La présentation annuelle du rapport d’activités 2021 des services de l’Etat en Seine-Maritime, par le Préfet, devant le Conseil départemental du 23 juin, a permis à Nicolas Langlois de l’interpeller sur les services de santé.
« Monsieur le Préfet, nous avons pu prendre connaissance du rapport d’activité 2021 des services de l’Etat et vous entendre le présenter ce jour. Il nous est demandé de ne poser qu’une seule question, autrement dit de ne rien dire… là où il y aurait pourtant beaucoup à dire et à interroger.
Je n’évoquerai donc pas le rapport publié le 31 mai par la Cour des comptes qui pointe les baisses d’effectifs ininterrompues depuis dix ans dans les services de l’Etat, des réductions qui n’ont, juge la Cour des Comptes, pas été réalistes et qui ont généré la multiplication de contrats courts qui, je cite le même rapport, « précarisent leurs titulaires et désorganisent les services »…
La question pour notre groupe de la gauche combative, communiste et républicaine sera une question d’actualité. Il s’agit de la santé et des moyens pour nos établissements de santé.
Vous avez débuté monsieur le Préfet votre intervention en évoquant les questions de sécurité.
Et bien aux côtés des habitants, des personnels soignants eux-mêmes qui écourtent leurs vacances cet été pour faire front, nous vous demandons comment l’Etat compte répondre au premier sentiment d’insécurité, celui lié à l’accès aux soins, en proximité et dès cet été.
Je n’évoquerai pas maintenant les questions de démographie médicale même si tout est lié. A l’échelle nationale, on évoque 35% d’établissements hospitaliers qui fonctionneront en mode dégradé cet été, essentiellement des services d’urgence, fermés complètement ou partiellement.
Qu’en est-il précisément pour notre Département ?