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6ème poste d’Intervenant Social dans les Commissariats et les unités de Gendarmeries (ISCG) : Maryline Fournier soutient mais questionne sur l’avenir de ces postes si utiles

Le Conseil départemental du 23 juin a validé la création d’un 6ème poste d’intervenant social auprès des commissariats et unités de Gendarmerie. Ce dispositif ISCG (Intervenant social dans les commissariats et unités de gendarmerie) du Département favorise l’accueil des victimes, l’animation des réseaux VIF (violences intra-familiales), la coordination du parcours…

5 postes sont actuellement actifs : Rouen, Le Havre, Dieppe, Elbeuf, Fécamp/Bolbec/Lillebonne. Le 6ème poste est créé sur le secteur Neufchâtel/Blangy/Gournay/Tôtes/Le Tréport/Envermeu/Offranville. L’Etat finance 80% du poste la première année, 50% la seconde, 30% la troisième. Le Département prend en charge le reste.

Une proposition soutenue par les élus du groupe de la Gauche combative par la voix de Maryline Fournier, mais l’occasion aussi d’émettre quelques réserves relatives à la nécessaire pérennisation de ces postes :

« Cette délibération est l’occasion de saluer l’action de ces référents sociaux parce qu’ils font un travail particulièrement utile et précieux. Un travail accompli dans des conditions souvent difficiles, puisque confrontés à des situations de tension, de crise, d’urgence ou de profond désarroi. L’assistance qu’ils apportent aux victimes, le travail qu’ils engagent avec elles à partir d’une nécessaire évaluation de leurs besoins, recouvre des domaines forts diversifiés, allant de l’accès aux droits et aux services compétents, jusqu’à la médiation, en passant par l’information, les démarches éducatives ou de santé.

Un travail tellement important et une utilité si avérée qu’ils mériteraient un déploiement en proximité suivant une vitesse accélérée.

Depuis 2001, nous créons aujourd’hui un 6e poste dans notre Département. Nous nous en réjouissons. Mais au regard des besoins, tout comme de l’étendu du secteur couvert par ce 6e référent sur l’Est et le Nord de notre Département, nous pensons qu’il convient d’en créer d’autres.

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L’école 42 non reconnue par l’Etat soutenue par le Département ? Sophie Hervé met en garde, la délibération est retirée…

Le Conseil départemental du 23 juin était invité à soutenir, notamment par sa désignation en qualité de membre de droit et par une subvention d’investissements attribuée, l’implantation au Havre de l’Ecole 42. Un établissement d’enseignement non reconnu par l’Etat, aux biens curieuses méthodes. Le groupe de la Gauche combative a argumenté pour rejeter cette proposition au nom des principes Républicains et du respect de la constitution. Mais également pour prémunir le Département contre les conséquences possibles de ce soutien…

Sophie Hervé a ainsi développé :

« Nous avons demandé l’examen en séance de cette délibération, pour que chacun soit bien informé, au-delà de la rédaction très promotionnelle de ce rapport, là où on nous propose d’engager notre collectivité départementale.

Car l’école 42 n’est pas agréée par le Ministère de l’enseignement supérieur. Elle ne l’a pas été, même durant la présence aux manettes de la très libérale ministre Vidal, la génitrice de Parcoursup… Et le diplôme que cette école délivre n’est pas non plus reconnu par l’Etat.

L’école 42, c’est un apprentissage sans horaire, 24h sur 24h, 7 jours sur 7 dans un établissement où est encouragée l’ultra concurrence qui pousse parfois les élèves à dormir sur place.

Un apprentissage sans professeur, certes c’est une mesure radicale pour remédier aux difficultés de recrutement d’enseignants mais pas certaine que ce soit un exemple à suivre…

Un apprentissage qui se fait sans cadre défini et avec une auto-évaluation toute subjective entre élèves. Superbe approche toute libérale pour bien préparer le rapport de ces jeunes au monde du travail…

Et je ne vous énonce pas la liste de toutes les dérives constatées et dénoncées. La CNIL l’ayant notamment mise en demeure de cesser ses pratiques de vidéosurveillance excessive, car non seulement les élèves étaient filmés à outrance mais ils pouvaient aussi consulter les images.

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Rapport d’activités 2021 des services de l’Etat : Nicolas Langlois interpelle le Préfet sur les services de santé en forte tension

La présentation annuelle du rapport d’activités 2021 des services de l’Etat en Seine-Maritime, par le Préfet, devant le Conseil départemental du 23 juin, a permis à Nicolas Langlois de l’interpeller sur les services de santé.

« Monsieur le Préfet, nous avons pu prendre connaissance du rapport d’activité 2021 des services de l’Etat et vous entendre le présenter ce jour. Il nous est demandé de ne poser qu’une seule question, autrement dit de ne rien dire… là où il y aurait pourtant beaucoup à dire et à interroger.

Je n’évoquerai donc pas le rapport publié le 31 mai par la Cour des comptes qui pointe les baisses d’effectifs ininterrompues depuis dix ans dans les services de l’Etat, des réductions qui n’ont, juge la Cour des Comptes, pas été réalistes et qui ont généré la multiplication de contrats courts qui, je cite le même rapport, « précarisent leurs titulaires et désorganisent les services »…

La question pour notre groupe de la gauche combative, communiste et républicaine sera une question d’actualité. Il s’agit de la santé et des moyens pour nos établissements de santé.

Vous avez débuté monsieur le Préfet votre intervention en évoquant les questions de sécurité.

Et bien aux côtés des habitants, des personnels soignants eux-mêmes qui écourtent leurs vacances cet été pour faire front, nous vous demandons comment l’Etat compte répondre au premier sentiment d’insécurité, celui lié à l’accès aux soins, en proximité et dès cet été.

Je n’évoquerai pas maintenant les questions de démographie médicale même si tout est lié. A l’échelle nationale, on évoque 35% d’établissements hospitaliers qui fonctionneront en mode dégradé cet été, essentiellement des services d’urgence, fermés complètement ou partiellement.

Qu’en est-il précisément pour notre Département ?

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Les personnels du secteur social et médico social devant le Conseil départemental avec le soutien des élus de la Gauche combative

Les agents départementaux et les salariés des structures du secteur social et médico-social étaient une nouvelle fois fortement mobilisés devant le Conseil départemental aujourd’hui, pour obtenir les légitimes revalorisations salariales qu’ils méritent amplement. Depuis deux ans et malgré les effets d’annonce, les Ségur 1 puis Ségur 2 de la santé, beaucoup sont encore en attente.

Ils ont reçu le soutien des élus du groupe de la Gauche combative qui ont notamment dénoncé : « La façon dont les gouvernements successifs gèrent ces nécessités humaines pour tout simplement pouvoir vivre décemment est indigne. Si seulement ils avaient la même bienveillance et la même réactivité que celles qui les animent pour satisfaire les marchés financiers, les désirs des actionnaires et du Médef, nous vivrions dans une société bien plus juste, plus apaisée et plus humaine ! ».

Ils ont également souligné combien « des années et des années de blocage du point d’indice de la fonction publique et de très faible augmentation des salaires pour celles et ceux qui n’en dépendent pas, ont entrainé une perte sèche de pouvoir d’achat pour tous les agents et salariés de ces secteurs.

Des femmes et des hommes aux métiers et missions si essentiels, qui ont connu une dégradation de leurs conditions d’exercice parce que la société fabrique trop de difficultés et d’injustices, que les besoins d’accompagnement vont croissants notamment dans les secteurs de l’aide à l’enfance ou de la perte d’autonomie chez nos ainés, ou que les effectifs ne suivent pas ces mêmes besoins. Et enfin la crise Covid et ses effets qui en a rajouter encore.

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Les élus de la Gauche combative appellent en Conseil départemental des réponses réelles aux besoins réels : pour l’Education, pour les EHPAD, la protection de l’enfance… et le pouvoir d’achat !

Conseil départemental du 10 mars à Rouen où les élus du groupe de la Gauche combative, communiste et républicaine, ont porté la voix et les revendications des personnels des EHPAD, des aides à domicile, des travailleurs sociaux dont ceux de la protection de l’enfance, pour qu’enfin ils bénéficient des moyens nécessaires pour tout simplement pouvoir exercer correctement leur métier et leurs missions d’accompagnement auprès des plus fragiles !

Ils ont exprimé leur ras-le-bol des ratios comptables, rappelant que ce sont les besoins réels qu’il faut couvrir. Dans les EHPAD par exemple, ils ont demandé l’application d’un taux d’accompagnement de 1 personnel pour 1 résident « sans virgule ni décimale ».

Ils ont aussi utilisé de nombreuses délibérations à l’ordre du jour, et notamment celle sur le projet de budget 2022, pour proposer un dispositif départemental de soutien au pouvoir d’achat des ménages face à la hausse des coûts des carburants, du gaz, de l’électricité, des dépenses alimentaires. Silence total sur ces questions dans les rangs des élus des droites…

Une séance où les élus de la Gauche combative ont obtenu la modification d’une délibération portant sur de nouveaux projets de véloroutes afin de préserver les rails ferroviaires existants sur l’axe Le Havre/Fécamp via Goderville que le Département envisageait de supprimer avec un peu trop d’empressement, et où ils ont rendu un hommage appuyé aux travailleurs portuaires et aux dockers à l’occasion d’une délibération qui acte l’éviction de la Chambre de Commerce du Havre Seine Estuaire de la gestion calamiteuse du port départemental de Fécamp et du port de pêche du Havre.

Enfin, le groupe a animé le matin un débat pour affirmer la priorité à donner à l’Education, et en finir avec la baisse de moyens dans le secondaire, les fermetures de classe… « des baisses masquées grossièrement par le Ministère par un recours massif aux heures supplémentaires qui obligent des enseignants à perdre leur temps et leur énergie dans des déplacements inutiles entre de multiples collèges sur une même journée. » Ils ont demandé que la baisse des effectifs prévue par l’INSEE dans les collèges pour les 10 ans à venir, soit mise à profit pour au contraire renforcer les conditions d’enseignement de nos gamins. En baissant les moyennes d’élèves par classe, en faisant de l’école inclusive une réalité pour tous les jeunes concernés, en préservant l’esprit des classes relais…

Parce que gérer la crise et les pénuries ne suffit plus, les élus de la Gauche combative dénoncent un budget 2022 sans perspective

La séance du Conseil départemental du 10 mars dernier a été marquée par l’examen du budget départemental pour l’année 2022, mais c’est sur ce même projet de budget que les élus de la Gauche combative, communiste et républicaine se sont fortement démarqués. Joachim MOYSE rappelant notamment que « se contenter de bien gérer une administration ne suffit plus. Il s’agit au contraire de déterminer en quoi une collectivité locale souveraine, dirigée par des élus, peut agir concrètement pour aider au quotidien les gens au-delà des réponses qui existent déjà. Si ces réponses étaient déjà suffisantes, si elles étaient réellement à digne hauteur des enjeux, cela se saurait et on pourrait ici se contenter de gérer. »

« Chers collègues,

Deux ans de crise sanitaire ont bousculé bien des dogmes et pointé cruellement, factuellement, combien près de 20 ans d’application de logiques libérales d’austérité ont fait mal à notre société, à notre république, à notre démocratie comme à notre planète.

  • Dans nos hôpitaux, dans nos EHPAD, dans nos services de secours, à l’école, malgré l’engagement exemplaire des personnels ;
  • Parmi toutes ces professions si utiles, si essentielles, qui ont tenu bon en première ligne malgré des rémunérations au lance-pierre, dans nos commerces, sur nos routes et nos ports, dans le médico-social, les solidarités, la culture ;
  • Au sein de nos collectivités locales ;

Que n’ont-ils pas entendu ces agents publics et ces salariés des activités essentielles, comme témoignages de reconnaissance de leur engagement si précieux, pour les pousser à assumer des plans de charge repoussés parfois au-delà des limites de l’acceptable pour leur propre santé ?

Du quoi qu’il en coûte, aux promesses tintées de l’accent du « plus jamais ça », cette crise annonçait un nouveau modèle de société, plus juste, plus humain, plus écologique, plus à l’écoute.

Or nous en sortons à peine que voilà les promoteurs du monde d’avant reprendre tranquillement comme si de rien n’était. Adieu les belles promesses pour un monde d’après bien meilleur.

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L’appel des élus de la Gauche combative : ne pas opposer développement des véloroutes et redéveloppement du ferroviaire

Le Conseil départemental du 10 mars se proposait d’intégrer 3 nouveaux itinéraires au Schéma directeur départemental des véloroutes et voies vertes de la Seine-Maritime. Si pour les deux premiers :

  • La VéloCauchoise : 55 km entre Fécamp et Port-Jérôme via Goderville et Bolbec ;
  • La suite de l’Avenue Verte London/Paris, entre Forges-les-Eaux et l’agglo de Rouen ;

aucune objection n’a été formulée par les élus de la Gauche combative, appelant même au passage à travailler également sur un itinéraire dans la vallée de la Bresle, en revanche le troisième itinéraire pose question comme l’a expliqué Alban BRUNEAU en séance :

 

« Cette délibération nous propose d’intégrer au Schéma Directeur Départemental des Véloroutes et Voies Vertes de la Seine-Maritime 3 itinéraires, afin de compléter la desserte de notre territoire en  pistes cyclables et de mieux relier les grands axes cyclables de notre département.

Nous ne pouvons que nous réjouir de la volonté de notre collectivité de toujours plus favoriser la pratique cyclable, une pratique à la fois bon pour la santé pour la planète, pour le pouvoir d’achat et pour l’attractivité de nos territoires.

A ce titre, notre groupe est tout à fait favorable à l’intégration au sein de notre schéma directeur de « la VéloCauchoise » reliant La Vélomaritime à « La Seine à Vélo » de Fécamp à Port-Jérôme, et du projet d’itinéraire cyclable entre l’Avenue Verte London-Paris et « La Seine à Vélo » de Forges-les-Eaux à l’agglomération rouennaise.

Nous souhaiterions également que puisse être mieux pris en compte les besoins sur le nord de notre Département, notamment dans la vallée de la Bresle.

Cependant s’agissant de la dernière proposition présentée aujourd’hui, le projet d’itinéraire cyclable entre Le Havre et Fécamp qui prendrait place sur la voie ferrée « Le Havre – Tourville les Ifs », cela nous paraît bien trop prématuré et précipité.

En effet, la Communauté Urbaine Le Havre Seine Métropole, qui a la compétence mobilité sur son territoire, vient d’acter il y a quelques jours seulement, l’extension de son réseau de tramway qui utilisera notamment le sillon actuellement emprunté par la ligne ferroviaire LER entre Harfleur et Montivillers.

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Le Département met fin à la concession accordée à la CCI du Havre/Estuaire pour la gestion du port de Fécamp et du port de pêche du Havre

Une délibération, examinée par le Conseil départemental du 10 mars, met fin prématurément à la concession accordée à la CCI du Havre Seine Estuaire pour la gestion du port départemental de Fécamp pour la période 1985/2035, et pour la gestion du port de pêche départemental du Havre pour la période 2019/2035. Une décision qui,  pour le groupe de la Gauche combative, s’impose mais est-ce pour autant vraiment la fin des graves dysfonctionnements qui entravent le port de Fécamp ?

Alban BRUNEAU s’est longuement arrêté sur ce sujet sensible, tout en rendant un hommage appuyé aux travailleurs portuaires.

« Il est malheureusement de notoriété publique, notamment depuis les multiples mobilisations des travailleurs portuaires dont la presse s’est fait l’écho, que le port de Fécamp connait depuis des années de graves dysfonctionnements, en raison de l’incapacité de son gestionnaire à remplir ses obligations.

Au sein même de notre assemblée, notre groupe a plusieurs fois alerté et appelé notre collectivité à prendre les mesures qui s’imposent. Pas plus tard que l’année dernière, Stéphane BARRE démontrait combien, je le cite, « la situation est grave, au-delà des conséquences économiques préjudiciables, les travailleurs portuaires sont en danger. Les menaces de graves accidents de travail sont quotidiens, des droits de retrait sont opérés ».

Je m’étais également entretenu, un an auparavant avec notre collègue BAZILLE de la nécessité d’obtenir du concessionnaire qu’il satisfasse ses engagements, je sais qu’il y a passé sur ce sujet beaucoup de temps.

Et le 9 février 2021, Monsieur le Président, vous aviez adressé à la présidente de la Chambre de Commerce une mise en demeure dans ce sens, soulignant notamment que « l’indisponibilité répétée de l’outillage portuaire, porte non seulement préjudice commercial aux entreprises qui en dépendent mais nuit également durablement à l’attractivité et au développement du port de Fécamp ».

Et tout cela malgré l’engagement fort de notre collectivité, à partir de ses financements importants et du plan pluriannuel d’investissements que nous cofinançons. Un PPI de 6,6 Millions voté par notre Conseil en juin 2019 pour la période 2019-2023.

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Territoire éducatif rural de Eu : l’appel de Laurent Jacques

Le Conseil départemental du 10 mars a confirmé la participation du Département au programme lancé par l’Education Nationale pour renforcer les coopérations entre les écoles (de la maternelle au lycée) et les acteurs locaux en milieu rural, favoriser la réussite éducative et les débouchés professionnels, et renforcer l’attractivité de l’école et l’accompagnement des personnels.

Le territoire d’Eu est retenu parmi 23 territoires en France : ce programme concerne 2.060 élèves de 3 écoles, un collège et un lycée. La délibération acte la participation du Département à ce programme local, à son comité de pilotage, et un financement départemental pour le projet de création d’un FABLAB (labo de technologie et numérique) implanté au collège Louis-Philippe (15.000 € de financement).

L’occasion pour Laurent JACQUES de s’exprimer sur cette expérimentation :

« L’Éducation Nationale a lancé il y a peu la notion de « Territoire Éducatif Rural ». Ce dispositif est destiné à renforcer les coopérations entre les établissements de tous les niveaux, de la maternelle au lycée, sur un même territoire. L’intention est tout à fait louable et les premiers retours dont nous disposons sur le terrain de la part de chefs d’établissement sont tout à fait positifs puisqu’ils apportent un réel bénéfice pour les élèves.

Une première étape a donc été franchie, mais il ne faudrait surtout pas s’arrêter en si bon chemin.

À titre expérimental, ce Territoire Éducatif rural ne s’est appliqué que pour les établissements situés sur une seule et même commune. C’est le cas notamment à Eu où les écoles maternelles et primaire, le collège et le lycée sont intégrés.

Toutefois, il me semblerait incohérent de ne pas intégrer les autres établissements directement liés. Cela risquerait même de créer des inégalités entre les élèves. Ainsi faut-il associer les écoles primaires et maternelles des villages dont les élèves doivent ensuite fréquenter le collège Louis-Philippe de Eu, qui fait partie du dispositif. Le même principe doit être appliqué aux écoles et au collège du Tréport, dont les élèves vont, dans leur grande majorité, alimenter les effectifs du lycée Anguier de Eu.

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La participation du Département aux communes pour la pratique de l’EPS enfin revalorisée, mais Laurent Jacques appelle à aller plus loin

Depuis 2005, la participation du Département aux propriétaires de gymnases et salles de sports mis à disposition des collèges est de 11,42 € par heure (quel que soit le nombre d’élèves et de classes). Le Conseil départemental du 10 mars devait statuer sur une revalorisation de ce forfait pour le porter à 12,00 €, soit une augmentation de 5% après 17 années de gel… Pour le groupe de la Gauche combative, Laurent JACQUES a affiché un soutien tout en appelant à aller plus loin :

« Le Département prévoit de revaloriser sa participation aux frais de fonctionnement des équipements sportifs utilisés par les collégiens pour la porter à 12 euros par heure. Cette hausse intervient après 17 années de gel du taux horaire et est donc bien éloignée de la hausse générale des prix.

De plus, elle ne tient nullement compte de la flambée des prix de l’énergie à laquelle particuliers, entreprises et collectivités sont confrontés. Il est à craindre, eu égard aux événements qui se déroulent en Ukraine, que cette augmentation ne soit que le début d’un vaste problème qui nous concernera tous.

Nous soutenons donc cette initiative, mais elle devra bien entendu être poursuivie avec régularité dans les années à venir. Le Département doit s’engager en ce sens car, si c’est bien volontiers que les collectivités mettent à disposition leurs équipements dans l’intérêt des collégiens, elles n’oublient pas que l’instance départementale y est aussi gagnante, évitant ainsi d’assumer les frais d’une construction et de son entretien.

A peine 20% de nos collèges publics bénéficient d’un équipement sportif départemental et des efforts restent à faire dans ce domaine.

C’est le cas pour les collèges Picasso, celui de Saint-Etienne-du-Rouvray et celui d’Harfleur.

Dans le premier cas, il s’agit de redéfinir le projet du Département qui ne répond pas aux attentes de la communauté éducative et de la Mairie.

Dans le second il s’agit d’accélérer la participation à la réfection des équipements sportifs de la Ville, un terrain d’entente ayant enfin été trouvé 20 ans après l’annonce par le Département de la construction d’un gymnase qui finalement ne se fera pas.

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