Affaiblie par 5 années d’application de l’austérité qui ont mis à l’os les capacités de solidarité de la collectivité départementale (*), le Département de Seine-Maritime aura mis 1 an après le déclenchement de la crise sanitaire pour réagir à travers différents dispositifs de soutien utiles (mars 2021).
Et alors que la crise n’est pas terminée, les orientations budgétaires proposées demain par la majorité des droites ne prévoient pas de les maintenir.
Des orientations qui ne prévoient pas non plus d’intervention pour soutenir le pouvoir d’achat des ménages pris en étau entre la stagnation des salaires et des pensions, et la forte hausse des prix.
Face à l’explosion des factures énergétiques, le Département ne joue pas son rôle de collectivité des solidarités en ne se donnant pas les moyens d’être aux côtés des habitants pour qui c’est insupportable. Le Fonds de solidarité logement se réduit d’ailleurs comme peau de chagrin.
De plus, aucune expérimentation d’un revenu universel pour les jeunes n’est envisagée ; la majorité refuse de donner suite à la création de centres de santé dans les déserts médicaux avec embauches de médecins salariés, ou encore d’affecter des moyens supplémentaires pour les Centre Médico-Sociaux de proximité…
A cela s’ajoute une complaisance incompréhensible à l’égard des décisions gouvernementales qui continuent de diminuer le pouvoir d’agir des collectivités locales et leur autonomie.