Si du côté de l’Etat et de la Région le silence est devenu « assourdissant » depuis que le groupe Lafarge/Holcim a annoncé début février le démantèlement de la cimenterie de Saint-Vigor-d’Ymonville, les élus locaux de toutes les sensibilités politiques (à l’exception symptomatique du Front National…) se mobilisent pour relayer l’appel lancé par Jean-Paul Lecoq afin qu’une table ronde soit organisée « toute affaire cessante ».
Cette initiative forte incombant à l’Etat et à la Région, doit permettre de créer les conditions du maintien de la cimenterie, de tous ses emplois et de la production du ciment Made in Normandie fabriqué à la partir de la carrière de Saint-Vigor-d’Ymonville.
Après la Communauté d’agglomération du Havre et plusieurs conseils municipaux, se sont les élus de la communauté de communes de Caux Estuaire qui viennent d’adopter à l’unanimité une requête en direction de la Préfète et de la Région Normandie pour appuyer la démarche.
Ils partagent l’ensemble des arguments développés par Jean-Paul Lecoq, Maire de Gonfreville l’Orcher et Conseiller départemental de Seine-Maritime qui a sonné la mobilisation générale aux côtés de Gilbert Le Maître, Maire de Saint-Vigor-d’Ymonville et de Thierry Foucaud, Vice-Président du Sénat, contre ce plan de licenciement boursier, véritable aberration sur le plan économique et social comme sur le plan environnemental et sociétal.
L’Etat et la Région ne pourront plus faire bien longtemps la sourde oreille d’autant que les salariés de chez Lafarge et leurs organisations syndicales multiplient les initiatives fortes pour se faire entendre et peser sur leur employeur.
Le courrier et la délibération adoptée par Caux Estuaire : Délibération Caux Estuaire