Les propositions de la commission annuelle de concertation des aides aux communes sur le dispositif de soutien existant en faveur des investissements communaux et intercommunaux étaient inscrites à l’ordre du jour du Conseil départemental du 10 mars. Le groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, a soutenu ces propositions mais avec quelques bémols sous forme d’amendements. Tout d’abord pour demander à ce que le taux de participation du Département demeure identique à celui relevé au plus fort de la crise sanitaire.
Ensuite pour garantir l’application d’un critère de modulation des aides en fonction de la situation sociale des habitants des communes qui sollicitent ces aides. C’est ce qu’a expliqué Joachim MOYSE :
« Comme lors des précédents rapports portant sur ce dispositif de soutien départemental aux investissements des communes, nous souhaitons tout d’abord souligner son utilité.
Nos communes souvent maltraitées, quelquefois méprisées, par des gouvernements toujours plus disposés à les solliciter sur tous les fronts, que de leur accorder de justes dotations ou leur préserver leur capacité à agir, leur pleine autonomie, ont plus que jamais besoin de la solidarité départementale.
D’autant que la gestion de la crise sanitaire a accentué la pression sur nos communes et leurs budgets, raison pour laquelle ce dispositif départemental a été renforcé l’année dernière, après un léger retard à l’allumage de quelques mois suite au déclenchement de la pandémie.
Si nous soutenons les nouvelles propositions d’extension des investissements communaux pouvant faire l’objet de ce soutien financier du Département, présentées aujourd’hui, je pense notamment :
- aux petits aménagements extérieurs des communes de moins de 5.000 habitants,
- à l’aménagement et l’équipement des aires de jeux inclusives pour les enfants en situation de handicap
- à l’acquisition et le renouvellement des défibrillateur
- ou encore à I’intégration d’un volet d’aide la végétalisation et l’aménagement des cimetières existants,