Il aura fallu attendre près de 4 mois et de multiples interventions avec Jean-Paul Lecoq, de Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat, de Céline Brulin et Gilles Houdouin, Conseillers régionaux, de Gilbert Le Maître, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville ou encore des élus de la CODAH et de ceux de la communauté de communes de Caux Estuaire, pour obtenir de l’Etat la tenue d’une table ronde consacrée à la cimenterie Lafarge. Une usine menacée de fermeture par les logiques d’actionnaires du groupe Lafarge/Holcim qui ne se contente visiblement plus de ses 30 % de marge annuel.
Puis, quelques jours avant cette initiative publique forte fixée au 30 mai, l’Etat reportait unilatéralement la table ronde annoncée, au prétexte du mouvement social contre la loi travail. Quel rapport ? … Aucun…
Depuis, le gouvernement joue visiblement la montre en ne fixant aucune nouvelle date et ce malgré tous les emplois en péril et les enjeux industriels posés par cette décision aberrante du point de vue économique, sociétal et environnemental prise par le numéro un mondial du ciment.
Encore plus étonnant, la table ronde de l’Etat se fait attendre alors que les médias ont révélé récemment des éléments particulièrement choquants sur la stratégie conduite par ce groupe industriel. Il est question d’une marchandisation de droits à polluer d’une part et de liens avec l’organisation terroriste DAECH d’autre part.
Dans ces conditions, les élus et les salariés sont en droit de se poser des questions sur le rôle réel de l’Etat, via le gouvernement, dans cette affaire… Seule la table ronde demandée sera de nature à répondre à ces interrogations et de mesurer la réelle détermination de l’Etat pour sauver cette usine et ses emplois… encore faut-il qu’elle soit fixée…
C’est le sens du nouveau courrier adressé par Jean-Paul Lecoq à Monsieur le Sous-Préfet du Havre.
Télécharger le courrier de Jean-Paul Lecoq : Let JPL SOUS PREFET RELANCE TB