Conséquences des crises : quand faire de son mieux ne suffit pas, Nicolas Langlois appelle le Département à plus d’audace et de volontarisme

Conséquences des crises : quand faire de son mieux ne suffit pas, Nicolas Langlois appelle le Département à plus d’audace et de volontarisme

Le Conseil départemental du 24 mars examinait le projet de budget 2023 du Département. L’occasion pour le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine de rappeler toutes les propositions portées lors du débat d’orientations budgétaires le mois dernier, dont aucune n’a été reprise dans ce budget. Pourtant, chacune de ses propositions visait à agir (enfin) à la racine des problèmes rencontrés par nombre de seinomarins dans leur quotidien.

C’est ce que Nicolas Langlois a regretté, avant de conclure : « Votre projet de budget 2023 est celui des petits pas, du « on fait de notre mieux », du « on fait avec »… Il est docile vis-à-vis des politiques gouvernementales qui font tant de mal. Pour notre part nous estimons qu’il n’est pas à la hauteur des crises qui sévissent et qui abiment. Qu’il gère la galère au lieu d’y remédier. »

Un budget qui ne parle pas une seule fois de la nécessité de soutenir le pouvoir d’achat des seinomarins.

Les principales propositions portées par les élus de la Gauche combative, communiste et républicaine lors des orientations budgétaires 2023 :

  • Ouvrir les dispositifs départementaux d’aides de solidarité individuelle, et le Fonds de Solidarité Logement, aux salariés modestes qui galèrent parce que aujourd’hui disposer d’un salaire ne suffit plus et ne met pas à l’abri de la galère ;
  • Couvrir par le Département 100% des coûts générés par l’inflation pour les EHPAD et les Résidences autonomie ;
  • Expérimenter un service public des AESH et un service public de l’aide à domicile pour sécuriser les emplois et doter ces professionnels d’un vrai statut ;
  • Travailler à un revenu minimum d’autonomie pour les jeunes parce qu’un tiers vivent en dessous du seuil de pauvreté ;
  • Entendre les revendications légitimes exprimées par les travailleurs sociaux de la protection de l’enfance mobilisés face à la dégradation des conditions d’exercice de leur métier ;
  • Prendre la gestion directe des fluides des collèges et réviser leurs dotations de fonctionnement pour que les équipes gagnent en sérénité ;
  • Compléter les guichets d’aides départementales aux communes pour soutenir leurs investissements, par des mesures exceptionnelles et transversales (pour la performance énergétique des bâtiments, les piscines, les équipements communaux dont la fréquentation est assise sur l’agglomération…) ;
  • Mettre en place un programme de lutte contre le non recours aux droits parce qu’il alimente la pauvreté ; Un tiers des foyers pouvant accéder à un accompagnement financier de solidarité en sont privés actuellement, souvent faute d’information ou perdus dans les méandres de la dématérialisation ;
Sébastien

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