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Conseil départemental du 20 juin : la grenouille sur le feu… selon Jean-Paul Lecoq

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A l’adresse des groupes de la Droite et du PS au Conseil départemental : « vous êtes prisonniers des mêmes logiques funestes, l’avenir et la modernité sont à inventer sur les ruines de ce que vous défendez. Le Havre et la Seine-Maritime vous montrent le chemin dans la lutte ! ». Jean-Paul Lecoq

Troisième débat du Conseil départemental lundi, à l’initiative du groupe communiste et républicain, Front de Gauche, ouvert par Jean-Paul Lecoq sur le thème des luttes sociales : « Depuis le mois de mars, toutes générations confondues et dans un élan bien plus représentatif du pays réel que ce que l’on nous rebat les oreilles à longueur de JT pour tenter de minimiser cet élan, des femmes et des hommes se lèvent, s’unissent et se mobilisent pour rejeter un dogme économique qui asservi l’être humain pour le seul bénéfice exclusif de quelques-uns. Dans ce combat d’avenir, parce qu’il représente le trait d’union entre le passé, l’héritage de notre République sociale, et le futur qui ne saurait être marqué par la régression, Le Havre et la Seine-Maritime sont en pointe dans les luttes. La colère gronde et se généralise, la volonté de changement aussi, percutant de plein fouet les pouvoirs en place, qu’ils soient économiques et politiques, médiatiques également. Ils récoltent tous la défiance ».

Confrontés à cet élan, Jean-Paul Lecoq a fustigé la réaction des pouvoirs : « Et comme souvent en ces temps annonciateurs de tempête, ces pouvoirs ont tendance à s’enfouir la tête dans le sable et à invoquer la méthode Coué, bardés de leurs certitudes et persuadés de détenir la vérité absolue, d’agir pour le bien commun, d’être l’avant garde éclairée d’un peuple qu’il conviendrait d’infantiliser pour mieux le pressurer. Alors que notre société n’a jamais été aussi riche, alors que le progrès technique n’a jamais été aussi significatif, ils poursuivent leur travail de sape en ne s’apercevant pas qu’ils scient la branche sur laquelle ils sont tous assis, faisant le jeu, partout en Europe, d’une extrême droite en embuscade prête à tirer son épingle du jeu de l’échec des démocraties à changer la vie des peuples pour la rendre meilleure ».

Dénonçant un « gouvernement arque-bouté pour défendre un engagement patronal pour lequel il n’a reçu aucun mandat, quitte pour cela à se dédire encore un peu plus des engagements, bien réels ceux-là, qu’il avait contracté auprès des salariés pour se faire élire », Jean-Paul Lecoq a estimé que « le pouvoir socialiste vient en ce printemps qui fera date, de couper les derniers liens le rattachant à la Gauche et à ses valeurs ».

Quant à la Droite, le rapporteur du groupe communiste a prévenu que « prise de vitesse, elle se prépare un peu trop vite à récupérer les rênes du pouvoir, en se lançant dans la surenchère, au point que Madelin lui-même, qui défendait le libéralisme au moment où cette doctrine des nantis était encore un gros mot, parle aujourd’hui de purge libérale pour définir ce que les candidats de la Droite et du Centre nous préparent pour les prochaines élections. Moralité, chers collègues socialistes, nous sommes finalement toujours les gauchistes de quelqu’un, question de géométrie ! Sauf que cette fois, vous avez altéré durablement le lien avec le peuple de Gauche. Plus question de nous satisfaire d’une pâle copie pour éviter l’original. La politique souffre trop de mascarades et d’hypocrisie. De toute façon avec cette stratégie du moins pire pour éviter le pire, c’est toujours les extrêmes qui raflent la mise ».

Pour Jean-Paul Lecoq, l’avenir est évidemment ailleurs : « Pendant ce temps, la France debout, de nuit comme de jour, entendez celle qui refuse de se coucher a délivré en ce printemps des signes forts sur sa détermination à mettre en échec un modèle antisocial qui ne produit qu’inégalités et difficultés pour la grande masse des peuples. Les différents mouvements revendicatifs, et je n’évoque pas seulement celui contre la loi travail, convergent pour exiger et aussi pour construire un autre modèle, une autre perspective, un autre dessein ».

Avant de poursuivre : « Ce mouvement est généreux et déterminé, il n’a pas inscrit son action dans le champ réducteur de l’action politique, laissant ainsi à penser à tort à ceux qui dirigent, ici comme ailleurs, qu’ils seraient encore représentatifs. Représentatifs dans une démocratie qui se délite et qui déçoit, où l’abstention bat des records ? Représentatifs dans une République à bout de souffle qui a fait son temps en étant incapable de porter une société apaisée ? Représentatifs oui, des lobbies, des nantis et des entre sois. Gestionnaires comptables d’une pénurie au service d’une doctrine qui a décidé de faire payer les pauvres pour donner aux riches en faisant croire que plus ces derniers seront riches moins il y aura de pauvres. Les vers de Molières étaient à la mode dans cet hémicycle au cours de la dernière séance, je me contenterais pour ma part aujourd’hui pour les qualifier de recourir seulement à l’un de ses titres évocateurs : Tartuffe !! ».

Pour Jean-Paul Lecoq, la suite s’impose : « Vous continuerez sans doute à appliquer les mêmes politiques pour servir les mêmes intérêts. Nous continuerons à nous y opposer avec détermination, mais également avec sérénité car nous savons que vos jours, aux uns et aux autres, entendez par là bien entendu ce que vous portez comme conception de l’action publique, sont désormais comptés. La Fontaine aurait pu en faire une fable, vous me faites penser à cette histoire de grenouille dans une casserole sur le feu qui progressivement voit monter la température sans pour autant s’en inquiéter. Après tout le Président de la République, bien au chaud, l’affirme lui-même : Tout va mieux ! Et ceux, et ils sont nombreux, qui veulent le remplacer à Droite, ils clament que tout ira mieux avec eux. Tout ira mieux lorsque se sera pire encore… On y croit ! »

Avant de conclure : « Vous êtes prisonniers des mêmes logiques funestes, l’avenir et la modernité sont à inventer sur les ruines de ce que vous défendez. Le Havre et la Seine-Maritime vous montrent le chemin dans la lutte ! ».

La Droite a évidemment réagi à cette longue intervention par la voix tout d’abord de Sébastien Tasserie qui a constaté que « le peuple n’est plus en phase avec l’action de ce gouvernement, résultat Le Havre poumon de l’économie trinque ». Après avoir apporté son soutien « à tous les patrons qui payent cette addition avec des baisses de chiffre d’affaires qui auront des conséquences sur l’emploi » et mis en garde contre « ces grèves qui mettent l’économie en danger dans un port du Havre évoluant dans un milieu de concurrence », il a toutefois tenu à souligner l’absence de tout débordement au cours des manifestations. Cependant, pour lui, « les acteurs économiques sont les otages d’un rapport de force entre un gouvernement et des syndicats, le conflit actuel étant le résultat d’un projet de loi qui n’était inscrit dans aucun programme ».

Son collègue Rouennais Bellenger s’est ensuite lancé dans une description apocalyptique des conséquences des mouvements sociaux avant de reconnaitre : « oui monsieur Lecoq, je vous comprends, vous avez été trompé, vous avez été floué par celui qui disait que son ennemi c’était la finance. On peut se rejoindre sur ce que doit être un Etat, une action publique, mais la grande différence entre vous et nous c’est que nous considérons que pour pouvoir partager il fait d’abord créer la richesse ».

Des propos qui ne pouvaient pas laisser Hubert Wulfranc sans réaction : « On peut contester ce conflit social mais personne ne peut nier les enjeux qu’il constitue pour les salariés dans leur trajectoire professionnelle aujourd’hui et celle de leurs enfants demain. On ne peut pas laisser tourner la ritournelle du chantage à l’emploi car ce que l’on observe sur notre axe Seine, c’est un territoire totalement délaissé en termes industriel et de stratégie. Les décideurs orientent l’économie et les finances vers le canal seine nord pourvu de larges financements d’Etat. Ce qui est injecté pour l’actuel axe seine est dérisoire. Ne renvoyez donc pas les turpitudes sur les salariés en lutte ! ».

Après avoir pris l’exemple du terminal multimodal du Havre financé par de l’argent public et offert au privé qui s’est révélé incapable de le faire fonctionner, Hubert Wulfranc a tenu à préciser : « Certes ce conflit perturbe et bouleverse même la vie économique et sociale, mais laisser à penser que de son fait l’avenir de nos places industrielles et portuaires serait engagé est une plaisanterie ! La fermeture de Pétroplus a fait perdre, à elle seule, 10 % du trafic du port de Rouen. L’Etat et les décideurs économiques se sont-ils mobilisés pour autant ? Voilà la réalité. Je vous suis gré cependant de ne pas traiter, au moins ici, de terroristes ou de casseurs les salariés en lutte ! Ils se battent pour leurs droits et pour réclamer une autre politique économique et industrielle ».

Totalement absent de ce débat, le groupe socialiste n’a réagi que sous la forme d’une déclaration lapidaire de son président Nicolas Rouly : « J’observe ce spectacle de gauchisme et me vient à l’esprit une phrase d’Henri Weber : Pour ne pas être mouillée par la bruine libérale vous courrez le risque de la droite la plus autoritaire. Continuez ainsi et vous l’aurez ».

Jean-Paul Lecoq est pour sa part intervenu de nouveau en fin de débat pour conclure : « Vous nous expliquez que ceux qui luttent détruisent l’économie, mettant en danger le port. Vous ne dites pas que ce qui fragilise le port se joue ailleurs. Les grévistes se lèvent de bonne heure, souvent dès 3h du matin, pour dire qu’ils ne peuvent pas accepter un projet de loi qui va aggraver leurs vies et celles de tant d’autres pour les décennies à venir. Un projet de loi initié par l’Europe, par cette politique économique européenne rejetée massivement par le peuple français par référendum. Ceux qui donnent des leçons, de démocratie par exemple, défendent en réalité ceux qui n’ont pas respecté l’avis du peuple ».

Télécharger l’intervention complète de Jean-Paul Lecoq : Interv JPL DPD groupe CRFG

A LA CIM : LES ELUS COMMUNISTES DENONCENT UN COUP DE FORCE DU GOUVERNEMENT AU MEPRIS DE LA SECURITE !

CIM

COMMUNIQUE DES ELUS COMMUNISTES DE LA REGION HAVRAISE

Alors que le gouvernement s’entête à vouloir imposer par la force, et contre la volonté de l’immense majorité des Français, un projet de loi nocif pour le monde du travail et les demandeurs d’emploi, une partie du patronat semble jouer un jeu très dangereux en tentant coûte que coûte de maintenir des productions à haut risque en contournant le droit de grève.

Probablement encouragée par les injonctions de Matignon et par des mesures insensées du point de la vue de la sécurité, comme l’autorisation donnée par arrêté ministériel aux transporteurs de carburant de faire rouler leurs chauffeurs sur nos routes en dérogeant au temps de travail journalier légal, la direction de certaines entreprises semble prête à tout.

Pourtant, la sécurité publique et celle des populations riveraines des industries à risques sont censées être garanties par ce même gouvernement grâce à de nombreux protocoles et procédures drastiques considérablement renforcées depuis le drame d’AZF à Toulouse.

Dans certaines entreprises classées SEVESO II, comme à la CIM, quelques cadres volontaires sont enfermés nuits et jours dans l’enceinte du complexe depuis plus de six jours. Des salariés non formés et non habilités tiennent des postes de production ou de contrôle pour remplacer leurs titulaires en grève. Ce qui semble primer c’est le maintien des productions, à tout prix. Par ailleurs, les effectifs nécessaires listés dans les autorisations d’exploiter délivrées par l’Etat, en lien avec les notices d’hygiène et de sécurité, sont ignorées. Enfin, les CHSCT ne sont pas consultés.

Jusqu’où sont-ils prêts à aller avec la complicité du gouvernement pour contourner l’exercice constitutionnel du droit de grève ?

Nous avons interpellé les services de l’État sur cette question. Nous attendons qu’il fasse le nécessaire pour que soit garantie la sécurité des populations.

L’annulation par l’Etat de la réunion de la Commission de Suivi de Sites industriels sensibles où siègent sous la présidence du Sous-Préfet les représentants du personnel et les employeurs des entreprises concernées nous laisse pour le moins perplexe. Car c’est justement lorsque des soupçons pèsent sur la sécurité, que les travaux de cette commission sont rendus encore plus nécessaires.

Non content de bloquer le pays et son économie par son obstination, le gouvernement ne peut décemment pas prendre aussi le risque d’un accident majeur dont il serait responsable avec le grand patronat.

Le Havre, le 31 mai 2016

Jean-Paul LECOQ, Maire de Gonfreville-l’Orcher, Conseiller Départemental, Vice-Président de la CODAH en charge des risques majeurs

Christine MOREL, Maire d’Harfleur, Vice-Présidente de la CODAH

Sophie HERVE, Conseillère Départementale

Nathalie NAIL, Conseillère municipale du Havre, Conseillère communautaire

Jean-Louis JEGADEN, Conseiller municipal du Havre, Président du groupe Le Havre à Cœur

Aurélien LECACHEUR, Conseiller municipal de Montivilliers

Télécharger le communiqué : Communiqué sécurité industrielle

L’Etat reporte la table ronde consacrée à la cimenterie Lafarge, il n’a pourtant plus de temps à perdre !

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Venant d’apprendre le report par l’Etat de la table ronde consacrée à la cimenterie Lafarge prévue lundi au Havre, Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller départemental de Seine-Maritime qui est à l’origine de la demande, a souhaité réagir par communiqué.

L’ajournement de cette réunion importante, attendue depuis 3 mois et demi, pour permettre de sauver ce site industriel et tous ses emplois pose en effet de nombreuses questions…

« Il aura fallu 3 mois et demi au gouvernement pour entendre l’appel que j’avais lancé, avec Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat, et Gilbert Le Maître, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville, dès l’annonce du plan de restructuration du groupe Lafarge/Holcim début février, pour convoquer une table ronde sur l’avenir de la cimenterie Lafarge et de ses salariés. Elle devait se tenir lundi 30 mai en Sous-Préfecture du Havre.

Je viens d’apprendre par Monsieur le Sous-Préfet du Havre qu’elle était reportée à une date ultérieure, non fixée à ce jour, « en raison de la situation actuelle ».

Craignant d’être passé à côté d’un élément nouveau dans cette affaire plus que sensible, je me suis aussitôt mis en quête d’information complémentaire. La multinationale Lafarge/Holcim avait peut-être enfin entendu la pertinence de nos multiples arguments en retirant son plan de casse ? Ou bien, les salariés avaient sans doute décroché des avancées significatives dans leurs négociations avec leur direction pour lui faire annuler son Plan social ?…

Malheureusement rien de tout cela dans l’actualité. Au contraire encore un nouvel élément plaidant en faveur de l’urgence à agir des pouvoirs publics, avec ce reportage de l’émission Cash-Investigation diffusé sur France 2 mardi et qui démontre les pratiques d’un groupe qui semble prêt à tout pour augmenter la rente de ses actionnaires et ses marges bénéficiaires pourtant déjà plus que confortables pour le numéro 1 mondial dans ce secteur d’activités. Ces révélations pouvaient motiver un avancement de date pour la table ronde, mais aucunement son report…

Non, « la situation » invoquée par les services de l’État est celle du mouvement social contre la loi Travail qui, de mon point de vue, ne justifie en rien l’ajournement de cette importante réunion consacrée à l’avenir des 111 salariés de l’usine de Saint-Vigor-d’Ymonville, de leurs familles et des 750 emplois indirects liés à ce site de production locale qu’il convient de préserver par tous les moyens.

 Je ne veux pas y voir de la part de l’État un quelconque refus de siéger actuellement aux côtés de délégués syndicaux de la CGT, quoique l’annulation dans le même temps et pour les mêmes raisons de la réunion de la Commission de Suivi des Sites industriels sensibles, placée sous l’autorité du Sous-Préfet, me laisse perplexe…

Je ne veux pas y voir non plus, malgré les positions très tendancieuses prises par le ministre Macron dans cette affaire Lafarge, une quelconque volonté du gouvernement de maintenir sa tête dans le sable ou dans le sac de ciment (le résultat revenant au même) en gagnant ainsi du temps sous prétexte de l’actualité pour permettre à la direction du groupe Lafarge/Holcim de mettre à exécution ses funestes desseins…

Je ne veux pas y voir enfin un quelconque parti pris supplémentaire du gouvernement en faveur du Medef, à l’heure où il est si prolixe pour condamner avec autant de ferveur patronale le mouvement contre la loi Travail, sans pourtant dire mot contre les patrons voyous qui saccagent nos emplois et dévitalisent notre tissu industriel.

Pour ne pas voir tout ceci dans ce report, il me suffirait de prendre connaissance rapidement de la nouvelle date arrêtée par l’État pour tenir cette table ronde. Je l’attends, de pied ferme ! »

Télécharger le communiqué : Communiqué report table ronde

Contournement Est de Rouen, le groupe communiste au Département obtient un débat lors du prochain Conseil Départemental

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A la demande d’Hubert Wulfranc, Maire de Saint-Etienne-du-Rouvray et Président du groupe communiste et républicain, Front de Gauche au Département, le Président Martin vient d’accepter d’organiser un débat sur le projet de contournement Est de Rouen lors du prochain Conseil Départemental du lundi 20 juin. Comme suggéré dans le courrier de demande, le Président du Département a également sollicité la présence de Madame la Préfète de Région à cette occasion.

Le courrier d’Hubert Wulfranc : Let HW contournement Est

La réponse du Président Martin : Réponse débat contournement Est

 

Le chantage des dirigeants du groupe Total : Total’ment irresponsable !! Réaction de Jean-Paul Lecoq

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Pour faire suite aux votes de la grève dans les raffineries TOTAL et en réaction aux propos tenus par les dirigeants de ce groupe face au mouvement social, Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher – site de la raffinerie de Normandie – et Conseiller Départemental de la Seine-Maritime, a souhaité réagir à travers le communiqué ci-dessous et ci-joint :

Face à la grève,

le chantage à la Nation des dirigeants multimillionnaires du groupe TOTAL est

 TOTAL’MENT… IRRESPONSABLE !!

Le Gouvernement s’enlise dans son propre entêtement à vouloir imposer par la force un projet de loi nocif au monde du travail, très largement rejeté tant par l’immense majorité des salariés que par l’opinion publique.

Sa stratégie visant à diviser les Français pour se refaire une santé conduit le pays au mieux dans une impasse, au pire dans le mur.

Ne lui en déplaise, le droit de grève est aussi constitutionnel que son 49.3, mais à la différence qu’une grève est votée démocratiquement par la majorité des salariés d’une même entreprise.

Le Ministre Macron prétend vouloir contourner les syndicats en permettant aux salariés de s’exprimer directement dans leur entreprise, il est servi : les salariés de chaque site TOTAL sont en phase avec leur organisation syndicale majoritaire… Ils ont voté la grève !

Dans ces conditions, chercher à nuire au droit de grève ou le condamner comme ne cessent de le chanter les locataires précaires du pouvoir, comme d’ailleurs ceux qui s’y verraient bien demain et leurs commanditaires du Médef, est totalement anti-démocratique. Cela en dit long au passage sur leur conception de la Nation et de la démocratie !

La démocratie c’est souvent d’ailleurs ceux qui en parlent le plus qui la respectent le moins…

C’est dans ce contexte d’un gouvernement incendiaire et d’une Droite pyromane que les dirigeants du groupe TOTAL, en réaction à la grève, y vont de leur chantage en menaçant de s’en prendre aux investissements programmés dans les raffineries françaises.

Ce groupe, je le connais bien. Il doit tout au pays et à ses travailleurs. Il doit tout à l’Etat. Les menaces antinationales de ses dirigeants ne vont que révéler la vraie couleur de leur drapeau : celui de l’argent sans foi ni loi. Déjà, par ses délocalisations, ses recours massifs à l’intérim pour progressivement diminuer son apport à l’emploi dans notre pays, comme par ses stratégies de productivité, le groupe s’illustre depuis des années par un retrait larvé de son implantation en France. Les déclarations du jour sont également à lire sous cet éclairage.

Et, dans l’hypothèse où le groupe viendrait à mettre ses pitoyables menaces à exécution, l’Etat devra le nationaliser. Il pourra ainsi se rembourser les millions d’argent public versés au groupe à travers notamment le CICE, sans aucun effet sur l’emploi. Il pourra aussi aisément contribuer à la réduction des déficits publics en utilisant pour l’intérêt général et l’intérêt national, les bénéfices considérables qui servent aujourd’hui à gaver les actionnaires du groupe.

Dans l’attente, je réaffirme mon soutien aux salariés grévistes du groupe TOTAL qui ne se battent pas simplement pour eux mais pour l’emploi dans notre pays. Leurs organisations syndicales sont bien plus légitimes que ceux qui commandent les charges de CRS contre les salariés en lutte !!

Télécharger le communiqué : Communiqué Total

Usines des éoliennes offshore au Havre : Jean-Paul Lecoq et Jean-Louis Jégaden interpellent le 1er Ministre

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Afin de demander clairement au gouvernement de garantir la construction des éoliennes offshore au Havre conformément aux engagements pris précédemment, et ce malgré la probable absorption de l’espagnol Gamesa par l’allemand Siemens, Jean-Paul Lecoq, Conseiller départemental et Maire de Gonfreville l’Orcher et Jean-Louis Jégaden, Conseiller municipal du Havre et Président du Groupe Le Havre à Coeur, viennent d’interpeller le 1er Ministre par courrier.

Il s’agit de faire en sorte que le gouvernement se positionne clairement dans cette partie de Monopoly en agissant pour garantir l’intérêt national dans cette affaire.

Télécharger le courrier : Let commune 1er Ministre éolien offshore

Péage du Pont de Normandie : la Chambre de Commerce s’en prend aux abonnés !

Manif  Pont Normandie

Les usagers se mobilisent pour obtenir le maintien des abonnements ALLEGRO.

Opposé au péage des ponts comme des bacs de la Seine, tout simplement parce que le fleuve ne doit plus être un frein, une contrainte ou une frontière mais bien un trait d’union facilitant les échanges, Jean-Paul Lecoq est cette fois encore monté au créneau contre la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Estuaire, gestionnaire du Pont de Normandie.

En cause, la décision prise dans la plus grande opacité par la Chambre de supprimer l’abonnement ALLEGRO, formule utilisée par de nombreux usagers résidant sur une rive et travaillant sur l’autre.

La formule de substitution proposée par la Chambre de Commerce et d’Industrie repose sur un péage systématique de chaque passage. Elle est donc de nature à réduire à leur strict minimum indispensable le nombre de passages des abonnés, tout en entrainant pour eux un surcout pouvant aller jusqu’à 100 euros mensuels selon la fréquence des passages hebdomadaires.

Dans un courrier au Président de la Chambre, Jean-Paul Lecoq demande l’annulation de cette décision regrettable qui, de plus, risque d’entrainer la suppression d’emplois de guichetiers.

« Ne doutant pas un instant que les dirigeants de la Chambre soient parfaitement au fait de la réalité sociale et financière dans laquelle se trouve l’immense majorité des salariés, vous comprendrez bien qu’une telle mesure entraine un préjudice totalement inacceptable et en tout état de cause disproportionné pour les usagers du pont ».

Il rappelle également que « le fleuve a fait et assure la richesse de nos départements et de ses acteurs économiques que vous représentez. Ils se doivent, en retour, d’assurer aux populations et territoires des deux rives de bonnes conditions de sa traversée ».

Par ailleurs, Jean-Paul Lecoq a sollicité l’intervention de la Région, du Département, de la CODAH et de la Communauté de Communes Caux Estuaire pour agir ensemble aux côtés des usagers afin qu’ils obtiennent la seule décision qui s’impose : le retour des abonnements ALLEGRO.

Pour télécharger :

 

Cimenterie Lafarge : en réponse à Macron, pour en finir avec le bal des hypocrites !

Lafarge

A l’occasion d’une question orale à l’Assemblée Nationale le 3 mai dernier, le gouvernement a semblé découvrir la gravité de la situation posée par le plan de reconversion de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville, décrété par le groupe Lafarge/Holcim… exactement 3 mois après son annonce publique et ce malgré les multiples démarches et mobilisations ayant émaillé ces 12 dernières semaines.

Un plan de reconversion qui concerne 111 emplois comme rappelé par le Ministre, mais qui impacte également 700 à 750 emplois indirects liés à cette usine de production, selon la propre estimation fournie en 2013 par la direction du groupe Lafarge que Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller Départemental a dévoilé récemment.

Pourtant, dans sa réponse, le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron, tout comme la Préfète de Région dans son courrier au Sénateur Foucaud, ne font que justifier les arguments développés par la multinationale, ainsi que sa fusion avec le suisse Holcim, pourtant à l’origine de ce plan de casse industriel frappant l’axe Seine.

Défendant l’idée que « l’ambition industrielle ne passe pas partout par le maintien des emplois, mais par le développement d’activités nouvelles » le Ministre acquiesce explicitement à la reconversion du site de Saint-Vigor-d’Ymonville, en oubliant toutefois de préciser que « l’activité nouvelle » en question consiste à broyer du clinker importé d’ailleurs, plutôt que d’en fabriquer comme actuellement depuis la carrière du site dont les réserves sont estimées à 100 ans.

Pire encore pour celui qui devrait être le premier défenseur de l’industrie française et de ses emplois, le Ministre Macron rappelle que son action « pour la réindustrialisation du pays se traduit d’abord par la politique de compétitivité ». Appliquer à la situation chez Lafarge, cela consiste à délocaliser des productions et à supprimer des sites et des emplois en France pour accroitre la compétitivité du groupe.

  • Depuis quand fermer des usines et les transformer en simple station service concoure à réindustrialiser le pays ?
  • Depuis quand encourager des destructions d’unités de production rentables pour favoriser des productions délocalisées concoure à réindustrialiser le pays ?
  • Depuis quand couvrir des plans de restructurations et des suppressions d’emploi pour satisfaire des logiques boursières de rentabilité accrue, qui plus est au sein d’un groupe qui est déjà leader mondial dans sa partie, concoure à réindustrialiser le pays ?

Dans un communiqué publié aujourd’hui alors même que plusieurs sites Lafarge sont bloqués en France par les salariés pour s’opposer au plan national de leur direction, Jean-Paul Lecoq rappelle que dans cette affaire Lafarge, l’Etat et la Région disposent réellement des leviers pour mettre en échec ces logiques et véritablement conforter l’industrie Française à travers notamment :

  • Le montant des loyers et ses mécanismes qui défavorisent le transport fluvial, fixés par le Grand Port Maritime du Havre.
  • L’exploitation de la carrière de St-Vigor-d’Ymonville destinée dans le plan de reconversion à devenir un simple site de stockage.
  • Le recours au four de la cimenterie pour la valorisation en énergie des matériaux impropres de tout le bassin industriel du Havre.
  • Les futurs chantiers d’intérêt national de l’éolien en mer qui ont besoin du ciment local.
  • Les conséquences des engagements de la France lors de la COP21 en matière de réduction du bilan carbone, la direction de Lafarge estimant que la fermeture de son site de production au profit de l’installation d’une filière d’importation de clinker fabriqué ailleurs, entre dans ce cadre et permet d’obtenir une réduction de sa facture carbone.
  • Les versements de CICE au groupe Lafarge.

Jean-Paul Lecoq appelle le gouvernement « à cesser de se défausser en cherchant à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les subtilités de la communication ont atteint leurs limites ! » avant de rappeler que « La politique ne vaut que si elle est en capacité d’influer sur le cours des choses. Il n’est plus l’heure de demander poliment au groupe Lafarge, en levant le doigt, de bien vouloir revenir sur son plan et se contenter de ses marges actuelles suffisamment confortables. Je l’ai déjà fait, sa réponse écrite rendue publique fut parfaitement claire quant à sa détermination.

L’heure est à la mobilisation et à la construction de la seule solution capable de sauvegarder notre cimenterie, ses savoir-faire, sa production locale et ses emplois. Cette solution : c’est une intervention directe de l’Etat et de la Région. L’intérêt national est en jeu. Assez de tergiversation. De l’action !

C’est ce que j’exprimerai le 30 mai lors de la table ronde que j’ai obtenu avec mes collègues Gilbert Le Maitre, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville et Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat, avec le soutien unanime de la CODAH et de la communauté de communes CAUX ESTUAIRE.

Nous nous y rendrons pour assurer l’avenir du site de production et non pour négocier les conséquences d’un plan social aberrant sur le plan économique, sur le plan humain et sur le plan environnemental et sociétal. »

Télécharger le communiqué de Jean-Paul Lecoq : Communiqué de presse annonces gvt

Contournement Est de Rouen : Hubert Wulfranc réclame un débat au Conseil départemental du 20 juin

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Le projet particulièrement controversé de contournement Est de Rouen va faire l’objet d’une enquête publique, du 12 mai au 11 juillet. L’occasion pour Hubert Wulfranc de réclamer un débat ouvert, en présence de la Préfète de Région, au sein du Conseil départemental qui tiendra séance le 20 juin. Son objet : faire toute la lumière sur les enjeux et les inepties économiques, environnementales et sociétales qu’il comporte.

Un projet à plus d’un milliard d’euros qui, souligne Hubert Wulfranc, « impacterait de nombreuses communes et leurs populations, tout en grevant durablement les capacités d’investissements des collectivités locales, et ce pour un gain particulièrement discutable en terme de report de trafic routier ».

Les élus communistes départementaux ne cessent d’alerter sur les conséquences de ce projet très couteux qui favoriserait la dévitalisation économique de l’axe Seine, en aidant les liaisons des poids-lourds depuis le nord de l’Europe vers l’ouest de la France ou la Région parisienne (axe Calais/Bayonne) alors qu’il convient au contraire de renforcer les échanges, les transports de marchandises et les déplacements sur l’axe ouest-est et vers le sud depuis l’Estuaire de la Seine.

De plus, cet ouvrage serait concédé à un grand groupe privé, matérialisant, si besoin était, la poursuite de l’abandon organisé, dans la logique Macron, des circulations ferroviaires et fluviales de fret, au profit du tout routier et de ses files de camions sur nos routes.

Pour télécharger le courrier d’Hubert Wulfranc : Let HW contournement Est

 

Cimenterie Lafarge : les élus de Caux Estuaire appuient à l’unanimité la demande de Jean-Paul Lecoq

CODAH

Si du côté de l’Etat et de la Région le silence est devenu « assourdissant » depuis que le groupe Lafarge/Holcim a annoncé début février le démantèlement de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville, les élus locaux de toutes les sensibilités politiques (à l’exception symptomatique du Front National…) se mobilisent pour relayer l’appel lancé par Jean-Paul Lecoq afin qu’une table ronde soit organisée « toute affaire cessante ».

Cette initiative forte incombant à l’Etat et à la Région, doit permettre de créer les conditions du maintien de la cimenterie, de tous ses emplois et de la production du ciment Made in Normandie fabriqué à la partir de la carrière de Saint-Vigor-d’Ymonville.

Après la Communauté d’agglomération du Havre et plusieurs conseils municipaux, se sont les élus de la communauté de communes de Caux Estuaire qui viennent d’adopter à l’unanimité une requête en direction de la Préfète et de la Région Normandie pour appuyer la démarche.

Ils partagent l’ensemble des arguments développés par Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller départemental de Seine-Maritime qui a sonné la mobilisation générale aux côtés de Gilbert Le Maître, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville et de Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat, contre ce plan de licenciement boursier, véritable aberration sur le plan économique et social comme sur le plan environnemental et sociétal.

L’Etat et la Région ne pourront plus faire bien longtemps la sourde oreille d’autant que les salariés de chez Lafarge et leurs organisations syndicales multiplient les initiatives fortes pour se faire entendre et peser sur leur employeur.

Le courrier et la délibération adoptée par Caux Estuaire : Délibération Caux Estuaire