Archive dans 1 septembre 2020

Tribune du mois de septembre : Un médecin pour tous en Seine-Maritime

Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

 Bulletin départemental du mois de septembre 2020

Un médecin pour tous en Seine-Maritime

En 2019, nous avions argumenté devant le Conseil départemental sur la nécessité de renforcer notre couverture médicale de proximité.

La crise sanitaire n’a fait que renforcer la pertinence des constats dressés alors, comme des propositions que nous formulions. Nous invitions le Département à faire preuve d’audace, convaincu que le propre d’une collectivité est de faire bouger les lignes et d’inventer des solutions adaptées.

Parmi nos propositions, nous vous avions relayé celle travaillée par le collectif Un Médecin pour Tous de Fécamp à partir de l’exemple du Conseil départemental de la Saône et Loire.

Un département qui a pris les choses en main en créant un réseau de centres de santé à partir de 30 médecins et 9 secrétaires recrutés par ses soins. Un an après, 11.000 habitants ont retrouvé un médecin traitant et 23.000 consultations assurées

Au cours de ce conseil, le Président de notre département avait donné son feu vert pour qu’une étude soit menée. Un an et demi après, elle n’a toujours pas été rendue alors que des territoires en Seine-Maritime restent sous dotés en médecins.

Il est temps d’agir pour porter ce projet utile. C’est ce que nous venons de lui rappeler. Comme pour la prime exceptionnelle des aides à domicile pour laquelle nous nous sommes mobilisés en juin, à travers ce projet nous agissons concrètement pour votre quotidien.

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de septembre

La protection n’est pas une fourniture scolaire : appel à la gratuité des masques !

Communiqué du Groupe des élus communistes et républicains du Front de Gauche au Conseil départemental de Seine-Maritime

Nous avons pris connaissance avec regret et incompréhension de la décision du gouvernement de ne pas procéder à la fourniture gratuite de masques de protection, à tous les élèves de plus de 11 ans alors même que, dans le cadre de la gestion de crise du Covid-19, le port du masque est rendu obligatoire dans les établissements scolaires et à leurs abords.

Outil de protection de la santé des élèves et mesure prise pour lutter contre la propagation du virus, le port du masque ne peut pas reposer sur la faculté contributive des familles, d’autant que le coût de cet équipement est sans commune mesure avec « la gomme ou le crayon » évoquée par le Ministre, un masque jetable devant être changé deux fois par jour.

Face à cette décision préjudiciable à la prévention de la santé et à la gratuité de l’enseignement pourtant garantie par la République, plusieurs régions et départements ont décidé d’assurer cette dotation de masques.

En Seine-Maritime, le Département va distribuer un masque lavable et réutilisable à chaque collégien. Une mesure que nous avions réclamé dès le mois de mai en sortie de confinement.

Nous saluons cette décision et souhaitons que notre collectivité intervienne auprès du gouvernement pour que ce dernier prenne enfin ses responsabilités dans ce domaine : gratuité des masques pour toutes et pour tous !

Les élus communistes et républicains du Front de Gauche

au Conseil Départemental de Seine-Maritime.

Stéphane Barré, Séverine Botte, Alban Bruneau, Sophie Hervé

Pour télécharger le communiqué : Communiqué gratuité masques

Demande d’ouverture de classe ULIS sur les circonscriptions de Rouen

Stéphane Barré et Séverine Botte viennent de saisir la direction départementale des services de l’Education Nationale pour lui demander d’ouvrir une classe ULIS à la rentrée sur les circonscriptions scolaires de Rouen.

Plus d’une centaine d’enfants ayant besoin d’une scolarisation en classe ULIS sont en effet actuellement dépourvus d’affectation.

Une démarche pertinente qui vient de recevoir le soutien du Vice-président du Département en charge de l’Education. Ce dernier sollicite également dans ce sens les services de l’Education Nationale en Seine-Maritime.

(Les élèves orientés en ULIS sont ceux qui, en plus des aménagements et adaptations pédagogiques et des mesures de compensation mis en oeuvre par les équipes éducatives, nécessitent un enseignement adapté dans le cadre de regroupements et dont le handicap ne permet pas d’envisager une scolarisation individuelle continue – Extrait du site : https://eduscol.education.fr/cid53163/les-unites-localisees-pour-l-inclusion-scolaire-ulis.html)

Pour télécharger le courrier de Séverine Botte et Stéphane Barré : Courrier SBO SBA ULIS Rouen

Pour télécharger le courrier du Vice-président du Département : Courrier VP ULIS Rouen

Généralisation du port du masque : au Havre, Sophie Hervé demande leur prise en charge par la Mairie

Alors que le gouvernement rend obligatoire le port du masque dans les espaces publics clos, aucune disposition n’est prise pour procéder à la distribution gratuite de masques. Qu’à cela ne tienne, au Havre, Sophie Hervé demande leur prise en charge par la Mairie.

Une mesure de justice sociale.

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Tribune du mois de juillet : Combien de crises encore avant de changer de cap

Tribune du Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche de Seine-Maritime

Bulletin départemental du mois de juillet 2020

 

Combien de crises encore avant de changer de cap ?

Couleurs de l’été et sensations de liberté retrouvée nous font aussi mesurer à quel point les crises que nous affrontons peuvent affecter notre quotidien, notre bien être, notre avenir.

En ce début juin où nous écrivons ces lignes, le virus recule mais continue de circuler. Les consignes sanitaires restent de mise et les conséquences sur l’emploi, comme les conséquences sociales, avec une nouvelle progression de la pauvreté, de la précarité, se font déjà sentir.

A moins de considérer que tout cela ne serait que la faute à « pas de chance », il est grand temps de changer de modèle économique, de rompre avec les politiques libérales en vigueur, pour fonder une société basée sur l’humain et l’environnement, d’abord et avant tout.

Car qui est en première ligne de la gestion de cette crise et, à l’autre bout, qui en payent les conséquences ? Ceux qui figurent parmi les plus bas salaires. Pendant que d’autres, bien protégés, engrangent les profits.

Au Conseil départemental, nous continuerons pour notre part d’intervenir pour des embauches de médecins par le Département, la création de centres de santé, le renforcement des moyens de nos EHPAD, un soutien conséquent au secteur de l’aide à domicile, à l’Education, bref tout ce qui fonde nos services publics de proximité. Des services dont la crise a révélé une nouvelle fois l’impérieuse utilité !

Pour télécharger la tribune : Tribune mois de juillet

Une prime COVID immédiate pour les salariés du secteur de l’aide à domicile : la revendication des élus communistes

Lors du Conseil départemental du 22 juin 2020 et à l’occasion d’une délibération relative à la prime COVID que la majorité départementale propose de verser aux agents de la collectivité, les élus communistes et républicains sont montés au créneau pour réclamer un versement également aux salariés du secteur de l’aide à domicile.

Intervention de Stéphane Barré au nom du groupe :

« Les agents de la fonction publique sont la cible, depuis plus d’une décennie, de mesures attentatoires à leur pouvoir d’achat, passant notamment par la congélation de leur point d’indice qui sert de calcul à leur traitement.

Nous sommes convaincus, et cette crise est venue douloureusement le souligner, que les agents publics par le caractère essentiel des missions qu’ils assument, les obligations qui leur incombent et le dévouement dont ils font preuve, méritent des salaires à la hauteur de leur utilité pour la société.

Même chose d’ailleurs pour certaines catégories du secteur privé, leur crucial engagement dans cette crise étant inversement proportionnel au niveau de leur feuille de paye mensuelle. Je pense notamment aux caissières, aux agents d’entretien, aux chauffeurs, aux livreurs…

La prime c’est bien, ça fait plaisir mais cela ne remplace pas un salaire décent au regard de tous ces engagements.

Vous nous proposez ici d’appliquer cette prime défiscalisée en saisissant l’opportunité ouverte par la loi d’urgence.

Sans rien oublier de tout ce que je viens de rappeler, nous n’allons pas nous y opposer, conscient que par les temps qui courent et avec un pouvoir d’achat en berne, ces quelques centaines d’euros c’est toujours ça de pris.

Mais là où nous restons dubitatifs c’est sur son côté demi-mesure…

500 € pour les agents les plus engagés et les plus exposés dans la gestion de cette crise alors que la loi vous autorise à aller jusqu’à 1.000 €.

Par ailleurs, pour les agents qui ont été empêchés de prendre leur poste physiquement, nous regrettons une nouvelle fois l’application de retenues sur les congés et RTT. Cette pénalité, car il s’agit bien de cela, nous paraît totalement déplacée.

Enfin, nous voudrions savoir ce qu’il advient de la promesse présidentielle d’une prime les aides à domicile des associations, CCAS et autres structures lucratives dans le cadre de la gestion du COVID 19 ?

Bien entendu, nous ne cautionnons pas la décision prise par le gouvernement de laisser les départements faire leur affaire de cette promesse présidentielle. Un procédé tout simplement honteux s’agissant de faire des annonces et de laisser les collectivités se débrouiller avec leur bonne application.

Mais tout de même, que comptez-vous faire pour que les bénéficiaires potentielles de cette prime ne soient pas les dindons de la farce ?

Faut-il rappelé qu’au delà de leur indispensable présence auprès des personnes vulnérables, des risques qu’elles ont pris pour tout simplement faire leur métier, les aides à domicile sont confrontées à des salaires de misère, une bonne partie devant vivre en dessous du seuil de pauvreté. »

Pour télécharger l’intervention de Stéphane Barré : Prime COVID intervention SBA

Prolongation des Projets Sociaux de Territoire (PST) : le feu vert des élus communistes

A partir de diagnostics établis par grand bassin de vie et d’axes d’actions définies avec les partenaires de la collectivité spécifiques aux problématiques particulières de chacun de ces territoires, 8 Projets Sociaux de Territoire (PST) ont été créés en juin 2015 pour faire du « sur-mesure », en complément de l’action sociale du quotidien développée notamment à partir des Centres Médico-Sociaux départementaux (les CMS).

En juin 2018 ces PST ont été adaptés à la nouvelle cartographie de l’organisation sociale territoriale du Département, 3 unités territoriales sur 8 (les UTAS) ayant été supprimées.

La délibération étudiée par le Conseil départemental du 22 juin consistait à prolonger ces PST jusqu’en 2021, le temps de définir de nouveaux PST pour la période 2022/2024.

Une proposition soutenue par les élus communistes du Front de Gauche au Département, non sans avoir fait état de certaines revendications par la voix de Sophie Hervé.

« Comme nous avions eu l’occasion de l’exprimer lors de leur création en juin 2015, puis de leur adaptation trois ans plus tard pour tenir compte de la nouvelle organisation territoriale de l’action sociale que vous aviez alors souhaité, nous pensons que ces Projets Sociaux de Territoire vont dans le bon sens.

Car ils interviennent en complément des politiques de solidarité développées à l’échelle de tout le Département, à partir de diagnostics établis par grand territoire et d’axes d’actions définies avec les partenaires locaux de la collectivité, spécifiques aux problématiques particulières de chaque territoire.

Ce « sur-mesure » non pas à la place de mais en complément des dispositifs généraux constitue un atout, car nous savons bien que les problématiques sociales auxquels sont confrontés les seinomarins sont non seulement de plus en plus diverses et complexes, mais également différentes en fonction des bassins de vie et d’emplois.

Aujourd’hui, vous nous proposez de les prolonger et de reporter leur redéfinition sur l’année 2021. Cela nous semble en effet souhaitable. Il est légitime que la future majorité Départementale se saisisse de ce sujet et organise ce travail.

Deux raisons qui nous conduisent à voter cette délibération mais non sans insister de nouveaux sur deux aspects…

Tout d’abord, lors de la modification de l’organisation territoriale de l’action sociale, qui avait rayé de la carte 3 des 8 UTAS, unités chargées d’impulser nos politiques sociales et de coordonner nos moyens, comme les acteurs sur les différents grands bassins de vie, nous avions trouvé paradoxale le fait de vouloir renforcer la décentralisation d’une partie de nos politiques à travers les PST, tout en élargissant le maillage territorial par les UTAS en en réduisant le nombre.

Nous avions demandé qu’un bilan puisse être établi sur cette nouvelle organisation territoriale. Je pense que l’heure de ce bilan est arrivée, et nous souhaitons qu’il nous soit communiqué. La seule question qui compte étant de savoir si la nouvelle organisation que vous avez décidée est plus efficiente pour répondre aux besoins des usagers, pour faire reculer les problématiques auxquelles ils sont confrontés et si, pour nos agents, leurs conditions d’exercice de leurs missions se sont trouvées améliorées.

L’autre réserve concerne le montant des crédits mobilisés pour ces PST. 450.000 € d’enveloppe, cela nous laisse perplexe au regard des besoins et de la dégradation des conditions de vie de nos concitoyens. Dégradation relevée régulièrement dans nos rapports à commencer par celui-ci. Même si la consommation de ces crédits atteint désormais 95%, nous pensons que l’ambition affichée par ces PST n’est pas accompagnée par la même ambition en matière de crédits. »

Pour télécharger l’intervention complète de Sophie Hervé : Prolongation des PST

L’appel des élus communistes pour des services publics forts en Seine-Maritime comme ailleurs : « quoi qu’il en coûte »

A l’occasion des débats de politique départementale organisés au début du Conseil départemental du 22 juin, Stéphane Barré a lancé un appel, au nom du groupe communiste du Front de Gauche, pour renforcer les services publics, en Seine-Maritime comme ailleurs.

« Cette crise sanitaire inédite est venue souligner combien nos services publics et ses agents publics étaient précieux.

Elle est venue également nous enseigner combien les politiques libérales successives visant à les affaiblir, à les rationner, à les regrouper, à les détourner de leurs missions essentielles furent et demeurent irresponsables.

Enfin, pour ceux qui l’avaient oublié, elle est venue rappeler ce qu’était un service public : un service dont l’objectif est de satisfaire un besoin d’intérêt général, reposant sur la continuité, l’égalité d’accès des usagers et la mobilisation de moyens adaptés aux besoins à couvrir.

Depuis mars, chacun félicite les agents publics pour leur action cruciale, à l’hôpital bien sûr, dans les EHPAD, dans nos services de secours et de sécurité, dans nos communes et départements.

Comme pour apaiser une mauvaise conscience, on promet à toutes ces femmes et ces hommes en première ligne de front dans cette crise, qui ont dû exposer leur propre santé, adapter leur vie personnelle et familiale, des primes, des médailles, on ne tarit pas d’éloge à leur égard.

Mais peu nombreux sont les dirigeants politiques à procéder leur examen de conscience en leur affirmant : je vous ai compris. Demain ne ressemblera plus à hier.

Car depuis des années dans notre pays, nos services publics longtemps considérés comme les joyaux de notre République sociale, sont maltraités, démantelés, fusionnés ou privatisés au nom d’un dogme qui vise à favoriser le marché, à abaisser la dépense publique, à considérer le fonctionnaire comme un nanti.

Alors même que les fonctionnaires voient leur pouvoir d’achat régresser d’année en année en raison du gel durable du point d’indice servant au calcul de leur traitement.

Quant au « tout marché » et à ses promoteurs, j’espère qu’ils se seront aperçus que sans intervention publique, le marché n’est plus rien car il ne sert plus à rien.

Et que dire de nos services publics qui ont été détourné de leurs missions pour entrer au service des logiques de rentabilité financière ?

Nous l’avons vu avec le service public postal particulièrement à la peine pour maintenir ses missions. L’augmentation considérable du recours à l’intérim et des emplois précaires en lieu et place des emplois titulaires au cours de la dernière décennie expliquant en partie cette situation chaotique.

Depuis des années, les fonctionnaires doivent descendre dans les rues, se mobiliser, engager des mouvements sociaux pour obtenir les moyens de faire correctement leur travail et de bénéficier d’une rémunération à la juste hauteur de leur utilité, de leur engagement.

Cette crise n’est pas encore terminée, qu’ils doivent encore y retourner.

A moins de considérer que toute cette crise ne serait que la faute à « pas de chance », il est grand temps de changer de modèle économique, de rompre avec les politiques libérales en vigueur, pour fonder une société basée sur l’humain et l’environnement, d’abord et avant tout.

Car qui est en première ligne de la gestion de cette crise et, à l’autre bout, qui en payent les conséquences ? Ceux qui figurent parmi les plus bas salaires. Pendant que d’autres, bien protégés, engrangent les profits.

Au sein de notre Conseil départemental, nous vous alertons séance après séance, sur les justes revendications des fonctionnaires, sur la nécessité de conforter nos services publics, de préserver leur indispensable proximité.

Nous continuerons pour notre part d’intervenir pour des embauches de médecins par le Département, la création de centres de santé, le renforcement des moyens de nos EHPAD, un soutien conséquent au secteur de l’aide à domicile, à l’Education, bref tout ce qui fonde nos services publics de proximité. Des services dont la crise a révélé une nouvelle fois l’impérieuse utilité !

Et que l’on ne vienne plus nous parler de charge, de coût, d’optimisation, de rationalisation. Cette crise sanitaire dramatique a démontré que sans nos agents publics, rien de va plus.

Désormais l’objectif est une priorité absolue à donner, à tous les étages de notre organisation territoriale, aux services publics. « Quoi qu’il en coûte » pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron dans son appel général à la mobilisation contre le Covid-19.

Car avec des services publics forts, on s’en sort mieux.

Des services publics forts cela implique des moyens budgétaires à la hauteur des besoins à couvrir bien entendu. Mais cela implique également le respect de ce qu’est un service public pour cesser de faire ressembler nos services publics à ce qu’ils ne sont pas : des services réservés à certains publics.

Cela implique également de respecter le statut de la fonction publique et d’arrêter de vouloir au nom d’une prétendue équité, harmoniser par le bas, salariés du privé et agents publics.

De ce point de vue, les délibérations soumises tout à l’heure à notre examen pour ouvrir plus encore les vannes de la précarité et des recrutements à durée déterminée au sein de notre collectivité, nous font craindre que vous n’ayez pas encore tiré tous les enseignements de ce que venons de vivre.

Le système dans lequel vous vous inscrivez est pourtant à bout de souffle. Il craque de partout.

Pour conclure, nous saluons bien évidemment l’engagement sans faille des agents de notre collectivité, d’autant plus facilement que nous sommes à leurs côtés pour revendiquer depuis des années.

Que ce soit pour assurer leurs missions de première nécessité ou pour pallier aux carences de l’Etat, aux engagements sans acte concret d’un Gouvernement qui a trop souvent laissé les collectivités se débrouiller, aux prises avec des consignes contradictoires.

Ils ont fait honneur au service public, qu’ils en soient remerciés et autrement que par une simple prime.

Quant à notre Conseil et à sa majorité, nous regrettons que vous ayez cru bon d’appliquer en partie les retenues de congés et de RTT pendant la période de confinement à certains agents en autorisation spéciale d’absence.

Nous regrettons également votre refus de répondre à notre proposition de couvrir les frais engagés par les collèges pour tenir les protocoles sanitaires imposés pour la réouverture des établissements. Une goutte d’eau dans notre budget, d’autant qu’en cette période des dépenses n’ont pas été engagées.

Deux décisions qui auraient mérité une suite positive surtout dans cette période marquée par un engagement fort et de tous les instants des agents et services de notre collectivité. »

Pour télécharger l’intervention complète prononcée par Stéphane Barré : Appel pour des services publics forts

Les élus communistes demandent la prise en charge des frais occasionnés par les collèges pour tenir le protocole sanitaire

Les élus du groupe communiste du Front de Gauche au Département, Stéphane Barré, Séverine Botte, Alban Bruneau et Sophie Hervé, viennent de saisir le Président du Conseil départemental pour demander une mesure financière exceptionnelle en faveur des collèges de Seine-Maritime.

Les quatre Conseillers départementaux ont participé la semaine dernière aux différentes réunions des conseils d’administration des collèges situés sur leurs cantons, ainsi que celui du collège Pablo-Picasso d’Harfleur au sein duquel Sophie Hervé siège en qualité de personne qualifiée désignée par le Conseil départemental.

Ils ont tenu tout d’abord à saluer l’engagement des personnels de l’Education Nationale et ceux du Département, pour avoir su créer les conditions, dans ces circonstances exceptionnellement graves liées à la gestion de crise du Covid-19, pour permettre la réouverture des établissements à compter de ce jour.

Ils ont également eu confirmation que, conformément aux engagements pris, la plupart des contrats des personnels départementaux concernés ont bien été prolongés jusqu’au 2 juin, échéance fixée par l’organisation actuellement mise en place dans les collèges jusqu’au nouveau point d’étape de la crise annoncé par le Gouvernement. Un point d’étape qui s’accompagnera de nouvelles orientations et décisions.

En revanche, ils s’étonnent que certains contrats n’aient été renouvelés que jusqu’à fin mai. Une latence de quelques jours qui devra être sans conséquence sur la bonne occupation de tous les postes requis dans les collèges concernés. C’est du moins ce qu’ils ont demandé au Président.

Au cours de ces réunions, ils ont constaté que les collèges avaient dû engager des frais importants pour se conformer aux dispositions du protocole sanitaire qui s’impose avec cette reprise de l’accueil des élèves : produits désinfectants, lingettes, gel, distributeurs à savon dans les toilettes, pose de plexiglass, et même des masques de protection comme pour le collège Paul-Eluard de Saint-Etienne-du-Rouvray

Les sommes mobilisées pour ces achats indispensables sont conséquentes et pèsent sur l’équilibre budgétaire des établissements, en particulier pour ceux comme le collège Pablo-Picasso d’Harfleur ou Paul-Eluard de Saint-Etienne-du-Rouvray qui sont déjà en forte tension dans leur gestion.

Aussi les 4 Conseillers départementaux demandent qu’une dotation financière exceptionnelle de la collectivité pour couvrir la surcharge financière occasionnée par ces achats liés à la gestion de crise pour les collèges de Seine-Maritime soit décidée.

Pour télécharger le courrier envoyé : Mesure financière pour les collèges

Pas de masques fournis par l’Etat, pas d’ouverture des collèges

Communiqué des élus communistes au Département

Un masque gratuit pour chaque collégien, chaque enseignant et chaque personnel de nos collèges : que le Gouvernement tienne ses engagements !

« Nous l’avons dit, le port du masque sera obligatoire, pour les professeurs bien entendu quel que soit le niveau d’enseignement, et à partir de la sixième au moment de la rentrée des classes pour les collégiens… Bien entendu c’est l’Éducation nationale, donc l’État, qui fournira les masques », Edouard Philippe, Premier ministre, devant le Sénat le 29 avril.

A quelques jours de la réouverture des collèges de Seine-Maritime, nous demandons au Préfet de faire respecter cet engagement du gouvernement en veillant aux dotations nécessaires dans chaque établissement.

Et, à défaut, nous demandons au Conseil départemental de ne pas autoriser la réouverture des établissements jusqu’à la bonne satisfaction de cette nécessité sanitaire, d’autant qu’un grand nombre de collégiens doivent recourir aux transports collectifs pour se rendre dans leur collège et que le port du masque y est obligatoire.

  • C’est le Président de la République qui a fixé, seul, la date du 11 mai pour la sortie progressive du confinement ;
  • C’est le gouvernement qui a décidé, seul, de la reprise des classes pour les élèves des 6ème et des 5ème à partir du 18 mai ;
  • C’est le Ministre de l’Education Nationale qui exerce la responsabilité de veiller au respect strict des protections sanitaires et de la sécurité des enfants et des personnels qui sont amenés à reprendre le chemin des collèges ;
  • C’est l’Etat qui a le pouvoir de réquisitionner les masques et autres protections indispensables au respect des protocoles sanitaires ;

En conséquence, si chaque collégien et chaque personnel des n’est pas doté d’ici là, nos collèges doivent rester fermer. Pas de masque, pas de collège. C’est une question de sécurité, c’est aussi le bon respect de la parole publique.

Groupe des élus communistes du Front de Gauche au Département

Stéphane Barré, Séverine Botte, Alban Bruneau, Sophie HervéConseillers départementaux

Pour télécharger le communiqué : Pas de masques, pas de collège