Alban Bruneau a profité de la délibération présentée au Conseil département du 22 novembre sur les cavités souterraines, pour alerter « sur la menace que fait courir la transposition de la Directive européenne sur le temps de travail (DETT) sur la fin du volontariat aux côtés des sapeurs-pompiers professionnels ».
Il a rappelé qu’en l’état « cette directive porte gravement atteinte au modèle d’organisation des services départementaux d’incendie et de secours. Une organisation, qui a notamment le mérite d’encourager l’engagement citoyen, et qui n’a plus à faire la preuve de son efficacité ».
Considérant qu’ « en matière d’harmonisation du temps de travail et de protection des salariés contre les abus, il existe bien d’autres enjeux à régler en Europe que de mettre fin au volontariat au sein des services d’incendie et de secours de notre pays ! », il a dénoncé « une vision technocratique qui assimile les pompiers volontaires à des travailleurs ».
Puis rejetant le « non sens qui consisterait à demander demain aux 195.000 sapeurs-pompiers volontaires de choisir entre leur employeur et leur mission citoyenne », il a mentionné les interventions du vice-président du Département André Gautier et du Député Jean-Paul Lecoq pour connaître les intentions du gouvernement à ce sujet.
En réponse, le Président Martin a confirmé « le blocage total du système si nous devions faire face à la fin du volontariat » et a dit espérer « que le gouvernement ne transposera pas cette directive dans le droit français, ce qui serait désastreux ».
Quant au vice-président Gautier, il a fait état d’« assurances du 1er Ministre sur des discussions en cours entre le gouvernement et la Commission européenne pour trouver une sortie favorable, à savoir l’exclusion des volontaires de l’application de cette directive ».
Pour télécharger l’intervention d’Alban Bruneau : 2.03 – Dispositif cavités