La recherche de fonds privés par une politique de mécénat et de partenariat inscrite à l’ordre du jour du Conseil départemental du 2 février a été saluée par le groupe communiste, Front de Gauche, estimant qu’elle devrait constituer une obligation pour les entreprises bénéficiant de financements publics. Hubert Wulfranc était à la manœuvre : « comme de nombreuses communes s’y sont engagées, cette recherche constitue un levier pour co-financer des opérations publiques valorisantes. Surtout en ces temps de rationnement des financements publics appelés, en raison de la doctrine dominante au sommet de l’Etat, à financer en masse les bonnes œuvres patronales plutôt que de répondre aux besoins de la Nation et de ses collectivités ».
Moralité pour le président du groupe communiste, Front de Gauche : « donc, que des financements privés viennent ensuite financer des opérations publiques par du mécénat ou des partenariats, ce n’est que justice ! Cela devrait même être un devoir pour tous les groupes du CAC40 sponsorisés par l’Etat ». Par contre, le recours à un cabinet privé passe mal : « nous restons réservés sur la nécessité de recourir à un cabinet spécialisé. Cabinet privé qui, à moins lui-même d’accepter de devenir le premier mécène départemental, va, au passage, prendre sa petite commission sur l’argent public ou sur la collecte de fonds ». Le groupe s’est abstenu, les autres groupes ont voté pour.