Un Conseil départemental largement consacré aux conséquences de la catastrophe Lubrizol

Un Conseil départemental largement consacré aux conséquences de la catastrophe Lubrizol

Le Conseil départemental du 26 septembre, jour de la catastrophe Lubrizol à Rouen, ayant été reporté, c’est évidemment par cet accident industriel majeur et ses conséquences, que s’est ouvert la séance du 4 octobre. Une délibération proposée pour que le Département apporte son soutien aux populations touchées (habitants, artisans, agriculteurs, acteurs économiques), ayant donné lieu à un large débat.

Le groupe communiste et républicain du Front de Gauche a obtenu à cette occasion la création d’un groupe de travail pluriel, « comme cela a été instauré sur plusieurs sujets traités par le Conseil dans une recherche de consensus ». Un groupe de travail intergroupes « pour définir les critères des aides départementales, suivre les exigences de transparence énoncées dans la délibération, et se retourner, si l’enquête devait définir leur responsabilité, contre l’Etat et l’entreprise Lubrizol pour couvrir les frais engagés sur le budget départemental », comme l’a indiqué Stéphane Barré dans son intervention.

Au nom des élus communistes du Front de Gauche, il a également lancé un appel pour que « le service départemental d’incendie et de secours puisse être rééquipé sans délai et donc sans attendre de quelconques arbitrages budgétaires ». Les services de secours, plusieurs fois applaudis au cours des débats, ayant subi durant leurs interventions de nombreuses pertes matérielles.

Le Conseil départemental s’est poursuivi par l’examen de plusieurs dispositifs soutenus par l’ensemble des élus, comme celui en charge de la préservation du patrimoine naturel, à destination des particuliers et des collectivités, ou encore la création du syndicat mixte du littoral, pour exercer la compétence GEMAPI (gestion des inondations et protection des milieux aquatiques).

Mais aussi par des débats nettement moins consensuels ! Avec notamment la poursuite de la baisse des Dotations Globales de Fonctionnement des collèges ou la fixation des tarifs 2020 des établissements et services médico-sociaux pour personnes âgées dépendantes, pour personnes en situation de handicap, pour l’enfance, la jeunesse et la famille.

Et c’est une fois encore sur une divergence profonde sur les priorités assignées au budget du Département que s’est achevée cette séance… Stéphane Barré fustigeant les 115.000 € de crédits supplémentaires au service de la communication et s’étonnant dans le même temps de la faiblesse de ceux débloqués en faveur de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) : « Quant on met en perspective cette augmentation des crédits de communication avec la dotation supplémentaire pour la MDPH, on doit se pincer pour se rappeler que nous vivons sous le prisme de votre réalité. C’est un 0 supplémentaire qu’il aurait fallu ajouter pour que la MDPH réponde enfin à ses missions et aux besoins des usagers. Les délais de traitement sont toujours aussi longs. 6 mois, 9 mois, 1 an pour une situation récente que nous vous avons relayé… ».

Résumé des délibérations et des interventions des élus du groupe communiste et républicain du Front de Gauche, à retrouver sur les pages suivantes de ce blog…

Pour télécharger la lettre d’information des élus communistes et républicains du Front de Gauche sur cette séance  : En Direct.pdf

Pour télécharger la version de synthèse de la lettre d’information des élus communistes et républicains du Front de Gauche sur cette séance  : DM-SBA.pdf

Sébastien

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