Le Département délibérait ce matin sur l’accompagnement départemental des nouveaux contrats de ville. Une politique de la Ville imaginée par le Gouvernement dont le but évident est de réduire les sommes publiques dédiées aux quartiers dit prioritaires.
Après que les élus PS, dans une défense aveugle des décisions austéritaires du gouvernement, aient osé vanter les mérites de ce nouveau dispositif, en soulignant notamment les 100 communes faisant leur entrée dans la géographie prioritaire, tout en oubliant de dire que dans le même temps, 300 ne sont plus éligibles, Hubert Wulfranc a dénoncé cette réforme de la Politique de la ville.
Une réforme « initié par le Gouvernement pour faire des économies au détriment de la prévention, des efforts pour lutter contre l’exclusion ». Avant de poursuivre : « Par jeu de passe-passe, d’enfumage, à partir de critères fabriqués pour aboutir au résultat commandé, à savoir restreindre la part globale de financement d’Etat, et en exigeant au passage un effort constant, voire en progression des collectivités locales qu’il étouffe par ailleurs à travers la baisse historique et inique de ses dotations, le Gouvernement et sa majorité en arrivent à intervenir en faveur des plus pauvres en prenant aux tout petit peu moins pauvres ».
Avec 1.300 quartiers retenus en Métropole contre plus de 2.500 précédemment, le gouvernement a annoncé une « géographie prioritaire resserrée », ce qui a fait dire à Hubert Wulfranc « on ne rationnalise plus, on rationne ! Il en va ainsi de la Politique de la ville comme de l’Education Prioritaire !! », ajoutant que « la politique de la Ville s’est étroitisée !! ».
En revanche, s’agissant ici de l’accompagnement du Département au dispositif, le Groupe Communiste et Républicain, Front de Gauche a voté favorablement sur cette délibération.