Catégorie dans Communiqué

Tribune du mois de novembre : Les limites de la communication

 

Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de novembre 2018

 

LES LIMITES DE LA COMMUNICATION

A l’approche du budget 2019, nous invitons la majorité qui inscrit son action dans la droite ligne de celle du Chef de l’Etat et de son gouvernement, à faire preuve de cohérence entre ambitions affichées et réalité de ses actes.

Chacun, au sommet de l’Etat comme ici, semble avoir soudain oublié qu’il faisait de la politique, se déclarant hors parti, hors courant, au-dessus de la mêlé. Mais quand la communication tente alors de masquer l’action politique assumée, c’est le meilleur moyen de s’emmêler… Morceaux choisis :

« L’éducation : une priorité »…La dotation accordée aux collèges pour leur fonctionnement sera de – 7 % (- 1,07 millions) en 2019. Depuis le début du retour des droites au pouvoir, elle a fondu de 2,29 millions (- 13 %)…

« Il faut améliorerla couverture de l’offre de dépistage des infections sexuellement transmissibles »… 4 semaines après cette déclaration, le Département se désengage de la gestion des centres de dépistages locaux.

« Poursuivre l’accompagnement des établissements et services pour personnes âgées et adultes en situation de handicap »… En 2019, leur budget ne pourra pas excéder 0,5 % d’évolution (moins que l’inflation) par contrainte imposée par le Département.

« Soutien aux centres sociaux : un engagement historique ! »…9 centres sociaux situés pour beaucoup en quartier prioritaire de la politique de la ville voient leur subvention diminuer de 80.000 € sur 2 ans…

 

Pour télécharger la tribune : Tribune 2018 11

 

Inquiet face aux baisses de crédits, Stéphane Barré plaide pour la création d’un grand service public du sport

Inquiet par la baisse de crédits et les annonces de suppressions de postes qui toucheront pour la seconde année consécutive le ministère des sports, Stéphane Barré, Maire d’Oissel et Président du groupe communiste du Front de Gauche au Département, a publié ce jour une tribune dans « Paris-Normandie ».

Il rappelle notamment ce que les politiques publiques développées, en étroite collaboration avec les collectivités locales et les associations sportives, ont su créer au fil des années pour favoriser l’accès à la pratique sportive, comme pour accompagner et former nos champions.

Un élan mis à mal par les politiques gouvernementales, ce qui conduit de nombreux acteurs du mouvement sportif à se mobiliser.

Comme pour illustrer ce triste constat, la majorité LREM à l’Assemblée, sur proposition du gouvernement, vient de décider de supprimer le Centre National pour le développement du sport (CNDS). Jean-Paul Lecoq, Député de Seine-Maritime, s’y est opposé dans l’hémicycle.

Comme Stéphane Barré et les autres élus communistes, il plaide pour la création d’un grand service public du sport dans notre pays.

Pour télécharger la tribune parue dans « Paris-Normandie » : 2018 10 24 – PN tribune Stéphane Barré

Pour accéder à d’autres éléments concernant le CNDS  et le budget des sports : 

http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article474

http://www.jeanpaul-lecoq.fr/spip.php?article312

 

 

Réduction des effectifs dans les CMS et les services de PMI : le groupe communiste monte une nouvelle fois au front social

La fin de détachement annoncée à plusieurs infirmières puéricultrices intervenant au sein des Centres Médicaux Sociaux sur la métropole rouennaise, dans des missions de protection maternelle et infantile (PMI), a provoqué un mouvement social hier, marqué notamment par un rassemblement devant le CMS Ambroise Croizat, à Saint-Etienne-du-Rouvray.

Un nouveau signe inquiétant d’une baisse dans les effectifs des secteurs des solidarités et de l’enfance que les élus du groupe communiste du Front de Gauche ne peuvent accepter, eux qui au contraire plaident depuis des années pour un renforcement des moyens destinés à mieux prendre en compte une situation sociale dégradée touchant un nombre croissant de foyers.

Stéphane Barré, Président du groupe, présent pour soutenir ce mouvement social et les personnels départementaux, a saisi par écrit le Président du Conseil départemental Pascal Martin.

Il lui demande notamment de mettre carte sur table lors du prochain Conseil en affichant les effectifs réels des CMS actuellement et en les comparant avec ceux du début de mandat.

  

Pour télécharger le courrier de Stéphane Barre : 2018 10 18 – Courrier SB CMS SER – Réorga

Pour télécharger le tract de l’intersyndicale : 2018 10 05 – Tract plan social

 

Quel avenir pour les centres gratuits de dépistage et de diagnostic des Infections Sexuellement Transmissibles ?

Au milieu de l’été, nous avons appris que notre collectivité se désengageait de la gestion des centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles, les CeGIDD, présents sur notre département, en dénonçant la convention passée avec l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Avant le 1er janvier, l’ARS devra donc trouver un nouveau gestionnaire pour maintenir l’ouverture de ces 6 centres répartis sur nos différents bassins de vie.

Nous ne comprenons pas cette décision ni la manière dont elle a été prise. Lors du débat en Conseil départemental du 21 juin sur le schéma régional de santé, en présence de la Directrice de l’ARS, cette orientation n’a nullement été abordée. Et puisque l’ARS annonce qu’elle se met en quête d’un nouveau gestionnaire, il faut considérer qu’elle a été mise devant le fait accompli.

Pourtant, à l’heure où les infections progressent, le maintien de ces centres gratuits de dépistage est d’une impérieuse nécessité.

Nous demandons des comptes au Président du Département et avons saisi l’ARS pour obtenir la garantie du maintien de ces centres, de l’ensemble de ces centres.

Télécharger notre courrier au Président : 2018 09 07 – Let Pdt maintien des CeGidd

Télécharger le courrier de réponse reçu : 2018 10 04 – Rép Pdt

Communiqué du Président du Département : 

Article de Gayviking du 28 juillet : 

http://www.gayviking.com/seine-maritime-le-departement-se-desengage-des-centres-de-depistages-anonymes-et-gratuits/

Article de Paris-Normandie du 30 juillet :

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/sante/enquete-sur-les-infections-sexuellement-transmissibles–les-jeunes-en-premiere-ligne-EA13468408

Article de Actu 76 du 27 juillet :

https://actu.fr/societe/sida-mst-non-centres-depistage-seine-maritime-ne-vont-pas-fermer-2019_17963889.html

Article de Paris-Normandie du 25 juillet :

https://www.paris-normandie.fr/actualites/societe/le-havre–les-centres-gratuits-et-anonymes-de-depistages-du-sida-et-ist-menaces-de-fermeture-BC13447170

 

 

 

70 % des enfants privés d’une Auxiliaire de vie scolaire ont été laissés sur le bord du chemin de l’école le jour de la rentrée

La veille de la rentrée, la Secrétaire d’Etat en charge du handicap prenait l’engagement « qu’aucun enfant ne sera laissé sur le bord du chemin »… Quelques jours plus tard, plus d’un enfant sur deux nécessitant en raison de son handicap une auxiliaire de vie scolaire en était dépourvu. Ils ont du rentrer… chez eux. C’est humainement inacceptable.

Le groupe communiste du Front de Gauche au Département s’est fait le porte parole des enfants et des parents ainsi laissés sur le bord du chemin de l’école en interpellant la Directrice départementale de l’Education Nationale à travers un courrier signé Séverine Botte.

Pour télécharger le courrier : 2018 09 10 – Let DASEN postes AVS

 

 

 

Sophie Hervé et Alban Bruneau soutiennent « les perchés » de Janet

 

Retour sur les soutiens apportés par les élus communistes de l’agglomération havraise, et notamment les Conseillers départementaux Sophie Hervé et Alban Bruneau, aux agents du centre hospitalier Pierre Janet, en grève pour obtenir le droit de travailler décemment !

11 juillet : Message d’Alban Bruneau :

« La lutte a payé, bravo aux perchés pour leur combat exemplaire au nom de la dignité humaine. Il est urgent de mettre un terme aux politiques d’austérité qui tuent les services essentiels à la population. »

5 juillet : Conseil de la CODAH ce soir.

L’occasion, pour Alban Bruneau, Conseiller départemental et conseiller communautaire, de soutenir à travers un vœu les agents « perchés » de Pierre Janet et de réclamer un plan d’urgence pour la psychiatrie mais aussi pour la pédopsychiatrie. Car depuis la fermeture de l’antenne Charcot du Centre Médico Psychologique (CMP) à Gonfreville l’Orcher, les familles ont de plus en plus de difficultés à obtenir un suivi pour leurs enfants. Désormais ce sont les antennes de Caucriauville et de Montivilliers du CMP qui sont appelées à fermer. Et pourtant les besoins sont la ! Ce rationnement comptable de notre système de santé n’est plus acceptable !

3 juillet : Intervention d’Alban Bruneau à l’occasion de l’Assemblée Générale des personnels de l’hôpital Janet.Credit Video: Morgan C.

https://www.facebook.com/mesphotosavecmonnikond3100/videos/1877363282319801/

Pour télécharger le communiqué de sortie de conflit, cliquer sur la vignette ci dessous :

 

Collège Paul-Eluard, travaux de sécurité et accueil d’élèves malvoyants, Séverine Botte intervient

Suite à plusieurs interpellations du Conseil d’administration du collège Paul-Eluard de Saint-Etienne-du-Rouvray auprès du Département, restées sans réponse, sur différents aspects liés au fonctionnement, et notamment aux questions de sécurité et d’accessibilité de l’établissement, Séverine Botte vient de saisir Nicolas Bertrand, Vice-Président en charge de l’Education au sein du Conseil départemental.

Et il y a urgence pour que des solutions soient apportées avant la prochaine rentrée et notamment pour que des élèves malvoyants puissent être accueillis dans de bonnes conditions. 

Pour télécharger le courrier : 2018 07 06 – Let SB collège P. Eluard

 

 

 

 

Conseil départemental du 21 juin, les élus communistes du Front de Gauche en relai et soutien des mobilisations

Séance particulièrement chargée pour ce Conseil départemental du 21 juin au cours duquel les élus du groupe communiste du Front de Gauche ont porté, à maintes reprises dans l’hémicycle les revendications légitimes : des personnels des CIO, de ceux de l’hôpital (notamment en psychiatrie, pédopsychiatrie et aux urgences) et des EHPAD ; des associations de personnes handicapées vent debout contre le projet de loi ELAN sur le logement ; celles en charge de l’aide à domicile ou encore des agents des services départementaux des solidarités qui se trouvent en première ligne des urgences sociales, avec des moyens notoirement insuffisants pour répondre aux besoins des seinomarins.

Et cela tombait bien puisque ce Conseil a permis de prendre connaissance et de débattre avec la Directrice de l’Agence Régionale de Santé, du Projet Régional Santé concocté par les services des l’Etat. Les élus du groupe, estimant qu’il ne répondait pas aux enjeux posés par la crise sanitaire dans lequel le département est plongé, l’ont rejeté, en appelant leurs collègues à faire de même. Un appel qui a été entendu par tous les autres groupes, à l’exception de celui des droites.

Même appel et même résultat pour leur refus de la contractualisation financière imposée par l’Etat au Département afin d’encadrer ses dépenses de fonctionnement.

Une séance qui avait commencé par une intervention ferme du Président du Conseil départemental sur l’adoption, suite au tollé provoqué dans la semaine par les propos discriminatoires de la directrice de la collectivité en charge de ce secteur.

Il fut aussi question du logement et des finances au cours de ce Conseil, la majorité se trouvant contrainte, 6 mois après l’adoption d’un budget fortement critiqué à l’époque pour la baisse de la plupart des dépenses sociales sous couvert d’une embellie de l’emploi, de réinjecter plus de 10 millions d’euros sur les crédits en faveur des solidarités, et 8 de plus pour la prise en charge des mineurs non accompagnés. Ce qui fit dire à Stéphane Barré qu’il « ne fallait pas faire confiance aussi aveuglément à Macron ! Nous vous l’avions bien dit, il ne prête qu’aux riches ! ».

Enfin, les premiers effets de réduction de l’offre ferroviaire en Seine-Maritime commençant à se dessiner sous l’impulsion de la Région, nombre d’élus sont montés au créneau pour défendre les arrêts et les gares menacés. Ce qui fit dire à Sophie Hervé ironisant alors : « Ca commence ! La loi est à peine votée que ses effets indésirables pour les gens commencent… heureusement pour le gouvernement que tous nos collègues ici ne sont pas parlementaires sinon sa réforme ferroviaire n’aurait jamais été adoptée… »

**

Pour télécharger la Lettre d’information du groupe consacrée à ce Conseil : En Direct 2018 06

Pour télécharger la version de synthèse de la Lettre d’information : En Direct 2018 06 Synthèse

Retrouvez également les différentes interventions prononcées par les élus du groupe et le résumé des débats sur les délibérations à partir des différents articles publiés ce soir sur ce blog…

Propos de la directrice en charge du service d’adoption : réaction du groupe communiste du Front de Gauche

Réaction à l’interview de la responsable du service adoption

du Département de Seine-Maritime

Les propos tenus par la responsable du service adoption de notre collectivité départementale, sur les ondes de France Bleu, ont entrainé aussitôt de vives réactions et condamnations à la hauteur de l’infamie des mots prononcés.

Parmi elles, celle du Président du Conseil départemental. Nous saluons cette réactivité et cette unanimité.

Nous, élus du groupe communiste et républicain du Front de Gauche au Conseil départemental les avons condamnés fermement, comme d’ailleurs tout propos ou toute pratique remettant en cause l’égalité de droit dont chaque citoyen doit pouvoir bénéficier au sein de notre République, quels que soient ses origines, ses opinions, ses revenus, ses orientations sexuelles ou sa religion éventuelle.

Par ces mots exprimant une discrimination des couples homosexuels dans les procédures d’adoption, ce cadre départementale s’est écartée de la déontologie qui s’impose à tout fonctionnaire du service public.

Mais elle a également jeté de sérieux doutes sur l’existence de pratiques discriminantes au sein même de l’institution dans les procédures d’adoption.

Pour lever ces doutes et restaurer la confiance dans notre collectivité, il convient, au-delà de la suspension de ce cadre, qu’un audit extérieur et indépendant puisse être diligenté afin notamment d’établir que l’égalité de droit a bien été respectée dans toutes les procédures d’adoption.

Pour télécharger le communiqué : 2018 06 20 – Adoption communiqué groupe

Alerte sur les sous effectifs des personnels du Centre Pénitentiaire du Havre

Alertés par les syndicats des personnels du Centre Pénitentiaire du Havre, Sophie Hervé et Alban Bruneau, Conseillers départementaux, viennent à nouveau de saisir la Sous-Préfecture du Havre pour obtenir des mesures d’urgence.

Depuis son ouverture en 2010, le centre pénitentiaire du Havre souffre d’un sous-effectif chronique tant au niveau des gardiens que des personnels en charge de la probation et de la réinsertion des détenus.

Or, cette situation risque de se dégrader plus encore dès ce mois de juin. D’ici juillet, il manquerait en effet au tableau des effectifs 35 surveillants sur un organigramme comptant 183 agents. Un niveau historiquement bas. Sans compter les difficultés de même ordre affectant le bon fonctionnement du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation (SPIP)

La dégradation des conditions de travail, comme les exigences de sécurité sont incompatibles avec une carence aussi prononcée des effectifs, d’autant que ce centre accueille tout type de détenus : petites peines, longues pleines et détenus radicalisés.

Les deux conseillers départementaux demandent donc à l’Etat d’augmenter sans délai les effectifs.

Le Député Jean-Paul Lecoq à pour sa part saisi la Ministre.

Pour télécharger leur courrier : 2018 06 01 – Let AB SH CP LH

Pour télécharger la réponse obtenue : 2018 07 03 – Réponse Etat CP Le Havre