Débat sur l’écologie au Conseil départemental, Alban Bruneau alerte sur l’alimentation et sur le frelon asiatique

Débat sur l’écologie au Conseil départemental, Alban Bruneau alerte sur l’alimentation et sur le frelon asiatique

Le second débat de politique départementale du Conseil qui s’est déroulé le 5 octobre, ouvert par le nouveau groupe constitué par scission du groupe socialiste et baptisé « agir avec l’écologie au Département » portait sur… l’écologie.

Pour ce nouveau groupe qui ne s’est pas déclaré d’opposition comme le fit remarquer le Président du Conseil, et qui siège désormais au centre de l’hémicycle, Catherine Depitre, dans sa courte intervention, a notamment repris les constats et défendu l’ex-ministre de l’environnement Nicolas Hulot, appelant à devenir « le département le plus engagé en matière d’écologie ».

Pour la majorité des droites, Céline Sineau-Patry a eu des mots aimables pour le nouveau groupe avant de développer ses constats et de rebondir sur son appel, en énumérant dans le détail les politiques conduites par le Département en matière de développement durable.

Alban Bruneau a rappelé que, pour les élus communistes, « l’écologie ne doit pas être un simple volet des politiques publiques, mais en devenir la matrice », avant d’estimer que « nous en sommes encore loin, ici comme ailleurs. Même si, ici comme ailleurs, les choses bougent, des actions fortes sont engagées, des orientations salutaires sont prises ».

Il s’est attaché ensuite à émettre diverses propositions pour « développer l’alimentation durable au sein des collèges, pas seulement par contraintes réglementaires, mais pour le bien de nos jeunes, pour soutenir l’agriculture locale et préserver notre planète », considérant que « l’alimentation regroupe plusieurs thématiques relatives au développement durable : l’agriculture, les transports, l’économie, le social ou encore la santé ».

Puis, il est revenu sur le fléau du frelon asiatique qui « dépasse la seule question écologique puisque nous faisons face à un danger relevant de la santé publique ». Après avoir rappelé son interpellation à ce propos en décembre dernier « pour que le service départemental d’incendie et de secours prenne en charge en intégralité les destructions de nids », il a questionné sur l’état d’avancement de cette demande, soulignant que « l’enjeu environnemental et sanitaire de ces interventions ne peut pas reposer sur la seule faculté contributive des familles. Nous ne pouvons pas laisser des entreprises privées se saisir de ce problème pour en faire un marché, leurs interventions étant facturées jusqu’à 400 € ! ».

De même, il a sollicité une intervention forte de la collectivité pour « interpeller l’État afin qu’il prenne ses responsabilités en la matière, le décret précisant les conditions de destruction des nids de frelons asiatiques sur le domaine public ou privé n’ayant toujours pas été pris par la Préfète ».

Dans sa réponse, le vice-président Gautier a indiqué que « les sapeurs-pompiers interviennent sur ces nids dès lors qu’ils sont à proximité d’habitations, sur la voie publique ». Il a confirmé également qu’une « réflexion est menée avec l’Etat sur ce sujet »et a souligné que « le service départemental n’est pas forcément bien équipé pour ces interventions ».

Son collègue Patrick Chauvet a confirmé qu’il s’agissait « d’un problème d’ampleur » craignant « qu’il ne soit déjà trop tard pour l’éradiquer », puis Denis Merville a invité tous les élus à se mobiliser pour que l’Etat prenne cet arrêté.

Catherine Depitre a conclu le débat en déclarant : « Nous prolongerons ce débat et nos propositions en tête à tête avec notre collègue en charge du développement durable »

Pour télécharger l’intervention d’Alban Bruneau : DPD Ecologie – Interv AB

Un peu plus tard, au cours de la même séance, Alban Bruneau a profité de la présence de Madame la Préfète venue présenter le rapport d’activités des services de l’Etat en Seine-Maritime, pour revenir sur le fléau du frelon asiatique.

Alban Bruneau l’a interrogé sur le décret attendu pour l’éradication du frelon asiatique. La Préfète lui a répondu : « Si je dois prendre un arrêté je le prendrais, mais nous travaillons à une procédure et des moyens d’intervention adaptés ».

Sébastien

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