour les associations… Savoir si la conception des solidarités que nous défendons ici consiste à répartir les richesses au profit des plus démunis et non des plus aisés… Savoir si le retour dogmatique à un prétendu équilibre des comptes, à un désendettement acharné, frénétique même, justifie de faire supporter sur les générations actuelles qui subissent déjà tout le poids de la crise, des investissements utiles qui serviront à plusieurs générations ».

Bref, « cette marche forcée vers l’accroissement des inégalités passe-t-elle ou est-elle freinée, voire bloquée, en Seine-Maritime par la mise en œuvre de nos politiques publiques ? ».

Avant d’ajouter : « Des voix m’ont dit qu’au contraire, elle serait accompagnée, encouragée ici. Par la suppression des bourses aux collégiens ou carrément la fermeture de collèges, par des regroupements d’unités territoriales en charge de l’action sociale, par des fermetures de casernes de sapeurs-pompiers ou par une boulimique envie de désendettement nous privant du niveau d’investissements indispensable à l’aménagement de notre Département et à ses services publics… Je ne peux pas y croire ! Ne me dites pas que vous faisiez déjà du Macron sans le savoir ? ».

Pour Christelle Msica-Guéroult, au nom de la majorité, « le message des Français délivré au printemps c’est de travailler les uns avec le autres, dépasser le cadre des partis par une volonté d’oeuvrer pour le bien de tous sur des projets et pas sur des dogmes ». Elle a ainsi invité chacun à « abandonner les vieux schémas de pensée et en finir avec un vocabulaire outrancier ». « Se refusant de juger le gouvernement d’Edouard Philippe car nous avons besoin de toutes les énergies », elle a toutefois dit apprécier « sa méthode, d’écoute, de dialogue… ».

« Les masques tombent, en tout cas pour certains… » a conclu Stéphane Barré qui s’est dit « d’accord pour l’unité, mais uniquement lorsqu’elle sert toutes les populations et non les plus riches ».

Pour télécharger l’intervention liminaire de Stéphane Barré : DPD – Initial

 

Contournement Est de Rouen, le groupe communiste ne lâche rien contre ce mauvais projet !

Par l’intermédiaire de la procédure des questions orales, Stéphane Barré a réintroduit en séance du Conseil départemental du 25 septembre, le débat autour de ce projet routier « contesté par de nombreux élus de différentes sensibilités politiques réunis au sein du collectif ACCES ». Sa question interrogeait le Président du Département sur le bouclage du plan de financement, « bien au-delà des engagements pris précédemment »

Toutefois avant d’en arriver là, le nouveau président du groupe communiste du Front de Gauche a pris tout son temps pour énoncer les enjeux de ce projet « pharaonique qui s’approchera sans nul doute du milliard d’euros ». Ainsi, il a souligné que l’opposition « est fondée sur une analyse critique et étayée par des caractéristiques qui ne répondent pas aux objectifs assignés… il ne décongestionnera pas le trafic routier, en raison des péages qui seront imposés aux utilisateurs ». Mais surtout, « il génèrera une augmentation du trafic poids lourds provoquant de très fortes nuisances et des taux de pollutions dangereux pour la santé des populations des communes du Sud du département et de l’Est de la Métropole ».

Stéphane Barré a ensuite plaidé pour « un nouveau tracé pour que toutes les populations de la Métropole et donc du département respirent mieux, et que certaines ne soient pas sacrifiées au profit d’autres », indiquant au passage qu’un « recours allant dans ce sens a été déposé auprès du Conseil d’Etat ».

Puis, il a placé le Président Martin face à de réelles contradictions entre les engagements financiers pris l’année dernière et les annonces faites par voie de presse récemment : « Vous aviez annoncé 120 millions devant être répartis entre les deux départements, la Métropole et la Communauté d’agglomération Seine-Eure… De plus, vous aviez pris l’engagement que le Conseil départemental serait appelé à décider du montant de sa participation après négociation avec les autres collectivités concernées ».

Dès lors, il a fait état de sa « surprise d’apprendre par la presse que le volet à charge des collectivités venait de faire l’objet d’un engagement limité à la Région, à notre Département et à la Métropole pour 245 millions dont 22 pour notre collectivité à la place des 15 prévus initialement ».

Mais il a surtout relevé que finalement les 6,5 millions prévus par le Département pour financer intégralement le barreau de Quincampoix sur l’A28 ne viendront pas en déduction mais en complément de l’enveloppe allouée au projet de contournement Est : « la contribution départementale a ainsi doublé en l’espace de quelques mois… L’addition s’annonce salée ! Inquiétant quand nous savons que ce projet est sous-évalué et qu’il nécessitera sans aucun doute d’autres rallonges budgétaires ».

Dans sa réponse, le Président Martin a de nouveau vanté les mérites de ce projet attendu et défendu dans un large consensus : « Il y a un enjeu réel pour notre territoire, il y a lieu d’y répondre en dépassant les freins qui ont trop longtemps reculé ce projet ». Il a ensuite rappelé que « la part du Département s’élève à 2,3 % du projet. 22 millions c’est beaucoup mais finalement c’est peu au regard de l’ensemble des enjeux d’aménagements sur le territoire de la Métropole ».

Pour télécharger le texte de la question orale : QO CONTOURNEMENT EST

Pour télécharger le compte rendu des débats de la fin 2016 au Conseil départemental et les engagements pris alors : Procès-verbal de la Extrait PV séance du 5-12-2016 – Contournement

Pour télécharger la réalité des annonces médiatiques faites en septembre 2017 : 2017 09 14 – Actu 76

Baisse du financement de 9 centres sociaux dont ceux situés en quartiers prioritaires

Pour « plus d’équité et de clarté » selon la Vice-Présidente Blandine Lefebvre, la majorité s’est engagée lors du Conseil départemental du 25 septembre, dans une réforme du financement des centres sociaux associatifs, avec notamment un crédit global revu à la hausse.

Sauf que, comme Sophie Hervé l’a dénoncé : « cette évolution masque une baisse cumulée de 40.473 € pour les 9 centres sociaux appelés à faire les frais de cette réforme. Et pas des moindres : ceux situés dans des quartiers prioritaires de la Politique de la ville comme à Gonfreville l’Orcher, à Neuville-les-Dieppe, à Saint-Etienne-du-Rouvray, ou situés en veille active comme à Montivilliers »

En cause pour Sophie Hervé, « l’esprit et la méthode retenue » : « Vous souhaitez désormais mécaniser le soutien apporté à ces structures en indexant le financement du Département, à un pourcentage de la prestation de service globale déterminée et versée par la CAF. Le Département deviendrait ainsi plus un guichet comptable qu’un partenaire à l’écoute des spécificités des centres sociaux qui, par leurs activités, leurs missions, les problématiques auxquelles ils sont confrontés ou les usagers qu’ils touchent ne sont pas identiques. Versons une subvention à la CAF et elle fera le reste si nous ne pouvons plus, par notre intervention, agir de manière adaptée et ciblée pour répondre aux besoins exprimés ! ».

Un constat rejoint par celui du groupe socialiste qui a parlé, par la voix de Caroline Dutartre, d’une volonté « d’inféoder le financement départemental aux décisions du Conseil d’administration de la CAF », avant de déplorer cette attaque en règle : « Diminution des contrats aidés, des aides de la Politique de la ville et aujourd’hui baisse des subventions départementales… c’est un véritable tir croisé contre les centres sociaux ».

Des arguments balayés par Hélène Brohy pour la majorité, pour qui « les critères de la CAF constituent une garantie d’équité », considérant qu’il est « anormal que les centres sociaux ne bénéficient pas d’un même traitement entre ceux situés sur Rouen, Le Havre et Dieppe ». L’oratrice a cependant estimé que « les effets de cette réforme peuvent entrainer des difficultés, même si les baisses sont lissées sur deux années ».

Une décision assumée par le Président qui « maintient le cap pour corriger les disparités existantes », rappelant au passage que « les centres sociaux bénéficient également de 500.000 € de financements au titre des différents dispositifs départementaux ».

Après que le groupe ait tenté, sans succès, de maintenir « pour le moins » le financement des centres sociaux situés en quartiers prioritaires de la Politique de la ville, les élus communistes du Front de Gauche ont voté contre cette délibération, les élus socialistes également. Le groupe des indépendants s’est abstenu.

Pour télécharger l’intervention de Sophie Hervé : 1.01 – Interv SH – Centres sociaux

Pour télécharger la délibération : Rapport du 25 Septembre 2017- Centre sociaux